tchd 4 novembre 2013 à 20:39
Cher Alain Korkos,

J'ai lu dans le journal qu'à Paris, il y avait des trottoirs roulants dans le métro. J'aimerais avoir quelques précisions à ce sujet.
Comptant sur votre érudition.

Jean-Pierre Liégeois, jeune lecteur du Var.

Alain Korkos 4 novembre 2013 à 18:44
Damnaide, âme aille riz-lit démasquaide ?

Eh bien non, car pour une fois les chiffres vont ont enduit d'erreur épaisse !
En effet, le n°1 de Tintin parut le 26 Septembre 1946. A la fin de l'année, le 26 Décembre, nous en étions donc au n°14. Logique.

Après, ça se complique. Suivez bien, armez-vous de votre boulier-calendrier :

La première livraison de l'année 1947, parue le 2 Janvier, portait le n°15.
La deuxième livraison de l'année 1947, parue le 9 Janvier, portait le n°16. C'est celle avec à la une un dessin de Jacobs (E.P.) pour La Guerre des mondes de Wells (H.G.)

Et là, le rédac-chef s'est dit que ça n'allait pas, il ne fallait pas continuer la numérotation mais recommencer au n°1 dès la parution du premier n° de chaque année. Sauf qu'on ne pouvait pas remonter en arrière pour changer la numérotation des deux premières livraisons ! Damnaide ouane mort taille-meuh. C'est ainsi que…

Si les deux premières livraisons de l'année 1947 sont immatriculées 15 et 16, la troisième livraison, parue le 16 Janvier, porta non pas le n°17 mais le n°3.

Dans cette logique, la livraison du 17 Avril 1947, qui compte le dernier épisode de La Guerre des mondes de Wells (H.G.), porte donc le n°16 et côtoie allègrement le n°16 itou du 9 Janvier 1947.

Vous pouvez ranger votre boulier-calendrier, merci de votre attention.

Sebastien Lemar 4 novembre 2013 à 18:12
Bonjour,
Dans votre article s'est glissée une terrible erreur, qui risque de vous valoir un procès des Éditions Moulinsart. En effet vous écrivez: " Le récit de Wells (H.G.) parut en trente épisodes dans le journal Tintin du n°1 (26 Septembre 1946) au n°16 (17 avril 1947)" (c'est moi qui souligne). Or la couverture que vous nous présentez est bien celle du n°16, mais du 9 JANVIER 1947!
Mais ce choix dans la date, que vous avez opéré, n'est pas fortuit. En effet si l'on retire 17 (avril) de 1947 on obtient 1930, soit neuf ans avant l'émission d'Orwell, ce qui n'a pas de sens. Tandis que si l'on prend la bonne date de publication, choisie par E.P. Jacobs, on a 1947 - 9 (janvier) = 1938, juste l'année de la sus-dite émission. Ainsi, Alain Korkos, vous avez, sciemment, chercher à dissimuler la réalité du complot qui, d'évidence, se tramait, d'Orson Wells à E.P. Jacob, et qui devait voir le Professeur Miloch envoyer ses épouvantables météores sur la terre.
Et désormais vous pouvez dire, comme Alcazar: "Caramba! Yé souis démasqué!"

Omikse 4 novembre 2013 à 10:46
Super article, merci !

alain-b 4 novembre 2013 à 10:35
Super kro, one more time.
Si j'osais je citerais cette vieille compilation "Total Invasion" sortie chez Mars Attack Records en 1993 où figurait entre autres cet étrange morceau...

rmara 4 novembre 2013 à 04:48
Bel article et belle documentation sur l'oeuvre d'un grand auteur populaire et ses adaptations tout aussi populaire ... Bravo !

Monsieur X 3 novembre 2013 à 15:58
La version Jacobs est pas mal, mais la version Henrique Alvim Corrêa est assez incroyable. Merci d'avoir fait passer!

Gato 2 novembre 2013 à 22:08
Ça ressemble à la recherche de buzz basé sur du révisionisme.
Merci pour l'article.

yt75 2 novembre 2013 à 21:40
Belle collection d'images !

Curieuse époque où ce qui fait office de mythologie(par ailleurs souvent assez peu ragoutante), est aussi considérée comme "futur possible", et cela avec tout le sérieux qui va avec, "science fiction" et tout ça.

Quand ce qui se passe est surtout cela :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/

Tom- 2 novembre 2013 à 20:18
Avec une suffisance infinie, les hommes allaient de-ci de-là par le monde

Yanne 2 novembre 2013 à 19:40
Une très jolie plongée dans l'illustration de la littérature de Série B.
Ah le bon temps de l'époque où tout était simple, où les combats qu'on livrait étaient ceux du bien, nous, contre le mal.

ReOpen911 2 novembre 2013 à 15:45
Merci pour cet article très complet et plein de références!
C'est toujours un régal!

Assez étonnant que plusieurs articles et surtout un livre soient sortis pour nier les mouvements de paniques alors qu'il suffit de consulter les archives des différents quotidiens pour voir qu'elle fut bien réelle.

Ivoire 2 novembre 2013 à 15:41
Un grand merci à vous Alain. La première fois que j'ai entendu parler de la radio-diffusion par Welles c'était en visionnant un épisode de Cold Case. Et si la série a fidélement reproduit cette soirée, ça a en effet du être un sacré bazar à l'époque.

JREM 2 novembre 2013 à 14:54
Je me souviens du film de Spielberg et des critiques sur la fin qui laissait à désirer,
alors qu'il était fidèle au roman d'H.G. Wells.
J'avais adoré ce film.

IT 2 novembre 2013 à 13:33
Il y a trois jours de cela, je découvrais (avec retard, et grâce à YouTube) l'adaptation musicale de la Guerre des Mondes. Du coup, rechute. Relecture nocturne du deuxième volume du très très élégant League of Extraordinary Gentlemen, où Alan Moore fusionne brillamment ce récit avec d'autres mythes littéraires britanniques, et où O'Neill lui donne une forme graphique renouvelée. Replongée, aussi, dans la science-fiction 1900, de Robida à Verne, et dans notre "steampunk" contemprain, qui reste mon univers visuel préféré.

Autant dire que cette chronique est un rendez-vous inattendu, merci.