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  • sgd (bientôt disponible ) 17 avril 2014 à 18:57
    Villanelle du ver de terre

    Le malheureux ver de terre
    Vit sans yeux, sans dents, tout nu,
    Dans l’horreur et le mystère.

    Tortueux comme une artère,
    C’est un serpent mal venu,
    Le malheureux ver de terre.

    Jardinet de presbytère,
    Et vieux parc entretenu
    Dans l’horreur et le mystère

    Tentent par leur ombre austère
    Et leur calme continu
    Le malheureux ver de terre.

    Il suit l’étang délétère
    Et le buisson biscornu
    Dans l’horreur et le mystère.

    Reptile humble et sédentaire,
    Dans son trajet si menu,
    Le malheureux ver de terre

    Fuit la poule solitaire
    Et le pêcheur saugrenu
    Dans l’horreur et le mystère.

    Lorsque la chaleur altère
    Le sol herbeux ou chenu,
    Le malheureux ver de terre,

    Qui de plus en plus s’enterre,
    Devient gros, rouge et charnu
    Dans l’horreur et le mystère.

    Et c’est le dépositaire
    Des secrets de l’inconnu,
    Le malheureux ver de terre
    Dans l’horreur et le mystère.

    Maurice Rollinat

  • consensus 39 17 avril 2014 à 14:06
    Une photo qui va encore jeter l'opprobre sur les courageux entrepreneurs britanniques qui participent activement à la relance économique de leur pays.
    Si cette petite a faim, elle n'a qu'à se forcer et manger par exemple ce fameux ver de terre, on le sait aujourd'hui qu'il faudra trouver des aliments alternatifs mais voilà comme d'habitude on stigmatise, on montre du doigt les plus actifs.
    On aurait pu croire que ce type de pratique était l'apanage de la presse française mais l'exemple semble venir de l'autre côté de la Manche, quelle désillusion !

  • Ervé 17 avril 2014 à 13:15
    L'enfant pleure, mais le ver de terre est libre.
    Victime des caprices d'une petite fille, arraché à son milieu naturel, à son habitat, séparé de ses congénères hermaphrodites, Flower aurait déprimé et dépéri. Les lombrics supportent en général très mal la captivité.

  • Aikos.fr 17 avril 2014 à 12:35
    Je préfère vivre dans une société où on cherche à attirer l'attention sur la hausse des inégalités, la misère, l'égoïsme- quitte à acheter des photos à des agences- que dans une société qui se complaît à les ignorer.

    Question de goût, sans-doute.


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