-
Alain Korkos
ROBERT : Je l'ai dit tout en haut, la peinturlure derrière Wade est une tapisserie, j'ai recherché des infos à son sujet, en vain.
ULYSSE : Keith Haring, tu sais ce que j'en pense, ses petits bonshommes me fatiguent. Cela dit, j'ai quand même été touché par son travail de fresque avec des enfants, son travail dans un hôpital.
Basquiat, lui, il m'émeut jusqu'au plus profond des tripes. Il a mis sa vie dans ses peintures, tout est autobiographique, il a utilisé des tas de moyens différents pour parvenir à ses fins, son travail est très réfléchi malgré les apparences, c'est sublime. -
Compunet
les larmes de Poutine c'est pur, c'est grand, c'est beau comme de l'antique ! (…)
Poutine, coeur d'artichaut, je suppose que cette larme manifeste le bonheur de retrouver ses activités passées où il se démenait entre deux tortures de dissidents, l'épuration du peuple tchétchène et l'assassinat de journalistes militants des droits de l'homme pas franchement pro l'homme-du-KGB!...
la perspective de tout ce bonheur à venir......il s'est sans doute laissé submerger par l'émotion.... -
mamie mon kiki
Les larmes sont parfois délicieuses parce qu’elles déchargent d’un fardeau inutile « afin que notre bonheur soit démultiplié » par cette énergie jubilatoire de la larme. ''J.L.Deconinck''
t'chô. -
Robert·
De qui est l'oeuvre devant laquelle pose Abdoulaye Wade ? (si on peut le savoir..) -
Ervé
"Un enfant de cinq ans pourrait le faire". C'est la réflexion mille fois entendue, faite par des béotiens devant les toiles de peintres abstraits, qui me vient à l'esprit lorsque je contemple les oeuvres de Basquiat.
Keith Haring, un de ses contemporains disparu lui aussi très tôt, me parait infiniment plus créatif.
Je sais qu'Alain ne lui trouve aucun intérêt. Et j'aimerais savoir ce qui le séduit chez Basquiat. -
Super Annie
hello
Poutine me fait trop penser à un héros de James Bond : ce serait presque drole si cette caricature ne dirigeait pas la Russie. Et donc ça me fait penser au Chiffre, personnage ennemi de 007 qui pleurait des larmes de sang. En tous cas, ces quelques larmes on du couter bonbon en budget "oignons", ce type ayant du pleurer la dernière fois en 1975.
Si quelqu'un a une bonne recette de blanquette au passage .... -
joelle lanteri
il ne faut pas oublié et c'est moins romantique que les yeux par le froid qu'il faisait ce soir piquaient tout simplement.mais le récit est excellent c'est une occasion qu'il ne fallait pas vous interdire .Croire aux larmes de poutine c'est une toute autre histoire . -
emilie bouyer
Pourquoi pas cette recette d'un plat national,universel même ,donnée par Victor Hugo dans"L'homme qui rit ":" C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches" ?
Belle chronique en vérité,Alain. -
Robert·
L'homme peint pleure peu..
et comment va le chasseur sachant chasser ? -
Yanne
Le rapprochement des deux images est bienvenu : à se demander si Basquiat n'a pas voulu faire un portrait de Wade un peu à la manière sensible d'Egon Schiele, en tout cas, c'est frappant.
Bravo, Alain, vous faites éclater votre dynamique d'artiste et de liseur d'images magistralement dans cet article. -
pow wow
Le visage du fou de Basquiat, ce serait pas inspiré par lui des fois? -
Mlemaudit
PEndant ce temps Jean Giraud/Mœbius est mort... -
Al Ceste
"ses larmes savamment dosées"
Bien dit.
Surtout que si les yeux pleurent, le sourire rigole.
Sourire de crocodile, comme les larmes de même. -
sgd (bientôt disponible )
Le Roi des Runes vint des collines sauvages.
Tandis qu'il écoutait gronder la sombre mer,
L'ours rugir, et pleurer le bouleau des rivages,
Ses cheveux flamboyaient dans le brouillard amer.
Le Skalde immortel dit : - Quelle fureur t'assiège,
Ô sombre Mer ? Bouleau pensif du cap brumeux,
Pourquoi pleurer ? Vieil Ours vêtu de poil de neige,
De l'aube au soir pourquoi te lamenter comme eux ?
- Roi des Runes ! lui dit l'Arbre au feuillage blême
Qu'un âpre souffle emplit d'un long frissonnement,
Jamais, sous le regard du bienheureux qui l'aime,
Je n'ai vu rayonner la vierge au col charmant.
- Roi des Runes ! jamais, dit la Mer infinie,
Mon sein froid n'a connu la splendeur de l'été.
J'exhale avec horreur ma plainte d'agonie,
Mais joyeuse, au soleil, je n'ai jamais chanté.
- Roi des Runes ! dit l'Ours, hérissant ses poils rudes,
Lui que ronge la faim, le sinistre chasseur ;
Que ne suis-je l'agneau des tièdes solitudes
Qui paît l'herbe embaumée et vit plein de douceur ! -
Et le Skalde immortel prit sa harpe sonore :
Le Chant sacré brisa les neuf sceaux de l'hiver ;
L'Arbre frémit, baigné de rosée et d'aurore ;
Des rires éclatants coururent sur la Mer.
Et le grand Ours charmé se dressa sur ses pattes :
L'amour ravit le cœur du monstre aux yeux sanglants,
Et, par un double flot de larmes écarlates,
Ruissela de tendresse à travers ses poils blancs.
Charles-marie Leconte de Lisle -
cécile clozel
Le chroniqueur est un animal à rythme hebdomadaire (ne parlons pas de l'élevage intensif) qui pond avec une grande régularité des œufs où on trouve toujours bien plus de trucs intéressants (bestiaires et autres choses grandes et magnifiques) que dans les kindersurprises, bien qu'on les trouve aussi en tête de gondole, ce qui n'est que justice. La meilleure race de chroniqueurs (d'après moi, et rustica), descend peu ou prou de La Montagne, et d'Alexandre. Pas le grand, le magnifique. Chez les meilleurs spécimens on retrouve la démarche primesautière du grand ancêtre, et nonobstant son pas ample et régulier de montagnard, fût-ce pour parcourir des paysages maritimes ou muséaux.
et sinon, c'est quoi le tableau derrière Abdoulaye Wade, sur la photo ?