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  • Françoise Curtet 5 septembre 2016 à 18:37
    Merci Alain Korkos pour la séquence calligraphie éphèmere. J'ai vu cela à Hangzou sur une esplanade, au milieu du bruit, des gens qui passent... Je ne savais pas que c'était un art et qu'il portait un nom. Bon je m'en doutais un peu, on est en Chine quand même. A ce propos, ça me rappelle une scène du film Hero où des moines apprentis et l'un des "héros" aussi calligraphient avec un bâton sur du sable (et sous une pluie de flèches...)

  • BIBI 5 septembre 2016 à 17:46
    Dans Le Temps des Gitans de Kusturica, lors d'une fête, des fagots posés sur de petits radeaux brûlent en avançant sur le fleuve le long duquel se déroule la fête.

  • Alain Korkos 5 septembre 2016 à 16:46

    Pour les ceusses qui voudraient voir brûler la maquette flottante de Londres 1666, c'est par ici : Watch It Burn.

  • poisson 5 septembre 2016 à 11:47
    L'art éphémère ne se peut.
    On l'aime, il nous attire, nous sidère. Mais soudain une main qui sort de l'eau, une feuille qui volète hors du feu, vite on l'attrape sans réfléchir. Non, on ne la remet pas dans l'âtre et oui, on espère sortir la tête ou tout, le mieux possible: un musée du street art, des cartes postales et des livres des oeuvres de Christo, etc.
    Même nos sculptures de sable que la marée recouvre, je n'ai pas pu résister, clic une photo. Justement au moment où la mer est arrivé et que ça commence à finir. Le goût des vestiges est puissant.
    L'art éphémère nous révèle la force du besoin de pérennité.

    Et comble du paradoxe de "la mort c'est la vie", l'art éphémère nous révèle la force du besoin de détruire.
    Le présent des villes, Paris entre autres, est un gros besoin de destruction du vieux, faite place aux architectes contemporains. Pas étonnant que l'on ricane du tragique d'un incendie. Car commémorer ainsi l'incendie de Londres est pour moi ricanant. En faire une sorte de feu festif, style Saint Jean ou autres, glorifiant la renaissance, le nouveau départ, le recommencement, les saisons, c'est un détournement des faits.
    Comme dire "Haussmann a eu bien raison ou Violet Leduc a sauvé des monuments" (sauvé de quoi?), cela conforte Hidalgo & co, la destruction des serres d'Auteuil, de Boucicaut, le cimentage du Louvre médiéval, de ceci, de cela. Faite place, brûlons!

  • sgd (bientôt disponible ) 3 septembre 2016 à 21:04
    Parfait

    Un miracle de sable fin
    Transperce les feuilles les fleurs
    Éclôt dans les fruits
    Et comble les ombres

    Tout est enfin divisé
    Tout se déforme et se perd
    Tout se brise et disparaît
    La mort sans conséquences

    Enfin
    La lumière n’a plus la nature
    Ventilateur gourmand étoile de chaleur
    Elle abandonne les couleurs
    Elle abandonne son visage

    Aveugle silencieuse
    Elle est partout semblable et vide.

    Paul ÉLUARD

  • DéLecteurdeVraiThé 3 septembre 2016 à 15:07
    Les doubles 6 ont imprégnés l'histoire britannique
    1066 la date de la bataille de Hastings
    1666 la date de l'enflammement de Londres
    1966 dernier concert des Beatles

    Drôle d'idée que cette maquette à enflammer avec cette retransmission en direct. Décidément, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et nous ramène aux musées des horreurs du XIXème siècle. Quelle chance que pour les 350ème anniversaire de la Grande peste qui ravagea Londres en 1665 nous n'ayons pas eu une commémoration avec des éclosions de peste bubonique en direct. Et quelle chance que pour le 50ème anniversaire du Blitz nous n'ayons pas eu des destructions en direct par des repros de V2.

    Parlant de mandalas et autres œuvres éphémères, certaines tribus installées le long des rivages construisent sur les plages avec une patience d'ange des édifices de sable qui ne durent même pas ce que durent les roses et sont emportés par la marée. Y a-t-il une signification cachée ?

  • Yanne 3 septembre 2016 à 14:11
    Je ne sais pas si vous vous souvenez de ça, mais j'ai connu quand j'étais petite en Bretagne une fête au printemps qui s'appelait la fête-dieu, où toute la communauté catholique se retrouvait en défilant dans les rues. Les enfants étaient dans des tenues bleues assez extravagantes, et nous répandions des pétales de fleurs que nous prélevions dans des petits paniers assortis à nos tenues.
    On a arrêté cette fête au début des années 60, parce qu'il y avait un problème avec les voitures.

    Parce qu'en effet, mon grand-père me racontait que dans son village, avant la procession, on décorait les routes avec de grands dessins en pétales de fleurs qui se succédaient sur tout le chemin de la procession. Il se rappelait qu'il y avait des spécialistes qui faisaient des dessins magnifiques, et qui n'hésitaient pas à occuper des heures et des heures, si ce n'est des jours pour les faire. Et c'est la procession qui dispersait ces dessins, dont les pétales occupaient toute la chaussée.
    J'ai toujours pensé que ça correspondait à de très vieilles fêtes païennes de la fertilité, relatives à la spiritualité, pour célébrer la fin du printemps, la futilité des apparences, et le passage à une nouvelle partie du cycle.

    J'ai vu sur Wikipédia que ces fêtes étaient encore célébrées dans le Latium et en Ombrie en Italie.

  • Ervé 3 septembre 2016 à 13:15
    Un témoin privilégié du Burning Man 2012.


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