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  • Al Ceste 13 août 2012 à 11:54
    Un des talents de Doisneau (et il n’est sans doute pas le seul photographe à l’avoir) était de savoir se faire oublier de ses sujets. Je pense par exemple à la série faite dans une école primaire parisienne (« Les doigts pleins d’encre, Hoboeke), où il approche de l’intimité des enfants, seuls ou à plusieurs, sans qu’à aucun moment on ne sente de pose chez eux ou de voyeurisme chez lui.

  • Compunet 13 août 2012 à 11:28
    brrr très inquiète la lecture de cette chronique j'ai démarré
    en tong sirotant un mojito avec paille et ombrelle me suis vue terminer
    quand m'sieur Korkos sa chro sur un karaoké a commencé
    ggrrhumpfff

    bon OK j'arrête de m'la jouer maître Jedi bon c'est l'été quand même hein quoi

    non sans blague le coup du karakoé faut faire gaffe mais en fait, la chro est tout à fait épatante...
    ...passionnante elle est....arggg ça me reprend...

    faut dire que je sui totaly fan de Doisneau
    dommage qu'il n'ait pas dit dès le début que les photos étaient mises en scène...mais bon en même temps elles sont magnifiques alors...
    merci pour le lien car je ne savais pas que c'était une idée d'amerlocain ces photos de couple ?...
    ....mais les nôtres sont quand même plus glamour non ? (une infirmière qui se fait "renverser" par un GI's pour un baiser humpfff totalement impossible :))
    voilà du couple du beau du vrai : La dernière valse du 14 Juillet
    ...d'aileurs on dirait du Woody Allen...

    et à propos de photo en noir et blanc , pour cause de déménagement intempestif dans le 34, je commence à m'intéresser à la culture des septimaniens et je viens de découvrir que la photo de Jean Moulin, la fameuse, reprise dans les meilleurs livres d'histoire de l'ère pré-sarkozyste, a été prise avant sa tentavie de suicide, et que l'écharpe ne cache pas ce drame mais n'est que l'accessoire nécessaire aux hivers montpellierains quasi polaires !!...
    "Entre ici Jean Moulin avec ton terrible cortège"

    merci pour ce joli moment en noir et blanc m'sieur Korkos

  • Ervé 12 août 2012 à 09:21
    En 2001, Delanoë a été élu maire de Paris, et son rival Tibéri est devenu le baisé de l'Hôtel de Ville.
    Celle-là, c'est Germain Rital qui me l'a soufflée en MP,

  • Yanne 11 août 2012 à 19:04
    Je me souviens de cette histoire de ce couple qui avait toujours cru que cette photo le représentait, qui s'en était persuadé.
    Ce devait être sympa, de penser qu'au début de sa relation, un grand photographe avait pris un cliché, et que cette photo était très célèbre. Que eux et leur amour étaient de célèbres anonymes.

    Puis ils ont réclamé tout cet argent, et le rêve d'argent, et le beau rêve de cette représentation du début de leur amour, est parti en fumée. Puisque c'était lors du procès que Doisneau avait avoué que c'était une photo préparée.

    Une histoire de poule aux oeufs d'or qu'on tue, et on retourne à sa médiocrité... à tous les niveaux.

  • poisson 11 août 2012 à 16:30
    Il est vache Doisneau avec sa photo.
    Normale qu'elle soit populaire. On a envie de le vivre ce baiser, de partager l'instant, ne serait-ce qu'en regardant l'image.
    Alors que le baiser de l'américain à l'infirmière, ne fait pas du tout envie. Il semble contraindre, forcer, agresser. Même si il exprime la joie du soldat. Ça va bien avec le genre de joie que raconte la légende, tu parles d'un bonheur.
    Le baiser avec le cabas est gentil, gâché par le côté léger-rejet de la fille "attention tu vas filer mon bas, bon on nous regarde je fais un sourire".
    Mais.
    Celui de l'hôtel de ville est une bouffée, un élan d'amour (par exemple mais ça peut être autre chose, de la reconnaissance), déclenché par le fil de la conversation, avec verrouillage enveloppant-rassurant (c'est technique) et la fille s'abandonne par surprise, un coup à perdre un temps conscience du réel, à perdre connaissance. Combien de baisers comme ça a-t-on vécu?

    Pour rester dans le mode musique de fond:
    "N´importe qui et ce fut toi, je t´ai dit n´importe quoi": comme quoi harceler, ben c'est super flatteur d'être draguée ainsi dans la rue. Se faire traiter de n'importe qui...
    "Et l´on n´a même pas pensé à s´embrasser:": C'est dommage, ça aurait fait une belle photo pour l'Amérique devant l'arc de triomphe.
    "Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées": C'est vrai c'est un peu commercial ces histoires so romantic.

