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  • Strumfenberg ( Aloys von ) 15 mai 2015 à 19:15
    Quel plus bel hommage à l'art que le crime !

  • Coin-coin l'Araignée 2·0 15 mai 2015 à 19:10
    Une rançon de 75 000 euros aurait été payée pour récupérer l'œuvre mais cette rumeur n'a jamais été confirmée. Aucune mesure supplémentaire n'a été prise depuis le vol d'Olympia en 2009.

    René Magritte n'aurait pas peint que des faux Picasso, Braque, Ernst ou Chirico. Il aurait aussi fabriqué de la fausse monnaie.

  • Paméla 21 mai 2010 à 08:56
    Je vous souffle le thème de la prochaine chronique cinq tableaux volés à Paris !
    Ça a plus de classe que de n'en voler qu'un seul ! ;-)

  • Totorugo 29 septembre 2009 à 22:14
    Merci pour cette belle chronique.

    Et merci surtout de mentionner le film effectivement extraordinaire de Raoul Ruiz.

  • Ervé 28 septembre 2009 à 18:27
    "René and Georgette Magritte with their dog after the war" est une très belle chanson de Paul Simon, dont je n'ai malheureusement pas retrouvé d'échantillon sur le net.
    René and Georgette without dog, une photo qui prouve que contrairement à ce qu'affirme PG, Georgette n'était pas un thon.

  • Patrice Guyot 28 septembre 2009 à 11:40
    Comme je ne te prends pas pour un con Djac (les cons je suis du même avis qu'Audiard, faut pas leur parler : ça les instruit) je tente une explication en précisant que toute critique est subjective...

    Faisons une expérience : en plein jour allumons un réverbère devant une maison et quelques lumières à l'intérieur... Éloignons nous et observons l'effet produit. Rien, que dalle, ballepeau. Les lumignons sont bien trop faibles pour être visibles. Dont ce que Magritte à fait dans L'Empire de la Lumière c'est de s'affranchir de la réalité en montrant la nuit ET le jour en même temps, ce qui donne un sentiment d'étrangeté, d'irréalité, d'impossibilité qui est la marque même, et l'objet du Surréalisme !

    Maintenant faisons une autre expérience : filons à la plage (si c'est en Espagne on ira à la playa, en Belgique à Knock le Zoute) posons un thon sur le sable, puis posons un improbable coquillage sur le bide du thon.

    Qu'obtenons-nous alors ? Un thon au coquillage, et c'est tout ! Grosse déception...

    La seule consolation c'est que ce dessin sans intérêt, cette peinturlure ratée se prête très bien à la réalisation de canevas pour le coin salon des gens modérément cultivés. Mais des filles à poil avec ou sans coquillage il y en a plein chez les marchands de canevas...

    ***

  • Djac Baweur 27 septembre 2009 à 23:48
    Bé c'est-à-dire que moi, en tant que béotien pictural, j'aimerais bien savoir quels sont les éléments qui font dire que Olympia c'est pas top-top, comparé à, je sais pas moi, l'Empire des Lumières présent dans la chronique, phoregsampeul.

  • Patrice Guyot 27 septembre 2009 à 14:50
    Je suis preneur de :

    * La Vénus d'Urbino par Titien, vers 1538 (premier choix)

    * De Vénus dans Vénus et Mars par Sandro Botticelli, vers 1483 (son merveilleux visage et sa pudique robe blanche m’enchantent…)

    Au choix dans mon salon ou dans mon lit (je ne suis pas bégueule)

    Par ailleurs le portrait de Georgette Magritte, en cours de création, que je ne connaissais pas ne ne semble pas sans intérêt, quand bien même il serait tiré d’une photo… Cette façon de peindre la réalité en cours de construction me plaît assez (il existe de nombreuses illustrations de cette idée, y compris chez Disney ou Tex Avery…) ! La version “Olympia” m’enchante aussi, mais existe-t-elle en canevas pour la fixer sur le mur du salon au dessus de la téloche ?

