Le pape à l'enfant, ou l'art de la propagande improvisée

Alain Korkos - - De Rembrandt à Tarzan - 8 commentaires

(ou presque)

C'est Le Figaro qui narre l'anecdote : le pape François se produisait samedi dernier sur la place Saint-Pierre de Rome. Des enfants, qui avaient été invités sur scène, durent la quitter avant que le chef de l'église catholique n'entame son discours. Mais l'un d'eux résista, refusa, et finit par se retrouver assis dans le fauteuil papal (sans qu'on sache vraiment s'il s'y est installé tout seul ou si on l'a posé là comme le prétend l'abbé Grosjean, responsable du touite ci-dessous ; quant à la vidéo proposée par Le Figaro, elle s'interrompt avant cet instant décisif).


Pourquoi a-t-il pu rester sur scène, assis dans le fauteuil du pape ? D'abord parce que ça aurait fait mauvais genre de le balancer dans la foule au bas de la scène comme un vulgaire chanteur rock sous acide. Et ensuite parce que cette image est éminemment christique : c'est l'enfant Jésus, dont le pape est chargé de nous rappeler le message, qui est assis sur le trône du roi Salomon. C'est sa mission, au pape. Il l'a acceptée. Alors on ne va surtout pas virer ce marmot à grands coups de crosse dans le train, non. Surtout pas. Il colle trop bien à la mythologie catholique.

Pourtant, d'habitude, l'enfant Jésus n'a pas droit au trône. Il est toujours accompagn&e...

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