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  • Compunet 11 septembre 2010 à 06:50
    Les Bohémiens

    ....et la voix de Catherine Ringer.....

  • Jelomar 2 septembre 2010 à 01:17
    "La xénophobie n'a pas fonction idéologique. Elle est un instrument de classe." (Annie Lacroix-Riz)

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article105777

  • Varlin 31 août 2010 à 23:28
    Les tziganes n'ont pas dit leur dernier mot.

  • AGNES graf 31 août 2010 à 16:04
    Eric Besson s'est félicité en outre, le 17 août dernier, de la mise en place « dans les prochaines semaines » de la biométrie dans le fichier OSCAR (Outil de statistique et de contrôle de l'aide au retour) créé par un décret du 26 octobre 2009. On a peu parlé de ce fichier.mais il est urgent d'intervenir. source

  • charlie.lapared 30 août 2010 à 10:13
    Garcia Lorca (complaintes gitanes) pour finir ? "Capture d'Antonio el Camborio sur le chemin de Séville"

    Antonio Torres Heredia,
    petit-fils et fils Camborio,
    un roseau en main à Séville
    va voir des courses de taureaux.
    Jeune homme brun de verte lune,
    quand il marche il est lent et beau.
    On voit briller entre ses yeux
    ses boucles bleues et noir corbeau.
    Arrivé à la mi-chemin
    il coupa des citrons tout ronds
    et il les jeta dans le fleuve
    jusqu'à ce qu'il devînt d'or blond.
    Et c'est là, à la mi-chemin,
    au-dessous des branches d'un orme,
    que la gendarmerie mobile
    le fit avancer sous ses ordres

    Le jour s'en va tout doucement,
    le soir accroché à l'épaule,
    comme une cape, il se déploie
    sur le fleuve et la mer qu'il frôle.
    Les olives sont en attente
    de cette nuit de Capricorne
    et une courte brise, équestrde,
    sur les monts plombés se transporte.
    Antinio Torres Heredia,
    petit-fils et fils Camborio,
    accompagné de cinq tricornes
    n'a plus à la main son roseau.

    Antonio, mais qui est-u donc ?
    Si tu t'appelais Camborio
    tu aurais fait une fontaine
    de sang coulant en cinq ruisseaux.
    Tu n'es ni fils de personne,
    ni légitime Camborio.
    C'en est bien fini des Gitans
    marchant seuls à flanc de coteau !
    Tremblent de froid sous la poussière
    les vieilles lames des couteaux.

    Arrivés le soir à neuf heures,
    ils le conduisent au cachot,
    pendant que la garde civile
    boit de la citronnade à l'eau.
    Et c'est là, le soir à neuf heures
    qu'on lui a fermé son cachot
    pendant que le ciel resplendit
    comme la croupe des chevaux.

  • Gavroche 30 août 2010 à 09:49
    Carla veut garder son Titi qui est Rom-minet...

    C'est pas Titi, c'est Chouchou... rhoooo... faut toujours tout répéter, ici... !!!
    Faut lire les pages pipeule, enfin...!

  • Valéry 30 août 2010 à 09:02
    Pourtant Sarkozy, avant Carla était marié à Cécilia "Ciganer" (Tziganer ?)

    Lui même étant Rom d'origine... si on le renvoyait dans son pays d'origine par charter Sarko One ????
    Mais non, Carla veut garder son Titi qui est Rom-minet...

  • Nonosse 29 août 2010 à 22:49
    Alain, votre chronique me laisse baba. Aux Roms.

  • la bacchante 29 août 2010 à 19:46
    Le retour de môôssieur KA avec un billet engagé: le plaisir est double!

  • Gavroche 29 août 2010 à 19:08
    Je viens bien tard, mais votre réduction de l'histoire à des images me va très bien. Bravo, M. Korkos (comme d'habitude, d'ailleurs). Vous qui savez tout, pouvez-vous nous dire pourquoi on appelle "Sintés", les Tsiganes d'Alsace ?

    Lire l'article de Maïtre Eolas, il est très complet.

