Quand cessera-t-on de nous bassiner avec ce satané Saint-Suaire ?

Alain Korkos - - De Rembrandt à Tarzan - 76 commentaires

Le Saint-Suaire de Turin, nous apprend Le Monde, est présenté au public depuis le 19 avril. « Un million de personnes ont déjà réservé leur place pour le voir (…) Il sera exposé, comme il y a cinq ans, dans la cathédrale de la capitale du Piémont, pendant plus de deux mois », précise le quotidien qui reprend là en partie une dépêche AFP. Le suaire de Turin, oui. La plus vieille escroquerie de ce côté-ci du Yang tse Kiang. Quand cessera-t-on de nous seriner avec ce satané Saint-Suaire ?


L'article du Monde, aux apparences de neutralité, renvoie dos à dos partisans et adversaires du tissu peint : « Ce suaire est depuis longtemps l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent. Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 faite en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen Âge, entre 1260 et 1390, mais cette datation est elle-même contestée. »

Sauf qu'il ne s'agit pas d'une datation au carbone 14 mais de trois, effectuées dans les laboratoires du Polytechnicum à Zurich, des universités d'Oxford et de Tucson (Arizona). Toutes trois ont donn&...

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