Prolifération du gravat

Alain Korkos - - De Rembrandt à Tarzan - 30 commentaires

Le chef djihadiste malien Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi, qui comparaît depuis le 22 août devant la Cour pénale internationale de La Haye, a demandé pardon pour avoir ordonné en 2012 la destruction de mausolées antiques de Tombouctou classés au Patrimoine mondial de l'humanité, peut-on lire sur L'Obs,

dans Le Figaro, et ailleurs.

Ces deux journaux affichent, outre la bobine du djihadiste, des captures d'écran d'une vidéo montrant la destruction en cours de l'un de ces mausolées :

Capture d'écran sur le site de L'Obs

Capture d'écran sur le site du Figaro



Et ce sont principalement des gravats que nous voyons, ou plutôt une fabrication active de gravats à coups de pioche (un reportage de France 2 est visible par là). Ailleurs, c'est grâce aux explosifs qu'on crée des gravats. À Palmyre en 2015, par exemple (voir cette précédente chronique).

Photo © Joseph Heid / AFP


Informes et indifférenciés, les gravats se multiplient de nos jour...

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