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  • emmanuelle k. 12 novembre 2015 à 13:21
    Alain, avez-vous connaissance du livre de Richard Matheson "Je suis une légende" ? Probablement. Il m'avait été conseillé par Guy D. dans les années 60 et j'en garde le souvenir d'un message prémonitoire, d'une sorte d'avertissement généreusement offert à ma grande jeunesse....
    J'en profite pour vous dire que j'adore votre esprit et vos contributions à ce site. J'y retrouve toute l'acuité de ceux qui savent regarder et l'humour dont vous faites preuve me réjouit d'autant plus ! Voilà, c'est dit. Merci.
    emmanuelle k.
    www.emmanuelle-k.net

  • Raplouf 12 novembre 2015 à 10:46
    Relu cet article et à l'occasion découvrez le monde étrange de Poumeyrol
    https://www.qwant.com/?q=poumeyrol&t=images

  • charlie.lapared 25 décembre 2012 à 16:04
    J'ai eu dans mes archives, à F2, un reportage absolument saisissant. Un journaliste-reporter d'images (dont j'ai hélas oublié le nom) avait filmé Beyrouth, d'une voiture... C'était dans les années 80. La ville entière, mais surtout l'ancienne place des Canons, était en ruines. Le reportage durait bien 3 minutes, n'était pas commenté. Juste une bande-son (musique classique bien sûr là aussi j'ai oublié l'auteur)...
    C'était d'une beauté sans nom. On devrait pouvoir retrouver ce chef d'oeuvre à l'INA, si je me souvenais du nom du JRI. Autant je saurais le décrire physiquement, autant son nom m'est totalement sorti de l'esprit.
    Sinon, autres ruines, celles-là loin d'être de toute beauté, probablement à cause des cadavres qui en jonchaient le sol : les camps de Sabra et Chatila après les massacres de l'A.L.S.
    Bizarre, tout de même, d'être fasciné (ou pas) par des ruines et d'en tirer de belles images qu'on aime voir.

  • alain-b 23 décembre 2012 à 10:50
    Un village qui n'a pas subi l'apocalypse mais la construction d'un barrage et la mise en eau de sa vallée : Celles
    enfin au cinéma ça ressemble un peu à la fin du monde quand même http://youtu.be/RcCltzscey4 (on peu encore voir des traces du feu sur les murs du village)

  • Compunet 22 décembre 2012 à 21:38
    il y a peu j'ai eu l'occasion de voir des photos de Gunkanshima: l'île du navire de guerre : impressionnant.....
    ....et en "fouillant" sur le net j'ai découvert, un peu dans le même style, les photos de Thomas Jorion...

    mais en fait, la vision de ce genre d'endroit me glace ; ça doit être mon côté germain mais je n'aime que les ruines bien rangées, bien organisées, bien propres genre la pyramide de Khéops, ou le temple du Soleil à Palenque au Mexique.....à propos il existe toujours le temple Maya nan passque c'est quelqu'un qui m'a dit.....enfin bref...la fin du monde toussa toussa....l'Apocalypse quoi : The End !!!!

    ....le nouveau monde avec une chro de m'sieur Korkos : what else....

  • pow wow 22 décembre 2012 à 18:36
    Un doc intéressant, si l'homme disparaissait d'un seul coup, ce qu'il adviendrait de la terre:

    Population zéro: un monde sans hommes

  • Oblivion 22 décembre 2012 à 17:50
    Le texte de Didi m'a remuée.

  • sgd (bientôt disponible ) 22 décembre 2012 à 17:49
    Ruines du coeur

    Mon coeur était jadis comme un palais romain,
    Tout construit de granits choisis, de marbres rares.
    Bientôt les passions, comme un flot de barbares,
    L'envahirent, la hache ou la torche à la main.

    Ce fut une ruine alors. Nul bruit humain.
    Vipères et hiboux. Terrains de fleurs avares.
    Partout gisaient, brisés, porphyres et carrares ;
    Et les ronces avaient effacé le chemin.

