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DéLecteurdeVraiThé
J'ai moi même demandé une subvention au Ministère des Silly Walks quand j'étais en pampers mais elle me fut refusée sous des prétextes fallacieux, ce qui fait que je marche aujourd'hui, bêtement, comme les autres.
Je n'en garde pas moins une vénération pour John Cleese et je tiens à objecter à mon magazine américain préféré The New Yorker qu'il n'a pris dans cette couverture qu'un moment de cette démarche caractéristique que le fonctionnaire du Ministère a perfectionnée avec un art consommé de l'entrechat, de la génuflexion, du grand écart, bref que The New Yorker a arrêté l'image au pas de l'oie vulgaris, ce pas de l'oie que l'armée est allemande a continué d'utiliser et que les anciens nazis ont aidé à fleurir dans les Amériques du Sud, et particulièrement chez Pinochet.
Mais il est certain qu'avec le Brexit les Britanniques ont joint le mouvement, sauf que géographiquement, ils ont plutôt tendance à s'éloigner des falaises blanches de Dover, l'air Européen étant malsain à leur âme chagrine, et donc là encore, si la couverture du The New Yorker est symboliquement et tragiquement exacte, elle est marquée d'une certaine inexactitude
Un des commentateurs ici nous envoie voir une vidéo où John Cleese qui a joint pour cet interview le clan des Silly Talks se plaint que Londres n'est plus Good Old England. J'aimerai lui demandé s'il a jamais connu un Londres qui le fut. Car pour ma part ayant arpenté Londres il y a plusieurs décennies, cet aspect était ce qui m'attirait et me changer d'un ailleurs de par trop Good Old England, et que tout ce que j'ai appris de l'histoire de Londres est une succession d'invasion : les huguenots français du côté de Leadenhall St et Whitechapel jusqu'aux prostituées françaises qui peuplaient les rues du côté de Charing Cross et je ne parle pas des Italiens à Soho etc etc et je laisse les arrivées plus récentes. -
Al Ceste
Pour le Silly Walk, on a ça aussi à Paris, à Berlin, à Bruxelles etc;
Purée de nouzautres... -
Robert·
"Où l'on voit un employé de ministère qui aurait eu l'idée stupide d'un référendum baptisé Brexit et qui aurait été suivi par ses collègues, puis par la nation tout entière."
Oui, il y a bien aussi un aspect moutons de Panurge dans ce dessin. À modérer cependant par le fait que ce ne sont probablement pas les britanniques à chapeau melon, attaché-case et parapluie qui on le plus voté "brexit". -
alain-b
John Cleese fervent partisan du Brexit. -
André Elie
Je vois surtout le Cleese au bord de la falaise qui a mis un écorme coup de pied au fesses du Cleese en train de tomber. Comme les anglais pro-Brexit ont mis un écorme coup de pied aux fesses des anglais anti-Brexit (de tous les anglais finalement).