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  • Alain Korkos 15 juin 2012 à 17:02
    L'article du Guardian signalé par Florence, ainsi que les deux signalés par Léo dans le tout premier commentaire, font vraiment froid dans le dos.

    Bientôt on nous taxera l'air qu'on respire et si t'as pas la thune on te coupe le robinet d'arrivée, ce sera le monde de Cardon qui dessina, en 1973, La véridique histoire des compteurs à air.

  • Florence Arié 15 juin 2012 à 11:31
    Un intéressant article (en anglais) sur la privatisation rampante mais massive des espaces publics dans les villes britanniques:
    http://www.guardian.co.uk/uk/2012/jun/11/granary-square-privately-owned-public-space?INTCMP=SRCH

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 15 juin 2012 à 11:09

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 15 juin 2012 à 09:45

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Bruanne 14 juin 2012 à 22:40
    C'est le jeudi les chroniques maintenant ?

  • sgd (bientôt disponible ) 14 juin 2012 à 22:28
    Dans un square sur un banc
    Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
    Il a des binocles un vieux costumes gris
    Il fume un petit ninas il est assis
    Et il vous appelle quand on passe
    Ou simplement il vous fait signe
    Il ne faut pas le regarder
    Il ne faut pas l'écouter
    Il faut passer
    Faire comme si on ne le voyais pas
    Comme si on ne l'entendais pas
    Il faut passer presser le pas
    Si vous le regardez
    Si vous l'écoutez
    Il vous fait signe et rien ni personne
    Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
    Alors il vous regarde et sourit
    Et vous souffrez atrocement
    Et l'homme continue de sourire
    Et vous souriez du même sourire
    Exactement
    Plus vous souriez plus vous souffrez
    Atrocement
    Plus vous souffrez plus vous souriez
    Irrémédiablement
    Et vous restez là
    Assis figé
    Souriant sur le banc
    Des enfants jouent tout près de vous
    Des passants passent
    Tranquillement
    Des oiseaux s'envolent
    Quittant un arbre
    Pour un autre
    Et vous restez là
    Sur le banc
    Et vous savez vous savez
    Que jamais plus vous ne jouerez
    Comme ces enfants
    Vous savez que jamais plus vous ne passerez
    Tranquillement
    Comme ces passants
    Que jamais plus vous ne vous envolerez
    Quittant un arbre pour un autre
    Comme ces oiseaux.

    (Jacques Prévert, Paroles, 1946)

  • Compunet 14 juin 2012 à 21:52
    quel gâchis !
    mais pourquoi ont-ils donc détruit tous ces bancs ??
    damned...
    ils auraient pu, comme au bon vieux temps de la ségrégation, réserver des bancs pour les noirs, des bancs pour les arabes et des bancs pour les blancs !
    oh pi tant qu'on y est des bancs pour les juifs, des bancs pour les frisés pi surtout des bancs pour les mâcheurs de chewing gum et les buveurs de lait-fraise......

    "Differences of race, nationality or religion should not be used to deny any human being citizenship rights or privileges."

  • Forchio 14 juin 2012 à 21:00
    "Elle regarda longtemps l'eau qui paraissait ici encore plus triste, encore plus sombre; puis, elle aperçut tout à coup au milieu du fleuve un objet étrange, un objet rouge, oui, un banc.
    Un banc de bois aux pieds métalliques comme il y en a tant dans les jardins publics de Prague. Il flottait lentement au milieu de la Vltava. Et derrière venait un autre banc. Puis un autre, puis un autre encore, et Tereza comprit enfin qu'elle voyait les bancs des jardins publics de Prague sortir de la ville au fil du courant, il y en avait beaucoup, il y en avait de plus en plus, ils flottaient sur l'eau comme les feuilles dans l'automne quand l'eau les emporte loin des forêts, il y en avait des rouges, il y en avait des jaunes, il y en avait des bleus. Elle se retourna pour demander aux gens ce que ça voulait dire. Pourquoi les bancs des jardins publics de Prague s'en allaient-ils au fil de l'eau? Mais les gens passaient avec une mine indifférente, ça leur était bien égal qu'un fleuve coule, de siècle en siècle, au milieu de leur ville éphémère. Elle se remit à contempler l'eau. Elle se sentait infiniment triste. Elle comprenait que ce qu'elle voyait, c'était un adieu. L'adieu à la vie qui s'en allait avec son cortège de couleurs.
    Les bancs avaient disparu du champ de son regard. Elle en vit encore quelques-uns, les derniers retardataires, puis il y eut encore un banc jaune, puis encore un, un bleu, le dernier."

    Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être.

  • evemarie 14 juin 2012 à 20:07
    A Paris les bancs on des accoudoirs pour empêcher les SDF de si allonger , dans le métro pareil (chanson de Benabar ) , et le nombre de banc public a étrangement baissé depuis 20 ans que j'y habite alors que le nombre de SDF augmente.

    Au lieu d'aller en campagne regardons Paris , au lieu de tourisme . Dans la rue peu de lieu sympa pour ce poser : On a qu'a aller au café dépenser des sous pour s'assoir.

  • Dindondelafarce 14 juin 2012 à 19:42
    Le problème c'est que maintenant il est impossible de se marier dans cette commune, on ne peut plus publier les bans.

  • Ervé 14 juin 2012 à 19:37
    La dernière fois que je suis allé à Paris, impossible de m'asseoir dans un square.
    Tous les bancs étaient occupés par des nounous noires !
    J'ignore si Delanoë a l'intention de les supprimer, mais ce ne serait pas une mauvaise chose.

  • Al Ceste 14 juin 2012 à 18:35
    Un village du midi sans bancs publics, c'est un pastis sans pastis.

    J'ai des souvenirs forts de convivialité villageoise à base de bancs dans cette Provence enfhainée, mais c'était il y a trente ans, notre fils avait alors deux ans...

    "...Un zigzag d’étroites rues anti-mistral, aux façades jouant sur tous les ocres, conduit notre trio vers la place de l’église convoitée, qui nous sonne les cloches car il est déjà dix heures. Et là, dans la tiédeur de l’air zébré par les hirondelles, des fillettes trottent en patinette, des garçons zigzaguent derrière un ballon blanc, tout ça piaille, mi-surveillé mi-admiré par un aréopage de mémés-pépés pépiant posés sur des bancs. Le chien poursuit le référentiel rebondissant (appellation empruntée à un cuistre certifié de l’Education Nationale, voilà comment on évite une répétition). Ledit objet rond (j’essaie de cuistrer moi aussi) fauche les jambes de Bébé qui en tombe sur les fesses. Il a mieux à faire que de pleurer : se relever cahin-caha et, d’un phénoménal pointu, renvoyer l’intrus à un mètre cinquante-six et à son lanceur. Et c’est parti : partie de foot, de rires, de cris, d’appels venus des bancs pour qu’on puisse mignoter le petit perturbateur."

  • pow wow 14 juin 2012 à 18:27
    C'est effectivement dommage de supprimer les bancs publics, d'autant que l'arabe a ses avantages, c'est plus moelleux de s'asseoir sur un arabe que sur des lattes de bois toutes dures. Je sais pas vous.

  • alain-b 14 juin 2012 à 18:03
    J'ai bien l'impression de le connaitre ce village de Provence.
    Merci pour la poésie, ça aide (un peu) à supporter le climat ambiant dans nos régions.

  • Néophyte Atterré 14 juin 2012 à 17:41
    Personnellement, j'ai pensé à la chanson de Brassens

    Les amoureux des bancs publics

  • asinus erectus 14 juin 2012 à 16:44
    Supprimons tout ce qui est "occupé par les Arabes" : les racistes.

  • ceci n'est pas un pseudo 14 juin 2012 à 16:38
    Encore un dernier petit effort et le "public" restera vautré devant la téloche, enfermé chez lui. Privé de tout, surtout de l'essentiel

  • RogerH 14 juin 2012 à 16:22
    Plus de bancs publics ...
    Plus de "je t'aime pathétique" ;)
    Triste France

  • Kazoula 14 juin 2012 à 16:15
    Même pas une petite pensée pour Jojo ?

    http://www.ina.fr/video/CAB7701051101/brassens-bancs-publics.fr.html

  • constant gardener 14 juin 2012 à 15:55
    Il est dommage que l'information ne soit pas complète : je crois que beaucoup aimeraient connaître le nom de ce si joli village provençal où il fait bon vivre (à condition de ne pas être arabe, évidemment). Je suppose que le maire ne serait pas contre une bonne publicité.


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