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  • pompastel 22 août 2012 à 23:11
    Tiens, Alain, un petit détour par ici pour signaler un article publié aujourd'hui, qui me semble témoigner d'une crainte pas très éloignée de celle exprimée dans votre article :
    Auschwitz est devenu le parfait contre-exemple du travail de mémoire.
    http://www.marianne2.fr/Auschwitz-symbole-de-l-holocauste-tourisme_a221856.html

    Avec, au passage, une allusion aux questions de la responsabilité et de l'engagement individuels :
    Surpris par le nombre de villages ou bourgades environnantes, vous osez poser la question qui fâche, à savoir celle de l’attitude de la population locale durant le Seconde Guerre mondiale. Subitement, le ton monte d’un cran et vous avez droit à la remarque suivante : « que vouliez-vous qu’ils fassent » ? Sur quoi, poli, vous répondez : « donner des informations à la résistance »

  • Youri Llygotme 22 août 2012 à 16:40
    Il y a aussi la biographie romancée du commandant d'Auschwitz du bon écrivain Robert Merle
    La mort est mon métier

    existe en Folio

  • GPeillon 21 août 2012 à 18:47
    Encore félécitations pour ce décryptage passionnant. Pour ceux que cela ne rebute pas, j'invite à lire (livre difficile à trouver) Au fond des ténébres de la journaliste Gitta Sereny (Denoël, 1974 et 1975). Il s'agit de l'examen de conscience de Franz Stangl, ancien commandant du camp de Treblinka. Et puis bien entendu, comme complément incontournable, Un si fragile vernis d'humanité de Michel Terestchenko (La découverte, 2005, 2007), qui donne une lecture pédagogique et instructive sur cette banalité du mal (et du bien).

  • bysonne 21 août 2012 à 11:42
    Merci pour cette chronique Alain K. Merci pour ton érudition, ta culture, ton partage, ton humilité. Définitivement je vois les images autrement, c'est-à-dire, je les VOIS tout simplement. Grâce à toi je progresserai encore. Non, non, je ne fayote pas :) Je suis toujours entièrement sincère. :-)))

  • petit - saconnex 21 août 2012 à 09:56
    Une admirable chronique.merci

  • poisson 19 août 2012 à 20:51
    La discussion est partie sur du assez pointu...
    J'ai pensé un truc. Pas aussi élevé niveau Histoire, je sais.
    Mais on ressort parfois tantôt des christs, tantôt des formes symboles universels, tantôt des images bibliques, pour expliquer que des images nous fascinent plus que d'autres.
    Les réminiscences auxquelles on peut en appeler pour cette photo haut les mains ne sont pas autant les bienvenues. Non vraiment. L'humour d'écorché à la Gainsbourg, qui sied mal quand on n'est pas écorché, est exclus d'office.
    Pourtant qui peut être sûr qu'elles ne jouent aucun rôle, ses sous images?

  • Youri Llygotme 19 août 2012 à 12:02
    Remarquable et utile chronique.

    PS: Es gibt keinen jüdischen Wohnbezirk in Warschau mehr! (Il n’y a plus de zone de résidence juive à Varsovie!)…
    Petite remarque, si j'ose: le mot "résidence" n'est pas faux mais il me semble que "zone d'habitation" serait plus approprié.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 18 août 2012 à 19:55

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Varlin 18 août 2012 à 17:33

    Au lendemain de la guerre, on ne publiait pas ce genre d'images. L'heure était alors à la célébration des résistants et si l'on évoquait les victimes des camps d'extermination, c'était pour se demander pourquoi tous ces gens s'étaient laissés conduire à l'abattoir tels des moutons.


    Ce genre de questionnement, hélas, a perduré. Je me souviens que lors du procès Papon, cette vieille baderne de Maurice Druon (oui, le co-auteur du chant des partisans), témoin de moralité de Papon, a dit à la barre à peu près la même chose en évoquant, en parlant des déportés, "les juifs passifs, comme des brebis offertes au sacrificateur". Autrement dit, en substance, "nous, nous étions Résistants, tandis que les Juifs..."
    Je me souviens que ce jour là, plusieurs parties civiles, écœurées, ont quitté la salle d'audience.

  • Julien D. 18 août 2012 à 14:24
    A écouter la rediffusion, ce jour, d'un numéro de Répliques qu'Alain Finkielkraut a consacré au procès Eichmann.
    A lire aussi, "Entretiens avec le bourreau", de K. Moczarski, livre à partir d'entretiens que l'auteur, résistant polonais de l'armée intérieure, eu avec Stroop en personne au fil de 9 mois passés ensemble en prison.

  • Hélène KHODOSS 18 août 2012 à 14:07
    Merci pour cet article. Le livre de Frédéric Rousseau est passionnant, cela me donne envie de le relire.

