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Jean-François Armengaud
Mais dîtes moi, le docteur Wilson, que fait-il exactement?
Il serait pas en train de rouler des cigarettes qui font rire et donnent le vertige?
On aurait alors en un seul plan l'action et la réaction... -
Damien
Je viens à l'instant de tomber sur une note de David Abiker. Il y signale la ressemblance entre les logos d'Evian (eau) et d'Annecy (JO). Flagrant, non ? -
Claire L.
Ahhhh. Merci. Ça fait plaisir de lire des papiers comme ça. -
Natalie BERAUD
Excellente cette chronique.
Que du bonheur.
Comme d'hab.
Merci -
Elsa PAPIN
Ouh la la, vais-je pouvoir spirographer tranquillement (j'avais oublié mon activité préférée de CE1 !!!!) avec tous ces films à voir : je retrouve mon taupehiléven dans les citations - et j'ai récupéré aujourd'hui les épisodes manquants de Dr House... -
kaleidoscope
Les scénaristes de ces séries sont-ils donc si érudis ? Dans quelle mesure le pur hasard pourraît-il produire le même résultat ? Enfin, demi-hasard, car entre une affiche de Blanche Neige et une autre d'Orange Mécanique, la seconde est un chouia plus pimentée. -
Balthaz
a la 4:21s, en voilà un qui prend de plus en plus le look housien, et ne manque pas d'humour -
Pazu
A propos, j'avais aussi remarqué cette affiche (Vertigo) dans le bureau de Wilson, mais n'ayant jamais vu l'affiche (bien qu'ayant vu le film) je croyais que c'était une affiche de La quatrième dimension (que je n'ai jamais vu mais dont je connais l'affiche grâce aux bonus de Pulp Fiction...)
Si y'a pas pompage ! -
Hurluberlu
Merci pour cette excellente chronique.
Toutefois, le fan de Proust que je suis relève que vous avez fait une petite erreur dans la transcription de la citation de Michel Rémond. Vous écrivîtes en effet:
« On assiste dans les Jeunes Filles en fleurs à la métamorphose de Swann, devenu le père d'Odette et le mari de Gilberte sans qu'aucune explication nous soit donnée sur son évolution : les explications sont demeurées dans les cahiers de brouillon. »
Or, Swann devient exactement l'inverse dans À l'ombre des Jeunes filles en fleur: il est le mari d'Odette et le père de Gilberte.
Sinon, l'affiche de Vertigo reprend le générique de Saul Bass, mais aussi la silhouette du corps de Scottie telle qu'elle apparaît dans le cauchemar de Scottie, au centre du film (et l'ony retrouve aussi la spirale qui est une figure structurante du film).
Pour ce qui est de l'image de l'oeil dans Vertigo et Psychose: on peut en retrouver les prémices dans la séquence du rêve de Spellbound (décors dessinés par Salvador Dalì): le rêve s'ouvre sur les images d'yeux qu'un étrange personnage découpera ensuite au ciseau (citation explicite du début d'Un chien andalou)... -
Alain Korkos
Petit ajout à mon taupetaine :
Tous les films avec les Marx Brothers
L'Aurore de Murnau
It's Always Fair Weather de Stanley Donen parce qu'on y voit Gene Kelly faire du rollerskate
Stormy Weather de Andrew L. Stone parce qu'on y voit et entend Lena Horne chanter le morceau du même métal
Gilda de Charles Vidor parce qu'on y voit et entend Rita Hayworth
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bysonne
Le seul vrai décrypteur d'images, c'est bien Alain Korkos ! Toutes les images, d'où qu'elles viennent !
Quel pied ! Sauf que là je vois combien je suis mauvaise et qu'il faut vraiment que je me soigne. Merci Dr Korkos ! -
Ellis
Miam, du recensement iconographique de détective ! On se sent comme des gamins qui découvrent un trésor dans le grenier de l'arrière-grand-père.
Je ne me souviens pas si vous aviez fait une tentative de recensement pour une œuvre cinématographique entière (les gens, allez voir celle sur la Vie mode d'emploi de Perec qu'a commise votre chroniqueur, c'est fascinant), sur la Boîte à Images, mais je parie que plein de lecteurs donneraient cher pour en avoir une de votre facture ! -
petit - saconnex
Vraiment très belle chronique , source de méditation aussi bien dans la première partie consacrée à Saul Bass que dans la seconde sur la profondeur des personnages.
A propos d'une de vos précédentes chroniques consacrée à la photographie d'une enfant morte à Gaza. Joseph Bialot ,dans son journal de la semaine de Libération ( samedi 4/ 04) écrit :" Rien n'a été fait pour sortir ( les habitants de gaza) de là. Rien.Par contre passer en boucle sur tous les écrans ,sans commentaire ,la tête ensanglantée d'un enfant relève de lagit -prop saupoudrée d'infamie et non de l'information." -
100hp
"Récapitulons : nous avons là un enchaînement Dziga Vertov-Stenberg-l'Homme à la caméra / John Whitney-Saul Bass-Alfred Hitchcock-Vertigo / Saul Bass-Alfred Hitchcock-Psychose, qui confirme - si besoin était - que les images ne naissent pas de nulle part. Elles s'influencent, s'interpénètrent, sont le résultat de condensations."
Elles ont une histoire, mais épistémologiquement parlant, elles se valent toutes : valeur 0. Ce qui explique que les images soient à la fois merveilleuses et catastrophiques pour l'homme. -
Bondurant
Vertigineux -
fer
Super chronique !
Je suis épaté par votre culture. -
DanetteOchoc
Le pieeeeeeeeeeeeeed cette chronique !
merci merci merci merci merciiiii.
euh, pardon.
n'empêche :-) -
Hastah
Excellent !
Je n'ai jamais regardé ni Dr. House, ni Smallville, ni Vertigo (bouuuh ! la honte soit sur moi) mais j'ai tout de même beaucoup apprécié cette chronique (comme toutes les autres, d'ailleurs) :) -
Ancien Membre
Peut-on lier la spirale / vertige avec les escaliers de M le maudit ?
http://analysefilmique.free.fr/analyse/m/pmlema5.jpg -
alain-b
Z'auriez dû rajouter "phrase de conclusion trop mortelle" dans la liste des mots-clés de cette excellent chronique.