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Diogene
A propos de fleurs, de plantes et de guerre.
En relisant cet article et notamment les passages sur les champs de coquelicots, il m'est revenu à l'esprit une histoire.
Le titre du film "The wind that shakes the barley" fait référence à une ballade irlandaise éponyme.
Traduit en français cela donne: "Le vent qui secoue l'orge".
Le nom vient du fait que les soldats irlandais, lors de la révolte de 1798, emportait souvent de l'orge comme nourriture. Lorsqu'ils mourraient au combat mais n'étaient pas enterrés dans une tombe, l'orge finissait par germer. On retrouvait ainsi dans les champs des plants d'orge qui correspondaient à l'endroit où le soldat était mort. -
vpl
Puisqu'on parle de Muguet et de Mayol, c'est l'occasion de signaler que le Rugby Club de Toulon a du muguet sur son blason, club qui joue au Stade... Félix Mayol, stade offert à la ville de Toulon par ce même Félix Mayol ! -
Jeanne Vallet
Curieux car les églantines ne sont pas rouges mais blanc-rosé (cf. par exemple les images de l'article de wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_canina) et les dessins illustrant cette fleur dans l'article ne représente pas une églantine (même si je ne vois pas bien de quelle espèce il s'agit).
Jeanne, botaniste -
cécile clozel
il y avait tant de muguet... -
alain-b
Passionnante chronique qui nous fait voyager d'Angleterre au Portugal.
L'occasion d'écouter ce groupe portugais s'exprimant en anglais http://www.youtube.com/watch?v=RhU7H-QV-3U -
sgd (bientôt disponible )
C’est la reine des hirondelles
Qui porte collier de bluets,
Bluets des champs et des javelles,
Bluets.
C’est la reine des hirondelles
Qui s’éclaire avec des chandelles
Et des bluets.
Robert Desnos -
sgd (bientôt disponible )
Les lilas et les roses
O mois des floraisons mois des métamorphoses
Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés
Je n’oublierai jamais l’illusion tragique
Le cortège les cris la foule et le soleil
Les chars chargés d’amour les dons de la Belgique
L’air qui tremble et la route à ce bourdon d’abeilles
Le triomphe imprudent qui prime la querelle
Le sang que préfigure en carmin le baiser
Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
Entourés de lilas par un peuple grisé
Je n’oublierai jamais les jardins de la France
Semblables aux missels des siècles disparus
Ni le trouble des soirs l’énigme du silence
Les roses tout le long du chemin parcouru
Le démenti des fleurs au vent de la panique
Aux soldats qui passaient sur l’aile de la peur
Aux vélos délirants aux canons ironiques
Au pitoyable accoutrement des faux campeurs
Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d’images
Me ramène toujours au même point d’arrêt
A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
Une villa normande au bord de la forêt
Tout se tait L’ennemi dans l’ombre se repose
On nous a dit ce soir que Paris s’est rendu
Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
Et ni les deux amours que nous avons perdus
Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l’ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l’incendie au loin roses d’Anjou
Louis Aragon, Le Crève-coeur, 1941 -
Robert·
Mouloudji