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  • Coin-coin l'Araignée 2·0 6 juin 2016 à 17:53
    La citation apocryphe attribuée à Mac Mahon est un copié-collé non sourcé provenant de l'éditorial de Paul-Henri du Limbert publié en page une du Figaro le 2 novembre 2015.

    « Je me rappelais l'exclamation de ce héros de Labiche, contemplant les vagues de l'océan : Que d'eau ! s'écriait-il, que d'eau ! » — Francisque Sarcey, in Le XIXe siècle, 10 février 1875.

    Juin 1875 : de très fortes inondations touchent tout le sud-ouest.


    [quote= « Choses et autres », in La Presse, 17 juillet 1875.]

    Le Charivari rappelle, à propos d'inon-
    dations, le discours prononcé par un
    ministre de Louis-Philippe qui visitait
    un des départements ravagés ; nous ci-
    tons :

    On s'était réuni dans son salon, où chacun
    s'attendait à un discours. Il entra ; il paraissait
    pâle, ému, fatigué. Tout le monde fit silence. Il
    se recueillit un instant, et de sa bouche sorti-
    rent ces quelques paroles bien senties.

    « Oh ! là ! là ! messieurs... que d'eau ! que
    d'eau ! »

    Ce fut tout. Le lendemain, les journaux dé-
    voués dirent que l'homme d'État avait prononcé
    une allocution qui avait touché les auditeurs
    jusqu'aux larmes. On se moqua d'eux, on eut
    tort.

    Que pouvait-il mieux dire ? Le misanthrope
    eût été de mon avis. Et aussi la Camerera mayor
    de Ruy-Blas. Il avait vu beaucoup d'eau, et il
    plaignait ceux qui se trouvaient dessous... Quoi
    de plus ? La véritable éloquence évite la pro-
    lixité.


    Dans Le Rappel du 14 pluviôse an LXXXV (2 février 1877 vulg.), le « que d'eau ! que d'eau ! » est attribué à Joseph Prud'homme. Il faut attendre une publication de Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout, dans Le Tintamarre du 29 juin 1879 pour trouver une trace d'association entre le « que d'eau ! que d'eau ! » et un Mac Mahon à qui « le spectacle des inondations de la Loire arracha ce cri sublime ».

  • Mopolopy 6 juin 2016 à 02:01
    @XX et Cugel
    Les spahis de Valence n'ont guère plus que leur burnous pour s'orientaliser (mais aussi une devise en latin, une autre en arabe, les toug, les étoiles chérifiennes et encore deux ou trois petites choses ^^ )
    Quelle chaleur la dessous pendant les prises d'armes !

  • Yannix 5 juin 2016 à 00:21
    [quote=Alain]Inondation à Argenteuil par Claude Monet, 1872

    Même dans les 80' et 90' (du XXième siècle je veux dire) les berges et le boulevard Héloïse ont été régulièrement inondés. Alors que ce fusse déjà le cas en 1872 ne m'étonne pas du tout ! Par contre, je doute qu'à l'époque on en aurait attribué la cause au "réchauffement climatique" ! :-)

  • sgd (bientôt disponible ) 4 juin 2016 à 19:57
    Eau dormante
    eau courante
    lavabo et robinet
    chasse d'eau et cabinet
    Gouttelettes de rosée
    faire du vin rosé
    avec du rouge et de l'eau
    c'est mauvais mais c'est beau
    ça ne fait pas mal aux dents
    si l'on met de l'eau dedans

    Natation
    Inondation
    Tourbillons
    et gros bouillons
    le vivier pour les poissons
    la piscine pour les garçons
    Eau de roche et de rocher
    que l'on va chercher
    pour boire en été
    car l'hiver elle est gelée

    Glaçons
    frissons
    les ruisseaux vont à la mer
    sans prendre le chemin de fer
    les rivières aussi
    Toi, tu resteras ici.

    Bernard Clavel
    L'eau

  • Robert· 4 juin 2016 à 18:22
    des experts qui savent écrire chez qui l'on trouve :

    "Ce processus de détachement progressif de la ville et du fleuve, caractéristique de la posture moderne d’arrachement vis-à-vis des réalités écouménales "
    ou
    " la résilience du paléoméandre s’exprime encore lors de l’inondation de 1910."

    Quant au zouave, je le remplacerai par un David pour avoir des repères facilement verbalisables.

  • Pierre38330 4 juin 2016 à 17:44
    Je viens de trouver cette image d'un zouave tentant de faire de son corps un rempart contre les flots déchaînés.

  • jm 4 juin 2016 à 16:22
    Dédé-Lulu alias Octave, lui, en profita pour changer de côté : initialement tourné vers l'aval, il regarde maintenant l'amont.
    Que nenni, Dédé-Lulu a toujours pris les crues de face, ce sont deux de ses compères qui les avaient dans le dos.
    Dédé-Lulu était sur la pile numéro 1, sur le pont de pierre qui en comportait deux, de piles, soit côté rive gauche car on compte les piles en commençant par la rive gauche, allez savoir pourquoi. Il y avait un vaillant soldat sur chacun des avant-becs du pont et également un vaillant soldat sur chacun des arrière-becs soit 4 au total. Lors de la construction du pont en métal à une seule pile, le zouave fut reposé sur l'avant-bec de la seule pile, côté amont pour ne pas trop lui changer ses habitudes, par contre il changea de côté se rapprochant de la rive droite. Il ne fut pas reposer côté aval de vaillant soldat, les trois compères furent recyclés dans d'autres lieux.

  • Faab 4 juin 2016 à 15:42
    Et est-ce que quelqu'un a eu l'idée de se demander ce qu'étaient les zouaves ?

    Petit saut temporel 60 ans après la bataille de l'Alma, ils entraient dans la 1ère guerre mondiale, et bien qu'étant de sacrés zouaves ils ne faisaient pas de rap, ce qui leur autorisait d'être à Verdun.

    Extrait Wikipedia sur le 4e régiment de Zouaves : "1916 il prend une part glorieuse à la bataille de Verdun, livre des combats acharnés à la cote 304, à Souville, au bois de Vaux-Chapitre il reçoit sa première citation à l'ordre de l'armée. A la reprise du fort de Douaumont il reçoit sa deuxième citation à l'ordre de l'armée. Il enlève Louvemont et la ferme des Chambrettes et les conserve malgré de furieuses contre-attaques là, il reçoit sa troisième citation à l'ordre de l'armée. Il a perdu les deux tiers de son effectif dans la bataille de Verdun."

    Autres temps, autres moeurs, les métropolitains constituaient une bonne part de ces troupes qui n'avaient pas de souci à porter un uniforme "oriental". Pour l'ambiance : carnet de guerre de Paul Champdavoine au 4e régiment en 1914.

  • tchd 4 juin 2016 à 14:53
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  • Alain Korkos 4 juin 2016 à 13:27

    Suite aux intempéries, toutes les images de cette chronique avaient coulé. Elles ont été repêchées, tout est réparé.

  • poisson 4 juin 2016 à 13:06
    Je m'interroge car je n'ai que des images de points d'interrogation sur fond bleu.


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