  • sgd (bientôt disponible ) 18 août 2012 à 12:00
    Pourquoi m'enfermerai-je
    dans cette image de moi
    qu'ils voudraient pétrifier ?
    pitié je dis pitié !
    j'étouffe dans le ghetto de l'exotisme

    non je ne suis pas cette idole
    d'ébène
    humant l'encens profane
    qu'on brûle
    dans les musées de l'exotisme

    je ne suis pas ce cannibale
    de foire
    roulant des prunelles d'ivoire
    pour le frisson des gosses

    si je pousse le cri
    qui me brûle la gorge
    c'est que mon ventre bout
    de la faim de mes frères

    et si parfois je hurle ma souffrance
    c'est que j'ai l'orteil pris
    sous la botte des autres

    le rossignol chante sur plusieurs notes
    finies mes complaintes monocordes !

    je ne suis pas l'acteur
    tout barbouillé de suie
    qui sanglote sa peine
    bras levés vers le ciel
    sous l'œil des caméras

    je ne suis pas non plus
    statue figée du révolté
    ou de la damnation
    je suis bête vivante
    bête de proie
    toujours prête à bondir

    à bondir sur la vie
    qui se moque des morts
    à bondir sur la joie
    qui n'a pas de passeport
    à bondir sur l'amour
    qui passe devant ma porte

    je dirai Beethoven
    sourd
    au milieu des tumultes
    car c'est pour moi
    pour moi qui peux mieux le comprendre
    qu'il déchaîne ses orages

    je chanterai Rimbaud
    qui voulut se faire nègre pour mieux parler aux hommes
    le langage des genèses

    et je louerai Matisse
    et Braque et Picasso
    d'avoir su retrouver sous la rigidité
    des formes élémentales
    le vieux secret des rythmes
    qui font chanter la vie

    oui j'exalterai l'homme
    tous les hommes
    j'irai à eux
    le cœur plein de chansons
    les mains lourdes
    d'amitié
    car ils sont faits à mon image

    Guy Tirolien

  • Compunet 18 août 2012 à 10:10
    "....Les Allemands guettaient du haut des miradors
    La lune se taisait comme vous vous taisiez
    En regardant au loin, en regardant dehors
    Votre chair était tendre à leurs chiens policiers..."


    incroyable histoire que celle de la photo de ce petit garçon utilisée avant tout par un obéissant général de la Waffen SS pour démontrer l'"efficacité de son travail à vider le ghetto de ses Juifs indésirables" !!!..
    ...rapport qui ne cherche sans doute qu'à mettre en place le protocole le plus rapide et le plus profitable à l'organisation nazie pour appliquer la solution finale prévue par un des plus grands criminels de l'Histoire !...

    reste l'histoire de millions de Juifs, homosexuels, malades mentaux,... exterminés par des hommes et des femmes obéissants, exterminés méthodiquement, scrupuleusement, photos à l'appui, à l'injonction d'un seul qui a fini planqué dans son bunker parce qu'il n'a pas eu le courage d'affronter l'Histoire !

    le parcours de cette photo est très émouvant : pour le peuple allemand en mai 1943 elle devait prouver l'"efficacité" de ses fonctionnaires à la solde, aujourd'hui elle n'est que la preuve de leur monstruosité !..
    reste une question à laquelle personne ne peut répondre : comment des milliers d'hommes et de femmes ont pu commettre autant de crimes à la chaîne et en si peu de temps sans se poser la moindre question sur leurs actes si ce n'est celle de leur "efficacité" ?!...

    merci m'sieur Korkos pour ce rappel salutaire..

    nb : je me permets cet autre rappel car la barbarie pourrait bien démarrer par ce genre de jugement : "Les Pussy Riots condamnées à deux ans de camps pour vandalisme !...
    en 1933 Hitler avait été empêché d'exterminer les malades mentaux parce que le Vatican avait eu pitié d'eux ?!
    aucune chance pour les les Orthodoxes de Russie, graissés jusqu'à l'os par le machiavélique Poutine, prennent la défense de la liberté d'expression et des artistes en Russie : bien trop corrompus eux mêmes !!
    la Russie pourrait bien devenir un immense goulag sous Poutine....
    mais mais mais...on me dit qu'il a été élu démocratiquement ???
    ah oui c'est vrai, comme d'autres avant lui qui ont exterminé en toute légalité sur leur territoire parce qu'"élus démocratiquement" !...

  • pompastel 18 août 2012 à 09:39
    De même, aucun élément ne permet de dater sans aucun doute possible celle de l'enfant juif.

    Absence de l'étoile jaune telle qu'on se la représente généralement, mais brassard (avec étoile bleue - ou jaune pour les juifs allemands -) : je me rappelle que ce détail (possible repère chronologique) contribuait à la polémique concernant la datation.

    Je souligne en passant ce détail parce qu'il me semble lié à votre conclusion une icône devenue invisible: il se pourrait bien que de nombreuses personnes décrivant ce cliché de mémoire préciseraient en toute bonne foi que l'enfant a une étoile jaune sur la poitrine.


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