ASI Lite
  • Articles
  • Émissions
  • Chroniques
  • Connexion

Pour accéder à la totalité du contenu vous devez vous connecter avec vos identifiants à Arrêt sur Images.
Pour des raisons de sécurité cet accès est restreint pour le moment. Demandez la procédure à l'auteur, François.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 9 mars 2008 à 21:49

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Balthaz 9 mars 2008 à 19:35
    le slogan de la droite espagnole pendant la campagne legislative " Avec Rajoy, c'est possible" ça aussi c'est original, zont du payer cher le "créatif", en plus

  • Nadja47 9 mars 2008 à 17:24
    Alors ? Et la réponse ?
    J'attends toujours moi !

  • Daniel C 9 mars 2008 à 13:29
    Juste un détail pour préciser que l'affiche polonaise avec un détail du chef d'œuvre de Rembrandt est exactement là même qui avait servi à Amsterdam en 2006 pour l'installation vidéo que Greenaway avait fait au Rijksmuseum. Il s'agissait d'une projection numérique directement sur le tableau de Rembrandt accroché pour l'occasion dans une salle spécifique. L'installation, que j'ai pu revoir une deuxième fois à Poitiers (sans le tableau bien sur) lors d'une conférence faite par Greenaway, est impressionnante, mais d'une pertinence artistique très limitée (à mon avis, surtout que l'effet est le même sans l'original).

    Une petite précision aussi, le titre original du tableau, cité dans un carnet du commanditaire et accompagné d'une petite copie à l'aquarelle, est " le jeune capitaine Banningh Cocq donnant l'ordre à son lieutenant, Willem van Ruytenburch, de faire sortir sa compagnie".

    Je fais une parenthèse sur cette manie affreuse en France de traduire, voire de trahir les titres des films. Je pense justement à "Meurtre dans un Jardin Anglais" ce film incroyable de Greenaway qui perd tout son cachet et sa surprise par rapport au titre original ("The Draughtmans' Contract", le contrat du dessinateur). On a quand même gardé, en 1988, le titre original (et intraduisible) de "Drowning by Numbers", qui en Italie est sorti sous le titre horrible de "Triple assassinat dans le Suffolk".

    Je n'ai pas vu ce film malheureusement, mais en tout cas selon un ami proche qui est prof de ciné et spécialiste de Greenaway, ce dernier opus est plutôt décevant, malgré des belles images et quelques bons passages.

  • Lucie 7 mars 2008 à 01:34
    Dans Nikita la silhouette et l'ombre sont en discordance?

  • Lucie 7 mars 2008 à 01:26
    Propositions tardives: Je me lance
    - Ressemblances:
    1 - la perspective
    2 - l'ombre de l'homme
    3 - l'homme qui court
    4 - la nuit
    5 - le graphisme des lettres du titre
    6 - une grande ville déserte la nuit
    7 - ???????????????

    Zerreurs :
    1- La tour Eiffel dans l'axe des arcades du Louvre?
    2 - La silhouette féminine...mais je ne sais pas pourquoi!
    3 - ??????????????????
    4???????????????
    5.......etc.

  • Lucie 6 mars 2008 à 17:42
    Désolé Alain je suis incapable de jouer car je suis inculte sur le plan cinématographique et je cours après le temps....Mais je reste attentive!

  • ginette saban 4 mars 2008 à 17:57
    ginette Saban

    OUAH! OUAH !Merci ,Un grand merci pour cette intéressante analyse;

    J'ai cru un moment au retour de Daniel Arasse .
    Et crois moi ,c'est un vrai compliment;

    à bientôt ;

  • Madame Rosa 4 mars 2008 à 11:19
    Réaction un peu hors sujet, et en même temps peut-être pas tant que ça. Il y a une chose qui a le don de m'agacer, c'est l'opposition permanente entre la culture des soi-disant érudits intellos et les autres. Et surtout cette façon d'accuser l'érudit de prendre celui qui a moins de culture d'être un crétin. Je pense qu'on peut ne pas être d'accord avec une analyse, une colère, parce que je fais partie des gens qui pensent que les gouts et les couleurs se discutent. De là à taxer toute analyse un tant soit peu pointue d'atteinte à l'intelligence du quidam moyen, c'est un peu limite et ça ne fait pas avancer le débat.

