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delphes
Dans le vite-dit sur les affiches des ong, on ne pourrait pas voir aussi une référence à Dogville, de Lars von Trier ? -
Strumfenberg ( Aloys von )
En face d'une tempête, comme d'une bonne guerre, toutes nos petites chamailleries paraissent soudain bien futiles. Quelque part, la nature en furie nous réunit. Nouillorque a besoin de ce genre d'expérience religieuse. -
e2l
Avant le film The Perfect Storm, il y eut en 2000 sa non-fiction éponyme haletante qui se lisait comme un roman dans lequel l'auteur, Sebastian Junger, essayait de reconstituer comment un bateau de pêche avec six hommes à bord s'était perdu corps et biens dans ce Perfect Storm. Faut aussi lui rendre hommage. -
tchd
Voici une chronique qui décoiffe. -
rico211
pour les haïtiens
http://pierrealain.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/11/03/sandy-haiti-peine-a-evaluer-l-ampleur-des-degats.html -
petit - saconnex
Une chronique très réussie.Je vote pour "Hurricane" avec Dorothy Lamour ,l'affiche la plus kitsch.Il me semble aussi que le noms des acteurs apparaît car les spectateurs ne sont qu' à moitié dupes et viennent voir des numéros d'acteurs.Je me souviens avoir vu dans ma jeunesse "le Poseidon" ;j'avais pensé à l'époque qu'il ne s'agissait pas d'un vrai film catastrophe ,mais plutôt d'une image de la société américaine. Les personnages représentent les différents groupes de la société américaine. C'est aussi une période de crise de l'identité américaine ( fin de la guerre du Vietnam)et la recherche d'une issue dans les tempêtes .Il y a peut être aussi des raisons liées à l'histoire du cinéma. dans les années 1970 ,le western et le film policier étaient en déclin et la télévision concurrençait le cinéma.Quoi de mieux qu'un film catastrophe pour faire revenir les spectateurs dans les salles. -
antenne
A noter cette retouche d'image à la truelle sur une photo "avant/après" le passage de l'ouragan, sur le site du Figaro :
Quand Le Figaro fait du faux (Seb Musset)
Initiation à la retouche d'image grâce au Figaro.fr (antennerelais) -
sgd (bientôt disponible )
A New York
- I -
New York ! D’abord j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues.
Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre
Si timide. Et l’angoisse au fond des rues à gratte-ciel
Levant des yeux de chouette parmi l’éclipse du soleil.
Sulfureuse ta lumière et les fûts livides, dont les têtes foudroient le ciel
Les gratte-ciel qui défient les cyclones sur leurs muscles d’acier et leur peau patinée de pierres.
Mais quinze jours sur les trottoirs chauves de Manhattan
- C’est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre en un bond de jaguar
Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l’air
Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.
Pas un rire d’enfant en fleur, sa main dans ma main fraîche
Pas un sein maternel, des jambes de nylon. Des jambes et des seins sans sueur ni odeur.
Pas un mot tendre en l’absence de lèvres, rien que des cœurs artificiels payés en monnaie forte
Et pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des cristaux de corail.
Nuits d’insomnie ô nuits de Manhattan ! si agitées de feux follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides
Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d’enfants.
- II -
Voici le temps des signes et des comptes
New York ! or voici le temps de la manne et de l’hysope.
Il n’est que d’écouter les trombones de Dieu, ton cœur battre au rythme du sang ton sang.
J’ai vu dans Harlem bourdonnant de bruits de couleurs solennelles et d’odeurs flamboyantes
- C’est l’heure du thé chez le livreur-en-produits-pharmaceutiques
J’ai vu se préparer la fête de la Nuit à la fuite du jour.
C’est l’heure pure où dans les rues, Dieu fait germer la vie d’avant mémoire
Tous les éléments amphibies rayonnants comme des soleils.
Harlem Harlem ! voici ce que j’ai vu Harlem Harlem !
Une brise verte de blés sourdre des pavés labourés par les
pieds nus de danseurs Dans
Croupes de soie et seins de fers de lance, ballets de nénuphars et de masques fabuleux
Aux pieds des chevaux de police, les mangues de l’amour rouler des maisons basses.
Et j’ai vu le long des trottoirs, des ruisseaux de rhum blanc des ruisseaux de lait noir dans le brouillard bleu des cigares.
J’ai vu le ciel neiger au soir des fleurs de coton et des ailes de séraphins et des panaches de sorciers.
Écoute New York ! ô écoute ta voix mâle de cuivre ta voix vibrante de hautbois, l’angoisse bouchée de tes larmes tomber en gros caillots de sang
Écoute au loin battre ton cœur nocturne, rythme et sang du tam-tam, tam-tam sang et tam-tam.
- III -
New York! je dis New York, laisse affluer le sang noir dans ton sang
Qu’il dérouille tes articulations d’acier, comme une huile de vie
Qu’il donne à tes ponts la courbe des croupes et la souplesse des lianes.
Voici revenir les temps très anciens, l’unité retrouvée la réconciliation du Lion du Taureau et de l’Arbre
L’idée liée à l’acte l’oreille au cœur le signe au sens.
Voilà tes fleuves bruissants de caïmans musqués et de lamantins aux yeux de mirages. Et nul besoin d’inventer les Sirènes.
Mais il suffit d’ouvrir les yeux à l’arc-en-ciel d’Avril
Et les oreilles, surtout les oreilles à Dieu qui d’un rire de saxophone créa le ciel et la terre en six jours.
Et le septième jour, il dormit du grand sommeil nègre.
Léopold Sédar SENGHOR
Recueil : "Éthiopiques" (pour un orchestre de jazz : solo de trompette) -
alain-b
Je suggère cette magnifique chanson, illustrée ici et dans sa version parue en 79 sur l'album de son copain Fripp (spécial dédicace à sleepless), bien que je préfère l'originale parue deux ans avant sur le premier album du Gab, et pour les non anglichophones voir par là. -
Florence Arié
Sans oublier les tempêtes qu'essuya le Mayflower fondateur...