  • MORASSE 29 août 2010 à 18:41
    Je viens bien tard, mais votre réduction de l'histoire à des images me va très bien. Bravo, M. Korkos (comme d'habitude, d'ailleurs). Vous qui savez tout, pouvez-vous nous dire pourquoi on appelle "Sintés", les Tsiganes d'Alsace ?
    S'il y eut des camps de concentration lors de l'occupation allemande en France (par exemple celui de Montreuil-Bellay... immense et encore en friche, où se voient des soubassements de baraques) il y en avait déjà en 1914-1918... mais établis par les autorités françaises.
    A partir de mars 1915, les Alsaciens-Lorrains d'origine ou d'ascendance allemandes récentes, ainsi que les Sintés, "libérés" par la prise de Thann et de la région, furent triés et déplacés dans des camps de l'intérieur ou assignés à résidence. Voir Emmanuel Filhol : "Un camp de concentration français, les Tsiganes alsaciens-lorrains à Crest", Presses Universitaires de Grenoble, 2004... On peut aussi lire Camille Maire et un ouvrage sur les "Alsaciens-Lorrains otages en France" (Strasbourg, 1998). Sans oublier JC Farcy (aux éditions Anthropos-Economica, 1995). Allez, a ciao.

  • Sir Vladimir LS Freak 29 août 2010 à 18:20
    Pour rajouter une petite dose de culture "alternative", à défaut d'autre mot :

    http://www.youtube.com/watch?v=cfFad3Y5M_4

    Et les paroles :

    Romanichels, Tziganes, Gitans ou Bohémiens
    Manouches, Roms , Sinti, peuples venus de l'Inde
    Nomade par le sang, le feu dans le campement
    Vous êtes les Gitans, ça n'est pas délinquant

    Tu roules vers le sud quand le froid te menace
    La nature, les saisons, c'est la vie qui se passe
    Avides de liberté, c'est votre identité
    Les roulottes sont passées, les chiens ont aboyé

    Gitan Gitan, une menace pèse sut toi.
    Les gadgi, les hommes blancs, veulent te mettre au pas
    Tzigane, Tzigane, tu joues les yeux fermés
    Réveille-toi Manouche, les chiens veulent te tuer

    Romanichel, Tzigane, Gitan ou Bohémien
    Manouche, Rom, Sinti, où iras-tu demain ?
    Les gadgi t'ont loué une décharge publique
    La terre n'est à personne, ni aux juges, ni aux flics

    TZIGANE, REVEILLE-TOI !
    TZIGANE, LEVE-TOI !
    TZIGANE

  • Yanne 29 août 2010 à 12:41
    Une remise au point salutaire, surtout si on la couple à celle de Maître Eolas dont le lien apparaît plusieurs fois dans les forums.

    En lisant cette chronique, j'ai repensé à un film irlandais que j'ai vu il y a très longtemps, mais si confidentiel que je ne le retrouve pas sur Gougueule et qui s'appelait, si je me souviens bien, "La Terre".
    C'était une confrontation très âpre entre un père paysan pauvre et son fils qui voulait suivre une femme Tinker.

    Les Tinkers ou Travellers sont des nomades irlandais pour lesquels on n'a pas pu faire le rapprochement avec les Roms, et qui font sans doute partie d'une ethnie arrivée dans les îles britanniques au moyen-âge.
    Au fil des catastrophes politiques (Cromwell) et économiques (Grande Famine), cette population s'est grossie de paysans irlandais de souche contraints à abandonner leurs terres.
    Et dans une dispute, dans le film, le père dit à son fils : "ce ne sont pas des gens bien, ils ont renoncé à leurs terres. Ils ont accepté de s'en séparer, de l'abandonner."
    Et au cours du film, ce père mourra d'un infarctus alors qu'il cultive son lopin aride et stérile.

    Tout cela pour dire que ça nous ramène quand même à une problématique très actuelle. Celle des sédentaires et des nomades sur une Terre mondialisée. Et les Roms sont en plein dedans Les agrandissements successifs de l'Europe sont une des composantes de la mondialisation sociale avec une financiarisation et l'émergence d'une élite mondiale complètement séparée des anciennes patries. Si cette tendance connaît des hauts et des bas, elle est visible dans la gentrification des centres villes partout dans le monde, lesquels se ressemblent de plus en plus, avec des magasins qui sont les mêmes partout.
    D'autres tribus nomades sont en train de naître, entre autres les riches. mais c'est une tendance dans toute la société puisque dans les classes moyennes, on envoie de plus en plus volontiers ses enfants faire des études à l'étranger.