    L'accès à l'art n'est pas qu'une question de culture, d'instruction, de connaissance des codes. Qu'on ait certaines clés et pas d'autres n'empêche pas d'être touché par une oeuvre, et je trouve que Greenaway a cette grâce de savoir nous toucher malgré son aura de cinéaste intello. Je ne dispose pourtant que d'une culture générale plutôt basique, amplifiée certes par une curiosité dévorante. Mais les quelques films que j'ai pu voir de lui par le passé (Meurtre dans un jardin anglais, Le jardinier, le voleur, sa femme et son amant, Le ventre de l'architecte) ont su me toucher bien au delà de leur forme et leur esthétique très particulière. Pourquoi donc tirer toujours les choses vers le bas, notamment en présentant des affiches utilisant des codes markéting dans l'air du temps et qui ne riment à rien ? Pour promouvoir le travail d'un artiste, n'est-ce pas lui rendre justice que de se montrer un tant soit peu créatif ?

    La culture vient aussi de l'habitude. Si on nous sert en permanence les même trucs tape à l'oeil parce que "ça parle" (c'est aussi, ne nous leurrons pas, parce que ces trucs sont ceux de la pub dont nous sommes abreuvés à longueur de journée), on finit par perdre le sens de la contemplation. Comme certains enfants oublient les délices de la lenteur à force d'ingurgiter des films où la précipitation fait office de rythme et noie l'indigence. Certains me disent qu'il faut vivre avec son temps, bon. Moi je trouve encore beaucoup d'émotion sous la prétendue poussière des italiens du Louvre, une émotion spontanée qui vient parfois quand on se laisse faire. J'aime l'idée qu'on ne soit pas dupe de la société de consommation qui façonne malgré nous notre rapport à l'image.

    Merci donc infiniment pour cette chronique qui me ravit chaque fois, qui m'éclaire sur des points qui m'étaient inconnus, j'apprécie de partager un peu de cette culture, ce regard avisé qui permet à la modeste inculte que je suis de voir autrement.

  • Ervé 2 mars 2008 à 13:00
    L'erreur, c'est la présence de l'excellllent Liam Neeson dans cette énième grosse bouse bessonienne.

  • 2.G 2 mars 2008 à 10:47
    Cher Alain,
    Chers @sinautes

    Magnifique, le film, je ne sais pas, je n'ai pas été le voir, l'affiche française ne m'en donne pas, mais vraiment pas du tout me déplacer.
    Magnifique, les affiches polonaises, et encore plus belles depuis que je connais l'histoire de ce tableau.
    Magnifique, le découpage. Découper un Rembrandt à la scie ! Aujourd'hui il faut oser. Cela lui donne un côté "La cité idéale"
    Magnifique en ce qui concerne l'architecture, mais trop ordonné pour ce qui concerne des hommes.

    Si je n'avais pas lu que c'est deux films différents, je pensais que cela concerné le même film de Luc Besson.
    Pas magnifique !

  • kairos 2 mars 2008 à 09:42
    "Le plagiat est nécessaire; Le progrès l'implique", Isidore Ducasse, comte de Lautréamont...

  • Ervé 2 mars 2008 à 09:37
    Ce serait pas une histoire d'ombres projetées, m'dame ? Celles du personnage et du panneau ?
    Je les trouve un peu bizarres.

  • Gilda 2 mars 2008 à 01:06
    J'avais oublié que le tableau original avait été ratiboisé sur le mode oh ben zut alors il dépasse.
    Ça fait effectivement du bien de pouvoir par ici s'extraire un peu du cirque médiatique para-présidentiel.

