Erwan 21 janvier 2016 à 19:43
Le bonhomme est d'autant plus anecdotique que l'essentiel des transactions ne se passe plus depuis un bout de temps à la bourse historique de NY mais à Mahwah, New Jersey, où des machines pas très portées sur l'empathie jouent les milliards des fonds de pension à chaque milliseconde.
Mais comme les gens commenceraient peut-être à flipper si on leur disait que la bourse ressemble à ça, on comprend pourquoi les médias choissent plutôt les grimaces de Papy pour leurs photos.

DéLecteurdeVraiThé 21 janvier 2016 à 18:09
Le gugusse n'a de Einstein que la chevelure et l'aspect clownesque qui rappelle la langue tirée mais il est loin d'avoir découvert la Relativité, étant bien ancré dans la réalité, son visage si expressif dit-il que l'on sait selon lui à ses mimiques si l’indice du NYSE a grimpé ou descendu de 400 points.

Voilà l'explication qu'a donnée Einstein à propos de la fameuse photo prise le jour de ses septante deux ans en 1951 : "J’ai toujours eu de la difficulté à accepter l’autorité, et ici, tirer la langue à un photographe qui s’attend sûrement à une pose plus solennelle, cela signifie que l’on refuse de se prêter au jeu de la représentation, que l’on se refuse à livrer une image de soi conforme aux règles du genre."
Cette photo a fait entrer dans la culture populaire le grand savant avec son équation que tout le monde connait telle une formule magique dont on connait la musique.
Mais comme Alain Korkos le dit le clown de Wall Street donne avec ses photos un aspect de cirque à la corbeille d'où sortira la prochaine crise, mais il ne semble nullement affecté par les effets de cette bombe atomique économique, il vient à la NYSE tous les jours et trouve cela excitant, peut-être à cause des lignes à pleine narine dans les salons.

Pendant ce temps-là, Valls et Macron sont allés à Davos dire aux dirigeants du monde économique, du monde tout court, que la France c'est excitant aussi, et eux estiment qu'en effet la France méritent le déplacement mais qu'il faut sans façon s’aligner sur la réalité des pays environnants, salaire à un euro l'heure et tutti quanti.

Ce qui est le plus étonnant, c’est notre impassibilité. Nous sommes comme les compagnons de corbeille de NYSEEinstein, visages sans expression, attendant les résultats des courses tandis que Peter Truchman fait des Ô et des  avec les hauts et les bas.