    J’attendais le coup du kidnapinge de Mona au début du siècle, parce que c’est trop drôle…

    Enfin le poseur de bâche : génial, cet immeuble imaginé comme des rideaux s’ouvrant sur l’œuvre c’est vraiment bien !

    Merci Alain, encore une grande chronique !

    ***

  • Cerise 27 septembre 2009 à 01:18
    c'est une très belle histoire, comme toujours zavec Alain

  • Super Annie 27 septembre 2009 à 00:48
    Très chouette Doc. j'aime beaucoup Magritte pour son onirisme et parfois son horreur (cf. le "viol") et suis désolée du vol. Je n'ai aucune piste et ce n'est pas moi ! Par contre pour les Vermeer qui disparaissent, cherchez du côté des fabriquants de yaourts qui ont déjà piqué La "Laitiere". lol

    Quel puits de science cet Alain Korkos avec toute cette générosité à vouloir partager les trésors de l'histoire de l'art. Biz

  • Anthropia 26 septembre 2009 à 22:38
    Très belle chronique, Alain. J'ai vécu avec la Vénus d'Urbino durant quelques années (enfin une copie). Magnifique.

    Ce qui est curieux, chez certains collectionneurs, c'est qu'ils ont besoin de posséder pour apprécier, mais les musées ne sont-ils pas faits pour qu'on les fréquente et qu'au travers des oeuvres qu'on apprécie on puisse se faire son musée imaginaire ?

    Enfin, moi, je me fais tous les jours mon musée imaginaire sur mon blog et cela me va, on peut même me voler mes clichés, j'm'en fous, tout pour le plaisir.

    http://anthropia.blogg.org

  • Emilie 26 septembre 2009 à 22:05
    "Une copie fut exécutée par Jef Van der Veken en 1945, d'après une photographie en noir et blanc. Restaurateur talentueux, un petit peu faussaire aussi, on soupçonna longtemps Van der Veken d'avoir commis le vol (l'histoire de ce bonhomme est vraiment fabuleuse, mais impossible à raconter ici)."

    Pourquoi ? Oh allez, monsieur Korkos, racontez s'il vous plait !
    ;-)

  • aloko party 26 septembre 2009 à 22:04
    Ce matin, pas de chronique
    Ce midi, pas de chronique
    Alors, j'ai imaginé qu'on avait holdeupé le chroniqueur.
    Mais cette affaire m'a taraudé l'esprit toute la soirée.
    Alors je suis allée ici à tout hasard voir s'il n'y avait pas les empreintes digitales de Foie de canard, de Compunet ou de Pamela... et SURPRISE ! le chroniqueur était en place.

    Je me suis méfiée, je me suis dit, "c'est un faux !".

    Après lecture, relecture,
    Cette évidence : mais, non, c'était bien le vrai, je reconnais la touche, les tons, la lumière...

    Mais où est donc passé Olympia... ? Foie de canard, Compunet, Pamela... ?

  • Fan de canard 26 septembre 2009 à 22:04
    Merci pour cette chronique qui n'en serait pas une, et pas seulement à usage externe.
    J'en deviendrai presque sensible à la peinture.
    J'aimerai savoir m'y noyer de la même manière...
    someday maybiii...

  • sgd (bientôt disponible ) 26 septembre 2009 à 21:40
    Pour illustrer de mots, l'Olympia (celle de Manet, ou la Maja desnuda...)

    La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
    Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
    Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
    Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.

    Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
    Ce monde rayonnant de métal et de pierre
    Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
    Les choses où le son se mêle à la lumière.

    Elle était donc couchée et se laissait aimer,
    Et du haut du divan elle souriait d’aise
    A mon amour profond et doux comme la mer,
    Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

    Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
    D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
    Et la candeur unie à la lubricité
    Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

    Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
    Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
    Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
    Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

    S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
    Pour troubler le repos où mon âme était mise,
    Et pour la déranger du rocher de cristal
    Où, calme et solitaire, elle s’était assise.

    Je croyais voir unis par un nouveau dessin
    Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
    Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
    Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

    Et la lampe s’étant résignée à mourir,
    Comme le foyer seul illuminait la chambre,
    Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
    Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !

    Poèmes de Charles Baudelaire

  • Julot Iglésias 26 septembre 2009 à 20:18
    A ceux qui se demandent pourquoi on vole un tableau invendable, je me permets de suggérer une hypothèse.
    Je ne veux accuser personne, mais ne trouvez-vous pas étrange que le tableau ait été volé un jeudi, ce qui fournit un beau sujet de chronique à un certain Alain K. doit rendre son papier le samedi ?

  • Alain Korkos 26 septembre 2009 à 20:13

    RÉPONSES EN VRAC DU SAMEDI SOIR


    DELPHES : La môme Mona était déjà 'achement célèbre avant qu'on la choure et de nombreux peintres s'en sont inspirés au long des siècles. Le vol n'a fait que remettre une petite couche de notoriété, pas du tout indispensable.
    J'avais pondu, en mars 2008, un article dans le magazine Ça m'intéresse qui s'intitulait Mais pourquoi a-t-elle autant de succès ? Faudrait que je retrouve le fichier Ouorde…
    Pour Munch, ce n'était pas la première fois qu'on piquait cette version du Cri (il y en a quatre. Pareil pour la Madone (qui existe en deux versions, je crois bien). On n'a jamais su comment les flics d'Oslo ont retrouvé les tableaux. Cette histoire de la rivière a couru un moment, oui, il me semble.

    MARC SÉROT : « Ceci n'est pas un hold-up ! »
    Exact ! L'insouciance m'a fait écrire en grand-breton correct et j'en suis désolé, l'erreur a été réparée dans la chronique. Un p'tit chantage à l'assurance, même avec un mauvais Magritte, ça ne mange pas de pain (et un petit pain, en Belgique francophone, ça s'appelle un "pistolet" !)

    PATRICE G. : « C'était donc très con de voler celle-là ! »
    Eh bien non, justement, parce que ce tableau n'était pas du tout protégé alors que ceux du musée Magritte de la place Royale le sont plutôt bien.

    MARCEL V. : Je me revendique à moitié belge, pour des raisons familiales et pas seulement. Mais d'ici à ce que je cause des courses cyclistes, y'a vachement loin ! Et puis écrire Eddy Merques, Merks, Merskx, Merckx du premier coup sans se gourer, c'est impossible. Et puis il n'y a pas de pire supplice que de dessiner des roues de vélo en perspective, avec tous les rayons bien bien comme il faut. Alors non. Van Eyck, Magritte, Bruegel, Franquin, d'accord. Mais Mercs, Mersk, Mersck, jamais.

  • sgd (bientôt disponible ) 26 septembre 2009 à 20:13
    Le point de vue du tonton flingueur

    - Ta Mona, elle m’est sympathique, mais elle commence à me les briser menu avec son sourire d’oie sacrée. Ou elle s’arrête de poser, la Madone, ou je te lui en colle une à lui faire envisager le panorama qu’elle a dans le dos.
    - Calme-toi, Riton, tu te fais du mal.
    - Tiens, si c’était pas la gonzesse à Léo, c’est en plusieurs colis que je te la réexpédierais à Florence et à ses gondoles.
    - Fais zexcuse, Riton, mais sans vouloir te vexer, y’a gourance, les gondoles, c’est Venise, pas Florence.
    - Oh , mais c’est que je vais me le décalquer aussi, le petit singe savant.

    ( Joconde jusqu'à 100 - Hervé Le Tellier ) ou les exercices de style Duddit Monsieur - dans la filiation de Môssieu QUENEAU.

  • LPR 26 septembre 2009 à 17:37
    Bon, un peu de musique : Une Venus oubliee et politiquement incorrecte aujourd'hui, celle qui porte de la fourrure :

    >< Pas l'originale du Velvet Underground, mais la version de Dave Navarro ><

  • bysonne 26 septembre 2009 à 17:36
    Ouf ! ce matin j'ai crû qu'on nous avait volé la chronique. :-)


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