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  • BIBI 31 mars 2016 à 14:58
    J'ai trouvé! ( mieux vaut tard que jamais): pour le petit personnage à gauche du tableau Tripoli, Stéphane Pencréac'h, s'est inspiré du tableau de Pere Borrell del Caso: Escapando de la crítica.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pere_Borrell_del_Caso

  • Faab 28 février 2016 à 09:40
    "On notera que parmi les oeuvres ci-dessus, une seule traite du terrorisme et c'est Paris (11 janvier 2015) de Stéphane Pencréac'h."

    En commentaire de "Décor", Abdessemed commence par "Je suis parti d'Algérie pour fuir le terrorisme", et il ne m'étonnerait pas qu'il considère que ses "Nymphéas" traitent du terrorisme.
    Idem pour "Tombouctou" de Pencréac'h ? Comment les habitants qualifieraient-ils l'occupation jihadiste ?

    Mais il est vrai qu'on pourrait s'interroger sur ce qu'inspire (ou pas) à nos artistes les attentats perpétrés sur notre sol.
    Je parierais qu'il y a eu pléthore de créations aux USA autour du 11 septembre, mais outre la France, a-t-on l'équivalent en Espagne ou au Royaume-Uni après les attentats de Madrid et Londres ?
    Et comment sont ou ont été traités les terrorismes "domestiques", les activismes de l'ETA en Espagne ou de l'IRA en Irlande/U.-K. ?
    A priori, ça doit être plus compliqué, la signification des actes variant d'un camp à l'autre comme avec les portraits de "martyrs" en Palestine, Liban etc. (dans le genre Controversial Bloody Sunday painting back in Belfast ou controversial new mural in North Belfast).

    Au passage, dans le style narratif "naïf", une photo venue d'Indonésie : bras de fer Bush/Ben Laden, avec autour ce qui semble des peintures/caricatures politico-critiques ("koruptur" écrit sur celui d'en bas).
    Cadres avec dorures, y aurait-il là-bas des gens qui accrochent ça dans leur salon ?

    P.S. : et n'oublions pas que les peintres peuvent aussi être chefs de guerre, Hitler bien sûr, mais aussi le grand portraitiste contemporain G.W.B. Jr.

  • BIBI 27 février 2016 à 22:00
    L'art ne reproduit pas le visible, il le rend visible. Paul Klee.
    Mais qui rend visible un artiste et son travail?

  • BIBI 27 février 2016 à 20:12
    La littérature me semble-t-il se prête mieux à la diffusion de la dénonciation ; exemple le goulag; de nombreux livres sont connus de tous; mais y-a-t-il un seul tableau? Il en a sans doute été peints, mais il est plus facile d'écrire en passant inaperçu que de peindre, et plus facile( ou moins difficile) de faire connaître son travail pour un écrivain.

    Il y a quelques années, un article paru dans Télérama ( ( février 2008) sur le musée de Noukous.
    http://www.telerama.fr/divers/25220-les_tresors_de_ouzbekistan.php
    Et l'un des artistes:
    http://camposyruedos2.blogspot.fr/2008/02/le-taureau-de-lysenko.html

  • BIBI 27 février 2016 à 19:32
    i]L'art ne reproduit pas le visible, il le rend visible. Paul Klee.
    Je fais ma maligne car je viens de le lire dans un ouvrage sur Paul Klee que j'ai emprunté à la bibliothèque municipale, dans l'espoir d'y trouver une reproduction d'un tableau évoqué dans une précédente chronique de Maître Alain, mais vaine quête, il n'y est pas ce tableau.
    (Réponse à Petit-saconnex.)

  • petit - saconnex 27 février 2016 à 18:38
    Un très passionnant article ,merci . Je ne connaissais aucun de ces artistes qui donnent à réfléchir et à voir. L'artiste donne voir et comprendre ce que parfois nous ne voulons pas voir.

  • DéLecteurdeVraiThé 27 février 2016 à 18:05
    Les corps mutilés, torturés de Francis Bacon

    Mais même les nazis devant le Guernica de Picasso n'ont rien changé de leur folie

    Les visiteurs des expositions sortent de là émus mais la réalité est toujours lointaine

    Au pire on s'accoutume et dans les murs en ruines de Homs on se marie et fait des projets d'avenir

    Une des 3 tapisseries sur le motif du tableau de Guernica est dans le musée Unterlinden de Colmar magnifiquement rénové et remanié et agrandi par les architectes Suisses De Meuron et Herzog. Et cette tapisserie jouxte à une quarantaine de mètres et plusieurs siècles de distance le triptyque de Grünewald où l'on voit un Christ au corps mutilé jusqu'à la moindre parcelle de peau. Et ce triptyque fut commandé pour le couvent d’Issenheim où l'on soignait les malades atteints du feu sacré qui mutilait la peau jusqu’à la moindre parcelle.

  • Monsieur X 27 février 2016 à 17:45
    Toujours intéressant et riche. Maintenant je vais dire un truc que je ne devrais pas, mais après avoir vérifié sur une image en haute résolution,
    http://i.huffpost.com/gen/1737129/original.jpg
    ça me saute vraiment à la bouche:

    Ca ne m'embête pas que Stéphane Pencréac'h s'exprime, par contre il devrait à mon sens oublier la peinture, ou alors s'y former. On peut encore discuter si oui ou non le message porté a un apport réel sur le ressenti de gens sans prétentions artistiques, mais sans le moindre gout pour la peinture, un simple croquis sur une nappe reste plus efficace à tout point de vue. Est il bien raisonnable de mobiliser autant de pigment et de m² en ayant si peu envie d'en faire bon usage.

  • sgd (bientôt disponible ) 27 février 2016 à 17:23
    C’est moi-même, Terreur, c’est moi-même

    Les rêves échoués desséchés font au ras de la gueule des
    rivières
    de formidables tas d’ossements muets
    les espoirs trop rapides rampent scrupuleusement
    en serpents apprivoisés
    on ne part pas on ne part jamais
    pour ma part en île je me suis arrêté fidèle
    debout comme le prêtre Jehan un peu de biais sur la mer
    et sculpté au niveau du museau des vagues et de la fiente
    des oiseaux
    choses choses c’est à vous que je donne
    ma folle face de violence déchirée dans les profondeurs
    du tourbillon
    ma face tendre d’anses fragiles où tiédissent les lymphes
    c’est moi-même terreur c’est moi-même
    le frère de ce volcan qui certain sans mot dire
    rumine un je ne sais quoi de sûr
    et le passage aussi pour les oiseaux du vent
    qui s’arrêtent souvent s’endormir une saison
    c’est toi-même douceur c’est toi-même
    traversé de l’épée éternelle
    et tout le jour avançant
    marqué du fer rouge de choses sombrées
    et du soleil remémoré

    Aimé Césaire
    Ferrements

  • Robert· 27 février 2016 à 17:22
    Merci pour ces découvertes. Pour moi c'en sont toutes.


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