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Sebastien Lemar
Mais c'est Pasqua ! -
sgd (bientôt disponible )
Méditation sur un visage
J’ai douloureusement médité devant vous
Et j’ai pleuré sur vous, vieille dame étrangère,
Qui ne pouviez savoir ma jeunesse légère
Occupée à fixer vos traits pâles et mous.
Je m’étonnais si fort que vous fussiez rieuse,
Moi qui d’abord pensais que vous n’aviez plus rien
Ayant à tout jamais perdu l’unique bien
D’être tentante, d’être étrange et vaporeuse.
La vie est-elle donc moins dure qu’on ne croit,
Puisqu’elle soigne encor comme une bonne mère,
Qu’elle sait égayer cette vieillesse amère
Où tout semblait devoir n’être que morne et froid !
Et pourtant avec quelle épouvante cachée
Je regardais, songeant à la blancheur des lys
De nos âges, la peau ravagée et tachée
De ce masque qui fut jeune femme, jadis !
— Moi qui veux vivre jusqu’au bout ; est-il possible
D’imaginer qu’ainsi je pourrai rire un jour
Lorsque je n’aurai plus ce trésor indicible :
L’audace, la beauté, l’entrain, l’orgueil, l’amour ?...
Lucie Delarue-Mardrus -
Pierre38330
Encoe bravo.
Une question me turlupine cependant.
La duchesse moche a-t-elle des chaussettes archi-moches ?
Si ses chaussettes sont archi-moches, vont-elles sécher plus vite que les chaussettes de l'archiduchesse qui n'est pas moche ?
Nous avons le droit de savoir ! -
tchd
«Peler [les images] comme des oignons pour en trouver le cœur, la substantifique moelle », écrivent les animateurs du Crayon à propos de leurs ateliers d'éducation à l'image. On ne saurait mieux dire.
Vous trouvez ? La métaphore de l'oignon signifie précisément l'absence de cœur: il n'y a que de la peau. Quand on a enlevé la peau, on est confronté au vide. La substantifique moelle du pelage de l'oignon est dans l'acte en lui-même. -
Bruanne
Ah ah ...., va peut-être falloir que les concepteurs de l'atelier en question changent leur corpus, non ?
La maladie en question, ce n'est pas celle des célébrissimes frères de Temps X et la 4ème dimension ?