    Je suis resté longtemps, seul, devant mon désastre.
    Des midis sans soleil, des minuits sans un astre,
    Passèrent, et j'ai, là, vécu d'horribles jours ;

    Mais tu parus enfin, blanche dans la lumière,
    Et, bravement, afin de loger nos amours,
    Des débris du palais j'ai bâti ma chaumière.

    François Coppée L'arrière saison
    (coucou Ellis :-))

  • Ellis 22 décembre 2012 à 17:41
    Puisque sdg n'est pas encore passé, et que je suis particulièrement attachée à ce poème...

    Poème à crier dans les ruines


    Tous deux crachons tous deux
    Sur ce que nous avons aimé
    Sur ce que nous avons aimé tous deux
    Si tu veux car ceci tous deux
    Est bien un air de valse et j’imagine
    Ce qui passe entre nous de sombre et d’inégalable
    Comme un dialogue de miroirs abandonnés
    À la consigne quelque part Foligno peut-être
    Ou l’Auvergne la Bourboule
    Certains noms sont chargés d’un tonnerre lointain
    Veux-tu crachons tous deux sur ces pays immenses
    Où se promènent de petites automobiles de louage
    Veux-tu car il faut que quelque chose encore
    Quelque chose
    Nous réunisse veux-tu crachons
    Tous deux c’est une valse
    Une espèce de sanglot commode
    Crachons crachons de petites automobiles
    Crachons c’est la consigne
    Une valse de miroirs
    Un dialogue nulle part
    Écoute ces pays immenses où le vent
    Pleure sur ce que nous avons aimé
    L’un d’eux est un cheval qui s’accoude à la terre
    L’autre un mort agitant un linge l’autre
    La trace de tes pas Je me souviens d’un village désert
    À l’épaule d’une montagne brûlée
    Je me souviens de ton épaule
    Je me souviens de ton coude
    Je me souviens de ton linge
    Je me souviens de tes pas
    Je me souviens d’une ville où il n’y a pas de cheval
    Je me souviens de ton regard qui a brûlé
    Mon cœur désert un mort Mazeppa qu’un cheval
    Emporte devant moi comme ce jour dans la montagne
    L’ivresse précipitait ma course à travers les chênes martyrs
    Qui saignaient prophétiquement tandis
    Que le jour faiblissait sur des camions bleus
    Je me souviens de tant de choses
    De tant de soirs
    De tant de chambres
    De tant de marches
    De tant de colères
    De tant de haltes dans des lieux nuls
    Où s’éveillait pourtant l’esprit du mystère pareil
    Au cri d’un enfant aveugle dans une gare-frontière
    Je me souviens

    Je parle donc au passé Que l’on rie
    Si le cœur vous en dit du son de mes paroles
    Aima Fut Vint Caressa
    Attendit Épia les escaliers qui craquèrent
    Ô violences violences je suis un homme hanté
    Attendit attendit puits profonds
    J’ai cru mourir d’attendre
    Le silence taillait des crayons dans la rue
    Ce taxi qui toussait s’en va crever ailleurs
    Attendit attendit les voix étouffées
    Devant la porte le langage des portes
    Hoquet des maisons attendit
    Les objets familiers prenaient à tour de rôle
    Attendit l’aspect fantomatique Attendit
    Des forçats évadés Attendit
    Attendit Nom de Dieu
    D’un bagne de lueurs et soudain
    Non Stupide Non
    Idiot
    La chaussure a foulé la laine du tapis
    Je rentre à peine
    Aima aima aima mais tu ne peux pas savoir combien
    Aima c’est au passé
    Aima aima aima aima aima
    Ô violences

