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hansolo
Le candidat qui prétendait à chaque fois - quand le nombre de parainnages < 500 n'était pas officiel - qu'il en avait presque le compte (soi disant 490 en 2012) ... En a obtenu cette fois ci ... 15 ... -
Pierre38330
En lisant la presse de sister Theresa, je suis tombé sur cette image de la présentation.
Pas la présentation de Marie, celle du programme du golden boy à sa Brigitte.
En voilà aussi un autre sujet pour vous,maître Korkos…
Faudrait quand même pas qu'on vous laisse partir sans avoir tiré de votre science toute la substantifique moëlle. -
BIBI
En arrière-plan sur leurs affiches les candidats auraient dû mettre des zones commerciales immenses, de grands parkings couverts de bagnoles, des autoroutes, centrales nucléaires, entrepôts de containers, déchetteries, élevages industriels, fermes des mille vaches, une carte montrant la disparition accélérée des terres agricoles 80 000ha bétonnés chaque année, 7 millions d'hectares disparus entre 1970 et 2010...les épandages de pesticides les cultures d'agro-carburants, les accaparements de terres agricoles, la disparition des paysans...Ce serait ainsi conforme aux politiques qu'ils ont menées, au service des multinationales.
Un nouveau livre de Fabrice Nicolino: Ce qui compte vraiment. -
Pierre38330
Bonjour maestro.
La contemplation (sic) de la photo de l'assassiné politique m'amène à vous suggérer une chronique sur la représentation, depuis la plus haute antiquité, des assistances obligées aux discours et éructations de quelques tribuns.
Je suis en effet bouleversifié par les mains croisées "à la footballeur avant le coup franc" d'Eric Woerth et Valérie Pécresse, aux bras croisés de Baroin et aux regards perdus dans le vague (à l'ame) des uns et des autres.
Vous avez quatre heures.
PS (re-sic) j'oubliais la photo. C'est celle de la Une du monde daté de ce jeudi, mais je n'arrive pas à récupérer de lien, honte sur moi. -
Philippe Chery
Après un petit tour sur la toile, une découverte d'actualité autour de "immarcescible" : François Fillon, homme politique de l’année ! -
Tom-
Du bleu blanc rouge et un village, ça vaut inspiration pétainiste ? Vous délirez, Maître K. -
Jean-Michel M
À la réflexion cette affiche de Mitterand est tout simplement répugnante. -
DéLecteurdeVraiThé
Pourquoi la France pays magnifique de nature infinie où l'on peut piqueniquer au bord des routes sans risquer de "trespasser" et voir débouler le propriétaire accompagné de ses chiens, pourquoi cette France considère si mal ses paysans et ses villages en les traitant de péquenots et de cimetières, et pourquoi cette France s'imagine de façon image d’Épinal en lieu de campagne et en maisons autour d'un clocher.
Je n'ai pas mémoire une telle représentation bucolique de la Grande Bretagne et pourtant le paysan est plus hautement considéré et un feuilleton radio comme The Archers qui dure depuis le début des années cinquante donne une représentation respectable du monde rural
Par contre, à la moindre alarme patriotale-nombriliste, tandis que la France sort le coq ou au mieux Jehanne La Pucelle (plutôt moins si l'on considère la fille du cyclope), le Royaume Uni ressort l'invasion Hitlérienne (celle de Napoléon ayant disparue des esprits) comme l'affiche de Ukip contre Cameron basée sur le feuilleton Dad's army avec une subtilité digne du personnage John Clees, les débiles de Ukip ayant remplacé la svastika par le drapeau Européen -
BIBI
Dans Ma part de Gaulois, Magyd Cherfi dit que l'élection de François Mitterrand a déclenché une véritable panique chez ses parents et ceux de leur génération venus d'Algérie : ils n'avaient pas oublié son comportement dans les années 50. Je ne connaissais pas cet aspect de l'élection de 1981. -
Bruanne
Ah, et puis c'est l'occasion de relire une autre chronique encore, de mars 2014, consacrée aux affiches électorales,
elle est ici. -
sgd (bientôt disponible )
Période électorale
On va voter. Paisible assembleur d’hémistiches,
Je reste froid. Mais j’ai l’horreur de ces affiches
Aux tons crus et de leurs grotesques boniments.
Malgré moi, je les lis sur tous les monuments ;
Je compare, écœuré de patois inutile,
La colle du papier et la glaire du style ;
J’y prends même, à la longue, un intérêt réel,
? C’est absurde, ? et veux voir, devant cet arc-en-ciel
D’imprimés dont soudain Paris se bariole,
Lequel de ces sauteurs fait mieux sa cabriole.
Dans mon quartier, voyons ! qui sera député ?
Cet avocat véreux ? ce médecin raté ?
Quand j’y songe, le choix me paraît difficile.
L’un est une canaille, et l’autre un imbécile.
Mais il faut t’obéir, suffrage universel !
Je dois un bulletin à cette boîte à sel
Que le Français, épris du tragique cothurne
Et du style pompier, appelle encore une urne.
C’est plus aveugle et plus bête que le hasard ;
Mon suffrage est l’égal de celui d’un pochard.
Il vaudrait mieux jouer la chose à pile ou face.
Mais enfin c’est ainsi. Que faut-il que je fasse ?
Qui nommer ? L’avocat, format grand-colombier,
Se placarde en vert-pomme et rouge-caroubier,
Et le docteur salit des murailles entières
D’un nom jadis célèbre au fond des pissotières.
Pour qui voter ? Tous les journaux, si je m’abstiens,
Vont me ranger parmi les mauvais citoyens.
Lequel des candidats choisirai-je dimanche ?
En attendant, tous deux me tirent par la manche.
Je me sens raccroché, du matin jusqu’au soir,
Par leur prose publique et qui fait le trottoir,
? Oh ! quel dégoût ! ? et, sur chaque affiche pareille
A la fille de nuit qui vous parle à l’oreille
Et cherche à vous troubler d’un érotique émoi,
Je lis : « Bel électeur, veux-tu monter chez moi ? »
François COPPÉE
"Les Paroles sincères" -
BIBI
Au sujet de Mitterrand: http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1546344,1546991#msg-1546991 (je me cite, une fois n'est pas coutume)