    On n'est plus rattaché à la terre, l'urbanisation a déjà pratiqué cette rupture. Bien des gens au cours de leur vie, contrairement à leurs arrière-grands parents, changent de lieu de résidence. Notre grande nomadisation a commencé depuis longtemps, et aux USA, ce sont des populations entières qui se déplacent vers les endroits où il se trouve du boulot.

    Dans ce contexte, cette criminalisation des Roms semble d'autant plus surréaliste.
    Dans un monde qui se nomadise et du fait de l'élargissement de l'Europe, ces gens du voyage qui arrivent et sont dans un statut incertain, qu'on fait repartir tout en sachant qu'ils peuvent revenir, le fait de les contraindre à faire ce qu'ils savent faire, se déplacer, comme si c'était une sanction, n'a aucun sens. Tout cela semble tellement absurde.

    Cela montre l'absence de points de repères à l'intérieur de notre monde, en France, qui est le pays universaliste par excellence, et du pouvoir UMP par-dessus tout (l'UMP est en train de jouer sa survie).
    Nous avons tous peur de l'avenir, et plus que tout, nous avons peur du présent. Il y a un moment où il faut analyser en refusant de se voiler la face, et décider de ce qu'on veut. Et on n'est pas partis pour cela.

  • Alain Korkos 29 août 2010 à 12:17
    Une très intéressante photo signée anacla (qu'elle en soit ici remerciée) a été ajoutée au bas de la chronique, avant le cadeau bonus.

  • anacla 29 août 2010 à 10:46
    Comment fait-on pour faire parvenir une photo à Alain Korkos ? J'ai photographié récemment, dans une rue de Nantes, une variante de l'affiche Gitanes Cigarettes (Gitanes devenu Tziganes et cigarettes devenu charters) et j'aimerais bien la lui envoyer...
    Merci

  • Compunet 29 août 2010 à 00:31
    merci infiniment m'sieur Korkos pour cette chronique, qui donne finalement à réfléchir sur l'angle de vue à choisir pour appréhender le véritable voleur ...

    d'un côté, le gitan, vu par les artistes et, pour exemple, formidablement mis en valeur par Kusturica : Le temps des gitans ou alors Valia et Aliocha Dimitrievitch (dont je garde précieusement mon vieux et tout grésillant 33T car jamais réédité pff) ;
    et par de merveilleux textes tels : Gens du voyage :
    «C’est auprès du feu, quand il ne peut plus marcher sur la route, que le Manouche voyage plus loin. Le vent lui raconte les paysages qu’il a traversés, les hommes qu’il a rencontrés, les espaces bordés de haies, les hérissons qui s’y cachent. Pour lui? le voyage ne s’arrête jamais»
    phrase merveilleuse de Guillaume Apollinaire déjà postée sur un autre forum (lequel ?) par alain b. et qui m'avait particulièrement touchée.....

    et d'un autre côté, le suprême, vu par les journaleux et formidablement mis en valeur par élysée.fr : il commence sa carrière par un "Casse toi pov'con" et on se dit que ça passera, que ça n'est pas si grave, que sa maman a simplement oublié de lui apprendre les bonnes manières !
    mais il poursuit en insultant les gens, en les traitant de "racailles", puis se décide à sortir des cités pour aller insulter l'africain et lui dire qu'il n'est toujours pas entré dans l'histoire....
    et voilà, ni sa maman ni personne ne l'arrête, alors il se sent tout-puissant et continue ; il stigmatise, il humilie, soutenu par sa clique besshortefesque et porté par les discours racistes d'un Guaino !
    mais les élections approchant, il comprend qu'il ne peut pas continuer à traiter le quidam de pov'con alors il choisit un bouc émissaire ; il réfléchit et se dit que celui qui lui posera le moins de problèmes c'est l'éternel voleur de poules : le gitan...
    et pour lui, entre autres, il créé des camps et le met en rétention avec toute sa famille, lui dont le seul crime est de vouloir travailler et gagner de l'argent pour vivre dignement....

    et nous voilà, par la folie d'un homme mal élevé par sa maman, retombés dans les pires heures de notre histoire et malgré les avertissements de certains organismes tel Amnesty il continue à chartériser pour l'exemple, met en avant le mot "crime" pour bien justifier qu'il est du côté de la loi....

