Marie-Alix 28 février 2017 à 13:07
Juste une remarque au cas où... comme vous ne l'avez pas signalé : dans la Chain of Gossip : la dernière de la chaîne est la première, vu ? C'est une boucle plus qu'une chaîne ...

BIBI 24 février 2017 à 10:50
Une idée de chronique: Tala Madani, peintre iranienne vivant à Los Angeles; pour protester contre le décret de Trump interdisant l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de 7 pays dont l'Iran, le Museum of Modern Art de New-York a exposé des oeuvres d'artistes originaires des 7 pays concernés, dont Tala Madani, qui par ailleurs expose à Montpellier; infos trouvées dans Le Canard enchaîné de cette semaine.
https://www.google.fr/search?q=tala+madani&client=firefox-b-ab&tbm=isch&imgil=x4ilLNEQZkjU_M%253A%253BaohdKvXXzP0PiM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fwww.widewalls.ch%25252Fartist%25252Ftala-madani%25252F&source=iu&pf=m&fir=x4ilLNEQZkjU_M%253A%252CaohdKvXXzP0PiM%252C_&usg=__qVJsq2FYRM27g80_BZ9gr-KW6U8%3D&biw=1280&bih=631&ved=0ahUKEwiS0tSwt6jSAhUE0xQKHRGHAL4QyjcIhwE&ei=kP6vWJLKEYSmU5GOgvAL#imgrc=x4ilLNEQZkjU_M:

Jean-Michel M 24 février 2017 à 08:50
Cher Maitre,


Peut on en savoit plus sur ce fascinant tableau de Rubens ?
Modèle ? Motivation ? Contexte ? Réception à l'époque ?

Merci !

poisson 24 février 2017 à 06:59
À la fin de l'article du guardian:
"both putin and Lenine are named Vladimir"
Encore heureux que tel Boulba, il ne se prénomma pas Tarass, Poutine si on veut pousser la réflexion encore plus loin (loin de toute analyse politique?)

Oblivion 23 février 2017 à 20:13
Je ne comprends pas « Chert voz'mi ! ».

J’ai cogné sur Google qui me propose « chat vomit ».
Mais je ne suis pas sûre que ce soye la bonne interprétation.

sgd (bientôt disponible ) 23 février 2017 à 14:20
Le Faciès humain

Notre âme, ce cloaque ignoré de la sonde,
Transparaît louchement dans le visage humain ;
— Tel un étang sinistre au long d’un vieux chemin
Dissimule sa boue au miroir de son onde.

Si la face de l’homme et de l’eau taciturne
Réfléchit quelquefois des lueurs du dedans,
C’est toujours à travers des lointains très prudents,
Comme un falot perdu dans le brouillard nocturne.

Pour l’esprit souterrain, c’est une carapace
Que ce marbre animé, larmoyant et rieur
Où le souffle enragé du rêve intérieur
Ne se trahit pas plus qu’un soupir dans l’espace.

Peut-être y lirait-on la douleur et la honte
La colère et l’orgueil, la peur et le regret ;
Mais la tentation lui garde son secret,
Et la perversité rarement s’y raconte.

Qui donc a jamais vu les haines endormies,
Les projets assassins, les vices triomphants,
Les luxures de vieux, de vierges et d’enfants,
Sourdre distinctement des physionomies ?

La joue, en devenant tour à tour blême et rouge,
Ne manifeste rien des mystères du cœur ;
La bouche est un Protée indécis et moqueur,
Et l’Énigme revêt la narine qui bouge.

Se rapprochant ou non, battantes ou baissées,
Les paupières, sans doute, ont un jeu préconçu
Sur leur vitrage où doit glisser inaperçu
Le reflet cauteleux des mauvaises pensées.

L’âme écrit seulement ce qu’elle veut écrire
Sur le front jeune ou vieux, limpide ou racorni,
Et ne laisse filtrer qu’un sens indéfini
Dans l’éclair du regard et le pli du sourire.

Elle exerce avec art son guet et sa police
Sur tous les messagers de la sensation,
Et fixe le degré de locomotion
Où devra s’arrêter chaque organe complice.

Calculant sa mimique et dardant sa vitesse,
Elle parcourt les traits, mais sans y déployer
L’ombre des cauchemars qui la font tournoyer
Dans ses bas-fonds d’horreur et de scélératesse.

La strideur de son cri profond et solitaire
N’y fait qu’un roulement d’échos fallacieux ;
Et les lèvres, le front, le nez comme les yeux
S’entendent pour voiler tout ce qu’elle veut taire.

Et l’homme a beau savoir combien le Mal nous ronge,
L’horrible expérience a beau coûter si cher,
À peine surprend-il, sur ce rideau de chair,
Les apparitions informes du mensonge.

Pourtant, il vient une heure où le visage exprime
La rage des démons ou la stupeur des morts,
C’est quand l’Enfer vengeur et divin du remords
Éclaire à fleur de peau les ténèbres du Crime ;

C’est lui qui, du fin fond de cette cave obscure,
Soutire lentement, comme une âcre vapeur,
L’abominable aveu dont la parole a peur,
Et le projette enfin sur toute la figure.

Alors le faciès du coupable qui souffre
Exhibe les poisons de son hideux péché ;
Il mime le forfait si longuement caché
Et répercute un coin le plus noir de son gouffre.

Et contre l’attentat qu’elle crie et proclame
Avec sa flamboyante et froide nudité,
Impitoyablement surgit la Vérité
Sur ce masque imbibé de la sueur de l’âme.

Maurice Rollinat

Revolution 23 février 2017 à 12:49
Intéressant comme souvent. Dommage que ça doive se terminer par une formule bien "pensée conforme" pour surtout évacuer le spectre d'un "poutinisme" éventuel.

DéLecteurdeVraiThé 23 février 2017 à 12:24
"Mais les bobines poutiniennes sont dépourvues de l'humour rockwellien, à mille lieues de la beauté lumineuse de l'homme noir peint par Rubens."

Oui tout à fait
et tomber amoureux de Poutine même littérairement à défaut de littéralement, c'est vraiment mettre la lèche au rang d'un art martial.

Je conseille à tous de voir la dernière émission de John Oliver sur "Putin". J'y trouve non pas seulement mon sentiment sur Poutine, mais un tableau exact de Trump. On y verra leurs bobines défiler et une analyse des plus intelligentes. Je conseille aussi l'avant dernière émission qui montre à quel point le gamin qui joue à la Maison Blanche réagit en fonction des émissions télévisées qu'il a vues le matin.

Môsieur Korkos, vos chroniques se suivent et ne se ressemblent pas sauf au niveau de leur qualité mais je tenais à vous dire que votre énergie à les pondre est un bel exemple pour notre jeunesse. Merci.

tchd 23 février 2017 à 11:21
Euh, c'est vous qui faites ce rapprochement, en nous mettant en garde contre lui ??!!!

Cela me rappelle ceci: "Les philosophes passent leur temps à nous mettre en garde contre des erreurs qu'ils ont eux-mêmes commises"