ASI Lite
  • Articles
  • Émissions
  • Chroniques
  • Connexion

Pour accéder à la totalité du contenu vous devez vous connecter avec vos identifiants à Arrêt sur Images.
Pour des raisons de sécurité cet accès est restreint pour le moment. Demandez la procédure à l'auteur, François.

  • Bruanne 24 mars 2016 à 22:24
    Ah, y'a des gens qui font ça ?!
    Je découvre tout à fait ce genre de pratique.
    Qui me parait complètement ... exotique tendance extra-terrestre, mais apparemment ça a l'air très pratiqué.

    Je ne comprends pas du tout quel "bénéfice" on peut trouver à effacer quelq'uun d'une photo. Comme les gens qui mettent leur montre 5 minutes en avance dans l'intention de se bluffer eux-mêmes pour éviter les retards ... c'est des trucs de Shadocks, non ?

    Etrange, vraiment

  • Jean-Michel M 24 mars 2016 à 22:18
    Je vous trouve bien indulgents avec les effaceurs.
    Effacer n'est-ce pas aussi réécrire l'histoire ?
    On pourra en profiter pour digresser sur les effacements politiques (Staline, etc).

  • DéLecteurdeVraiThé 24 mars 2016 à 21:18
    Beaucoup aimé le court-métrage de France 3 mis en lien.

    Les livres ne se jettent pas. On a le plus grand mal à se défaire d'un livre même le plus grand navet. Le culte de l'écrit. Avec le numérique l'affaire est plus facile.

    Aux livres faut ajouter les photos. Comment jeter une photo, faire disparaître un être. A la limite en perdant la photo sous une tonne d'autres documents que l'on ne regardera pas de sitôt.
    Alors encore moins éradiquer un visage et rester ainsi avec la marque du sentiment qui a conduit à le faire, que l'on retrouve visible chaque fois qu'on regarde cette photo. Retrouver l'absence en négatif. Comment peut-on ?
    A la limite, on peut avoir le sentiment de vouloir soi-même se faire disparaître de certaines photos en n'aimant pas une représentation de soi. Ou tel Bismuth se faire photoshopper un bourrelet, une calvitie.
    Mais faire disparaître un autre comme les services de propagande....

  • BIBI 24 mars 2016 à 18:32
    Une femme effacée, une femme qui s"effaçait elle-même, se décapitant sur la photo.

  • sgd (bientôt disponible ) 24 mars 2016 à 18:06
    Je contemple souvent le ciel de ma mémoire

    Le temps efface tout comme effacent les vagues
    Les travaux des enfants sur le sable aplani
    Nous oublierons ces mots si précis et si vagues
    Derrière qui chacun nous sentions l'infini.

    Le temps efface tout il n'éteint pas les yeux
    Qu'ils soient d'opale ou d'étoile ou d'eau claire
    Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire
    Ils brûleront pour nous d'un feu triste ou joyeux.

    Les uns joyaux volés de leur écrin vivant
    Jetteront dans mon coeur leurs durs reflets de pierre
    Comme au jour où sertis, scellés dans la paupière
    Ils luisaient d'un éclat précieux et décevant.

    D'autres doux feux ravis encor par Prométhée
    Étincelle d'amour qui brillait dans leurs yeux
    Pour notre cher tourment nous l'avons emportée
    Clartés trop pures ou bijoux trop précieux.

    Constellez à jamais le ciel de ma mémoire
    Inextinguibles yeux de celles que j'aimai
    Rêvez comme des morts, luisez comme des gloires
    Mon coeur sera brillant comme une nuit de Mai.

    L'oubli comme une brume efface les visages
    Les gestes adorés au divin autrefois,
    Par qui nous fûmes fous, par qui nous fûmes sages
    Charmes d'égarement et symboles de foi.

    Le temps efface tout l'intimité des soirs
    Mes deux mains dans son cou vierge comme la neige
    Ses regards caressants mes nerfs comme un arpège
    Le printemps secouant sur nous ses encensoirs.

    D'autres, les yeux pourtant d'une joyeuse femme,
    Ainsi que des chagrins étaient vastes et noirs
    Épouvante des nuits et mystère des soirs
    Entre ces cils charmants tenait toute son âme

    Et son coeur était vain comme un regard joyeux.
    D'autres comme la mer si changeante et si douce
    Nous égaraient vers l'âme enfouie en ses yeux
    Comme en ces soirs marins où l'inconnu nous pousse.

    Mer des yeux sur tes eaux claires nous naviguâmes
    Le désir gonflait nos voiles si rapiécées
    Nous partions oublieux des tempêtes passées
    Sur les regards à la découverte des âmes.

    Tant de regards divers, les âmes si pareilles
    Vieux prisonniers des yeux nous sommes bien déçus
    Nous aurions dû rester à dormir sous la treille
    Mais vous seriez parti même eussiez-vous tout su

    Pour avoir dans le coeur ces yeux pleins de promesses
    Comme une mer le soir rêveuse de soleil
    Vous avez accompli d'inutiles prouesses
    Pour atteindre au pays de rêve qui, vermeil,

    Se lamentait d'extase au-delà des eaux vraies
    Sous l'arche sainte d'un nuage cru prophète
    Mais il est doux d'avoir pour un rêve ces plaies
    Et votre souvenir brille comme une fête.

    Marcel Proust

  • gripho 24 mars 2016 à 17:40
    Pff... Impossible de regarder la vidéo en replay sur le site de France 3 avec mon téléphone Android, par contre les pubs avant la vidéo pas de problème !

  • grrrz 24 mars 2016 à 15:26
    quelque chose en commun avec le film "Irène" de Alain Cavalier. Une enquête personnel à travers les choses et les lieux, sur les traces d'une histoire encore bien vivante elle.
    http://www.dailymotion.com/video/xat0ay_irene-bande-annonce-du-film_shortfilms

  • Julot Iglésias 24 mars 2016 à 14:47
    Quelque chose me dit, Alain, que vous avez reconnu l'appareil photo qui sert à faire la démonstration de la disparition du personnage au tirage.
    J'en ai possédé un autrefois, que ma mère avait acquis avec des tickets du Casino de mon quartier.


Dossiers - Thèmes - Auteurs

Ce site open-source affiche les contenus d'Arrêt sur images d'une manière optimisé sur mobile. Non affilié à Arrêt sur images. Créé par @francois2metz. Voici la documentation de l'API.