    alors, petit à petit, insidieusement, une novlangue refait surface : le voleur d'âmes ne parle pas de "réfugiés économiques" mais de "sans-papiers", de "clandestins" ...
    et on se souvient qu'il y a peu, dans les années 80, un de ses collègues de l'extrême droite avait inventé les mots de "propagateurs" et de "sidatorium" pour stigmatiser et exclure des malades de nos sociétés, "menace pour la sécurité et la santé publique"...
    et si l'on remonte en des temps encore plus sombres un autre élu du peuple avait traité un peuple tout entier d'"untermensch" pour se donner le droit de l'exterminer, "menace pour la sécurité et la santé publique"....
    Le racisme anti-roms :des discours semblables à ceux des nazis
    "Le discours d'aujourd'hui contre les Roms est tout à fait semblable à celui qu'employaient les nazis et les fascistes avant que ne commence l'extermination de masse dans les années 1930 et 1940. On prétend à nouveau que les Roms sont une menace pour la sécurité et la santé publique. Aucune distinction n'est faite entre une poignée de délinquants et la majorité écrasante de la population rom. C'est une attitude honteuse et dangereuse."

    et si le peuple français décidait de virer tous ses hortefeux qui reprennent des discours éculés pour justifier d'une politique honteuse, et ce avant qu'il ne soit trop tard ?....
    si dès aujourd'hui on décidait de changer notre angle de vue sur les roms et autres gitans pour favoriser celui des artistes, plutôt que l'angle raciste et discriminatoire de la clique du suprême, pour redonner tout simplement sa place dans notre pays à ceux qu'on nommerait à nouveau "réfugiés économiques" et non plus "hors la loi", "menace pour la sécurité et la santé publique", ou autres voleurs de poules....

  • Serept 28 août 2010 à 20:43
    Je lis Eolas et je tombe sur l'article d'Alain Korkos.

    J'espère que la lecture de cette article sera aussi intéressant, mais je fais confiance à AK.

    Je retourne à ma lecture

  • Fredles 28 août 2010 à 20:36
    Bah, je suis nouveau ici moi, mon abonnement est très récent (mais j'ai suivi ASI depuis le tout début à la télé pour ma défense !).

    J'ai beaucoup aimé cet article.

    J'habite dans le 93 et je croise souvent ces gens, dans le métro ou dans le tramway. Je crois qu'il en vit tout près de chez moi même, dans un parc. Si je n'étais pas aussi timide, j'irai vers eux. Ils ont ce je ne sais quoi qui m'a toujours fait envie : une espèce de dignité, de charisme. Peut être leur liberté, leur culture. Tout chez eux me donne l'impression d'être moi même fade et sans saveur. Je suis un pur produit de la culture occidentale capitaliste. Ils me le rappellent à chaque fois que je les croise.

    Je les trouve beaux, tout simplement.

    Bien entendu, j'idéalise. Ils doivent avoir leur lot d'ordures et de salauds. Mais c'est pas grave ; j'aime croire qu'ils sont les derniers représentants d'une humanité authentique.

  • Oblivion 28 août 2010 à 19:39
    France était là, la main tendue, un peu sceptique mais prête à offrir sa confiance.

    Nicolas le diseur de bonne aventure, la détermination en bandoulière, lui promettait un radieux avenir : «moi, j'vais vous dire, m'ame,
    c'est pas normal que yé d'un côté les francé qui travaillent honnêtement et de l'autre des individus qui s'en prennent aux forces
    de l'ordre qui travaillent honnêtement. J'vais vous dire c'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants, m'ame !

    France se détendit. Malgré ses principes ancestraux, elle était maintenant susceptible de rejeter sur autrui la responsabilité de ce qui la détruisait en interne.

    Pour appuyer le propos de Nicolas et prolonger la diversion, son chien Fred aboya : «la question des étrangers est un problème majeur pour notre pays, wouarf !».

    Un haut-le-cœur général parcourut les passants.

    Le doute s'installa dans l'esprit de France.

    Mais le mal était fait.
    Pendant ce temps-là, Hortefeux avait subtilisé dans la poche droite de France la question judiciaire du financement de l'UMP et Besson l'Infidèle,
    les soupçons de conflit d'intérêt.

    France repartit, la haine au cœur, les poches vides.

  • Alain Gérard 28 août 2010 à 18:29
    Et Carmen, alors, elle sent le pâté ? ;-)


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