    Ils en ont de bonnes ceux
    Qui parlent de l’amour comme d’une histoire de cousine
    Ah merde pour tout ce faux-semblant
    Sais-tu quand cela devient vraiment une histoire
    L’amour
    Sais-tu
    Quand toute respiration tourne à la tragédie
    Quand les couleurs du jour sont ce que les fait un rire
    Un air une ombre d’ombre un nom jeté
    Que tout brûle et qu’on sait au fond
    Que tout brûle
    Et qu’on dit Que tout brûle
    Et le ciel a le goût du sable dispersé
    L’amour salauds l’amour pour vous
    C’est d’arriver à coucher ensemble
    D’arriver
    Et après Ha ha tout l’amour est dans ce
    Et après
    Nous arrivons à parler de ce que c’est que de
    Coucher ensemble pendant des années
    Entendez-vous
    Pendant des années
    Pareilles à des voiles marines qui tombent
    Sur le pont d’un navire chargé de pestiférés
    Dans un film que j’ai vu récemment
    Une à une
    La rose blanche meurt comme la rose rouge
    Qu’est-ce donc qui m’émeut à un pareil point
    Dans ces derniers mots
    Le mot dernier peut-être mot en qui
    Tout est atroce atrocement irréparable
    Et déchirant Mot panthère Mot électrique
    Chaise
    Le dernier mot d’amour imaginez-vous ça
    Et le dernier baiser et la dernière
    Nonchalance
    Et le dernier sommeil Tiens c’est drôle
    Je pensais simplement à la dernière nuit
    Ah tout prend ce sens abominable
    Je voulais dire les derniers instants
    Les derniers adieux le dernier soupir
    Le dernier regard
    L’horreur l’horreur l’horreur
    Pendant des années l’horreur
    Crachons veux-tu bien
    Sur ce que nous avons aimé ensemble
    Crachons sur l’amour
    Sur nos lits défaits
    Sur notre silence et sur les mots balbutiés
    Sur les étoiles fussent-elles
    Tes yeux
    Sur le soleil fût-il
    Tes dents
    Sur l’éternité fût-elle
    Ta bouche
    Et sur notre amour
    Fût-il
    TON amour
    Crachons veux-tu bien

    Louis Aragon

  • poisson 22 décembre 2012 à 14:45
    Mon pépé tout vieux disait "quand on voit les ruines on devine ce qu'était le château" en parlant de lui. Au début on comprenait pas trop parce que comme il enlevait son béret en même temps qu'il plaçait sa tirade, on entendait plutôt "on devine ce qu'était le chapeau", mais en grandissant on percutait, maintenant je suis tout à fait certaine que mon pépé a été un magnifique château, même si je n'ai pas pu le voir en temps que tel personnellement vu qu'il était né environ en 96, 1896.

    Crâne/ Ruine c'est un peu une relation mathématique primitive/dérivé première. le tableau, la dérivé seconde, etc., ..., et Alain Korkos qui parle des ruines c'est une dérivé euh oula je me souviens plus.

  • alain-b 22 décembre 2012 à 14:30
    It's the end of the world as we know it and I feel fine

  • philv76 22 décembre 2012 à 13:37
    Rien sur Caspar David Friedrich?
    Lapin compris du tout alors!

  • sleepless 22 décembre 2012 à 13:35
    Une petite erreur, il me semble : cette phrase de F. Brown n'est pas un début de nouvelle, mais est en elle-même la plus courte nouvelle de science-fiction.
    Le texte original (traduction de 1954 par Jean Sendy) :

    "Le dernier homme sur le Terre était assis seul dans une pièce. On frappa à la porte."

  • protagoras 22 décembre 2012 à 13:33
    Ce qui, a mon avis, est intéressant dans ces peintures, c'est qu'a aucun moment les personnages de ces toiles semblent s’inquiéter ou même s'apercevoir que leurs décors s'effritent.

  • Florence Arié 22 décembre 2012 à 13:26
    Plein de photos des ruines - plus récentes - de Detroit:
    http://www.marchandmeffre.com/detroit/index.html


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