  • jeff 2 mars 2008 à 00:07
    Comme chuis un peu inculte, j'ai bu les propos d'Alain...
    Mais comme Alain avait prévu un supplément spécial incultes joueurs de mon acabit, voici mes propositions :
    au titre des ressemblances :
    - la rue étroite
    - les pavés
    - la lumière rasante
    - le personnage qui court
    - le titre sur la gauche de haut en bas

    au titre des différences :
    - les couleurs des titres et images
    - la phrase teaser "il a 4 jours..."
    - le personnage fuyant la lumière contre celui fuyant vers la lumière
    - le titre légèrement oblique
    - l'angle de vue sur le personnage

    En comparaison, l'affiche de Taken privilégie le personnage et sous-entend explicitement la présence d'un second personnage féminin en fond. Cette affiche est affublée d'un teaser qui se veut explicatif du contenu du film ( je trouve ce procédé de message assez nul, même si on le retrouve régulièrement : de toutes les façons je lis toujours les résumés synopsis avant).
    Celle de Nikita est plus "picturale" : le personnage, tout petit, court vers la lumière, dans une rue étroite amenant une certaine pression. L'histoire, l'atmosphère appuyée par la couleur, prime sur le personnage ou bien même l'auteur et les acteurs.

  • SylvN 1 mars 2008 à 23:14
    Autre grand moment de créativité, d'affiche de cinéma OK, c'est une reprise, et celle de gauche (2007) est le trailer du remake, celle de droite (2003), la "vraie" de l'original... mais bon !

    http://pic80.picturetrail.com/VOL2115/10182213/18363360/306637445.jpg

    Sinon concernant le film de Greenaway, très fashion l'affiche !
    Comme si Rembrandt avait inventé le polaroïd... pour Vogue.
    Définitivement rien à voir avec Peter Greenaway, même pas Vivienne Westwood, pour faire dans le Crazy English Fashion show.

    En fait j'avais jamais vu l'affiche de Fur, très zolie la planche contact de 6x7 !

  • Percy Thrillington 1 mars 2008 à 19:54
    Merci pour cette analyse, aussi aimablement érudite que passionnante, et ça fait du bien de lire un vrai texte sur... l'image sur ce site :o)

  • Annie Sétoualé 1 mars 2008 à 17:07
    Numéro un : sur l'affiche "Taken", le coté "tour de Pise" atteint aussi le texte.
    Reste six ...

  • jean-pierre favier 1 mars 2008 à 17:05
    Ca nous change de sarkozy ou des journaux télévisés se répétant a satiété : cela fait un bien fou
    il y a donc des analyses possibles sur l univers de la culture et son utilisation médiatique.
    Prochain sujet suggéré : presse du milieu artistique et lobbying des grands musées pour promouvoir leur exposition même en transformant la réalité .
    Promotion des livres; pourquoi certains auteurs sont des permanents a la télévision et d autres ignores ?
    Comment les théâtres organisent leur communication en l absence de tout grand moyen médiatique ?
    Et surement plein d autres dont les lecteurs d ASI ont l idée
    Bravo BRAVO

  • JUSTIN COLBART 1 mars 2008 à 16:42
    Remarquable analyse ! Merci !
    C'est vrai que la tendance actuelle (depuis des années maintenant !) à l'affiche photographique (pour le cinéma en tous cas) est venue probablement d'un souci d'efficacité commerciale : le spectateur lambda est censé mieux s'intéresser à un portrait réaliste qu'à une évocation poétique ou à un geste purement graphique. Va savoir pourquoi ! Vous avez raison de faire remarquer qu'en l'occurence, il y a là cette fois… publicité mensongère !
    Cela dit, par son déséquilibre même, cette affiche n'est pas inintéressante, et en la voyant on ne s'attend quand même pas à "Mon cul sur la commode"… D'autant que ceux qui connaissent Peter Greenaway…
    Hélàs, le temps des sublimes affiches polonaise est hélàs révolu. On peut encore les trouver sur les grandes brocantes ou au Festival d'Avignon… pour décorer sa chambre…

    Un ex-graphiste nostalgique mais vachement up-to-date.

    (Merci à la contribution d'Oblivion)


Dossiers - Thèmes - Auteurs

Ce site open-source affiche les contenus d'Arrêt sur images d'une manière optimisé sur mobile. Non affilié à Arrêt sur images. Créé par @francois2metz. Voici la documentation de l'API.