  • Germain RITAL 11 août 2012 à 15:16
    C'est le regardeur qui fait l'oeuvre. (Marcel Duchamp) La chronique d'Alain Korkos illustre admirablement cette "citation" sur Google de Marcel Duchamp et permet d'en approfondir la pensée... jusqu'à la renverser. En réalité Duchamp aurait plutôt, s'agissant de l'oeuvre d'art, répondu à Georges Charbonnier ceci: Ce résultat esthétique est un phénomène à deux pôles : le premier, c'est l'artiste qui produit, le second, c'est le spectateur, et par spectateur je n'entends pas seulement le contemporain, mais j'entends toute la postérité et tous les regardeurs d'oeuvres d'art qui, par leur vote, décident qu'une chose doit rester ou survivre parce qu'elle a une profondeur que l'artiste a produite, sans le savoir. Le cliché de 1950 de Doisneau, si l'on suit la généalogie d'Alain Korkos, permettrait un peu plus que le ratifier. En effet:
    1. L'inspiration en remonterait à un premier regardeur, Alfred Eisenstaedt, juif allemand (le "détail" aura son importance) qui le 14 août 1945, a (été) surpris par la vue d'un marin embrassant sur Times Square toutes les femmes qu'il rencontrait. Les clichés qu'il a lui-même pris (dont celui qu'il a publié) ont ainsi été déclenchés par le regard qui les a précédés. Le regardeur, en l'occurrence, précède donc le producteur, ce que Duchamp n'a lui, pas saisi, qui, pourtant, a inventé le "ready made".
    2. L'occurrence pourrait être, en l'espèce, non anecdotique mais paradigmatique. Car il n'est pas sans importance que ce soit un photographe juif allemand exilé aux États-unis qui a été surpris et inspiré. On ne saurait l'assimiler à un quelconque spectateur: son intérêt à l'événement célébré remonte à ce qui le définit: à savoir, la religion, le dieu de ses ancêtres qui n'aura cessé, les douze années passés de le regarder, et qui le regarde encore, le voulut-il ou non*.
    3. De sorte qu'il faut oser préciser qu'il n'est de regard(s) que divin(s). "Die Götter: die Hereinblickender": "les dieux: ceux qui regardent"... et qui sont quelquefois vus. Jamais n'importe comment mais toujours artistiquement, soit aussi artisanalement qu'artificiellement: perché mentale, l'arte è sempre cosa manuale**.

    * À quelqu'un qui s'inquiétait de ce qui le rattachait encore à la religion de ses ancêtres, Freud répondit ceci: la structure nerveuse. Soit l'essentiel, en deçà de toute soumission: la nuque raide.

    ** Ce qui explique Léonard plaçant l'éxécution: l'operazione, au-dessus de l'inspiration, bien que déterminée par elle. D'où la lenteur de maturation des plus grandes oeuvres que nous en avons.

  • alain-b 11 août 2012 à 14:33
    Jolie chronique (même si le lien du début ne mène pas chez moi à grand chose d'intéressant, je lui préfèrerais celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=yqAO_97bj7U ).
    Et que rajouter d'autre si ce n'est Un Autre Baiser @ l'Hôtel de ville...

  • poisson 11 août 2012 à 13:46
    Et en plus de rappeler Gabin, Piaf, Montand, Bourvil, les tractions (d') avant, le titre même delaphoto n'est pas sans évoquer "le bazar de l'hôtel de ville".

  • sgd (bientôt disponible ) 11 août 2012 à 13:07
    Je chante un baiser

    Je chante un baiser osé
    Sur mes lèvres déposé
    Par une inconnue que j'ai croisée
    Je chante un baiser

    Marchant dans la brume
    Le cœur démoli par une
    Sur le chemin des dunes
    La plage de Malo Bray-Dunes

    La mer du Nord en hiver
    Sortait ses éléphants gris vert
    Des Adamo passaient bien couverts
    Donnant à la plage son caractère
    Naïf et sincère
    Le vent de Belgique
    Transportait de la musique
    Des flonflons à la française
    Des fancy-fair à la fraise

    Elle s'est avancée
    Rien n'avait été organisé
    Autour de moi elle a mis ses bras croisés
    Et ses yeux se sont fermés fermés

    Jugez ma fortune
    Sous l'écharpe les boucles brunes
    C'est vrai qu'en blonde j'ai des lacunes
    En blonde j'ai des lacunes

    Oh le grand air
    Tournez le vent la dune à l'envers
    Tournez le ciel et tournez la terre
    Tournez tournez le grand air
    La Belgique locale
    Envoyait son ambiance musicale
    De flonflons à la française
    De fancy-fair à la fraise

    Toi qui a mis
    Sur ma langue ta langue amie
    Et dans mon cœur un décalcomanie
    Marqué liberté liberté chérie
    Je donne des parts
    Pour ce moment délicieux hasard
    Adamo MC Solar
    Oh ! tous les milliards de dollars
    Le vent de Belgique
    Envoyait mélancolique
    Ses flonflons à la française
    De fancy-fair à la fraise

    Si tout est moyen
    Si la vie est un film de rien
    Ce passage-là était vraiment bien
    Ce passage-là était bien

    Elle est repartie
    Un air lassé de reine alanguie
    Sur la digue un petit point parti
    Dans l'audi de son mari
    Ah ! son mari

    Je chante un baiser
    Je chante un baiser osé
    Sur mes lèvres déposé

    Paroles et Musique: Alain Souchon


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