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  • alain-b 19 juin 2014 à 12:03
    « Sin City de Frank Miller et Robert Rodriguez, 2005
    Cette bobine qui se veut noire de chez noir abuse de la nuit, de la pluie et de l'extrême violence à défaut d'avoir véritablement quelque chose à raconter ; ici l'esthétique remplace l'histoire »

    ah merci ! je croyais être le seul à penser ça ;)
    Bon allez, back to Woodstock http://www.youtube.com/watch?v=_-RaaiptlVE

  • Oblivion 16 juin 2014 à 21:06
    Plein de films avec de la pluie dedans n’ont pas été cités dans cette chronique. :(

  • Remi Vallée 16 juin 2014 à 15:25
    Il y a une sublime scène de pluie dans In he mood for love de Wong Kar-Wai

  • philv76 15 juin 2014 à 21:11
    One more time : Même par mauvais temps, MERCI ALAIN K.!

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 15 juin 2014 à 20:14

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • juliette 15 juin 2014 à 16:16
    Et dans Seven, une petite analyse ?
    Il pleut quasiment tout le temps si mes souvenirs sont bons sauf à la fin où le ciel est complètement dégagé.

  • poisson 15 juin 2014 à 11:03
    La pluie qui fait partie du langage cinématographique (pour dire que se marier c'est se mettre à l'abri) et c'est marrant le son fait par le public et ça ne dure que 14 secondes peut-être que certains vont cliquer sur le lien.
    http://www.youtube.com/watch?v=rqEHqknvJ4Y

  • Alain Korkos 15 juin 2014 à 09:36

    Petite précision dominicale en forme de mise au point à caractère informatif


    J'ai cité quelques films à la fin de la chronique, ai terminé par ces mots deux points ouvrez les guillemets : « Et tant d'autres encore. »
    Inutile, donc, de me reprocher de n'avoir pas évoqué telle ou telle bobine indispensable à vos yeux, ce modeste article n'ayant aucune ambition encyclopédique à tendance exhaustive visant à la complétude absolue et définitive.

  • gallais 15 juin 2014 à 03:23
    Pas de mention de Pluie Noire ? :(

  • sleepless 14 juin 2014 à 23:26
    Salut M'sieur K.

    Désolé de te contredire (d'une certaine manière) : le rapprochement entre l'ambiance pluvieuse de Blade Runner et la phrase de Batty ne tient pas vraiment, puisque la tirade finale a été écrite par l'acteur Rutger Hauer la veille du tournage de la scène (l'une des dernières du tournage), la boucle scénaristique était donc inexistante.

    En revanche, mettre plein de pluie, de fumée, de brouillard peut avoir une autre utilité : celle de cacher le fait que les décors ne font que quelques mètres de hauteur et de longueur, ce qui était le cas de ceux du film (pas de CGI à l'époque, tout le film est en maquettes et décors réels)...

    Revoyez la scène dans laquelle Harrison Ford poursuit Joanna Cassidy, c'est une somme de ruses pour éviter de montrer que les décors sont limités : une ou deux plans larges au début, puis que du plan moyen, plan américain et gros plan ensuite, le tout noyé dans la pluie et la fumée, afin que l'on ne remarque pas les mêmes néons et façades.
    Remarquable alors est le travail du son, qui, à lui seul, donne l'impression de gigantisme...
    (c'est un régal à disséquer : on y entend cinq ou six fois la même phrase, un paquebot, en pleine ville, etc.)

  • IT 14 juin 2014 à 22:51
    Et pas une goutte de pluie dans Butch Cassidy and the Sundance Kid.

    Pourtant...

  • pompastel 14 juin 2014 à 20:02
    RIP, ha ha Alain :-)

    Et le final de Casablanca, pas assez de brouillard ?
    (Super le vite-dit sur le clip Amnesty )

  • Ivoire 14 juin 2014 à 19:54
    J'adore la pluie. Les trombes d'eau qui s'abattent ont, je trouve, un côté apaisant. J’aime les orages, les éclairs et le vent qui se déchaîne. Quand, autour de moi, les gens fuient et cherchent à se mettre à l’abri, moi je savoure ces moments. L’eau c’est la vie !

  • tchd 14 juin 2014 à 19:33
    La pluie, ça mouille !

    Non ?

  • Robert· 14 juin 2014 à 19:14
    Barbara
    Rappelle-toi Barbara
    Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
    Et tu marchais souriante
    É panouie ravie ruisselante
    Sous la pluie
    Rappelle-toi Barbara
    Il pleuvait sans cesse sur Brest
    Et je t'ai croisée rue de Siam
    Tu souriais
    Et moi je souriais de même
    Rappelle-toi Barbara
    Toi que je ne connaissais pas
    Toi qui ne me connaissais pas
    Rappelle-toi
    Rappelle-toi quand même ce jour-là
    N'oublie pas
    Un homme sous un porche s'abritait
    Et il a crié ton nom
    Barbara
    Et tu as couru vers lui sous la pluie
    Ruisselante ravie épanouie
    Et tu t'es jetée dans ses bras
    Rappelle-toi cela Barbara
    Et ne m'en veux pas si je te tutoie
    Je dis tu à tous ceux que j'aime
    Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
    Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
    Même si je ne les connais pas
    Rappelle-toi Barbara
    N'oublie pas
    Cette pluie sage et heureuse
    Sur ton visage heureux
    Sur cette ville heureuse
    Cette pluie sur la mer
    Sur l'arsenal
    Sur le bateau d'Ouessant
    Oh Barbara
    Quelle connerie la guerre
    Qu'es-tu devenue maintenant
    Sous cette pluie de fer
    De feu d'acier de sang
    Et celui qui te serrait dans ses bras
    Amoureusement
    Est-il mort disparu ou bien encore vivant
    Oh Barbara
    Il pleut sans cesse sur Brest
    Comme il pleuvait avant
    Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
    C'est une pluie de deuil terrible et désolée
    Ce n'est même plus l'orage
    De fer d'acier de sang
    Tout simplement des nuages
    Qui crèvent comme des chiens
    Des chiens qui disparaissent
    Au fil de l'eau sur Brest
    Et vont pourrir au loin
    Au loin très loin de Brest
    Dont il ne reste rien.

    Jacques Prévert, Paroles

  • sgd (bientôt disponible ) 14 juin 2014 à 17:48
    La pluie

    Lorsque la pluie, ainsi qu’un immense écheveau
    Brouillant à l’infini ses longs fils d’eau glacée,
    Tombe d’un ciel funèbre et noir comme un caveau
    Sur Paris, la Babel hurlante et convulsée,

    J’abandonne mon gîte, et sur les ponts de fer,
    Sur le macadam, sur les pavés, sur l’asphalte,
    Laissant mouiller mon crâne où crépite un enfer,
    Je marche à pas fiévreux sans jamais faire halte.

    La pluie infiltre en moi des rêves obsédants
    Qui me font patauger lentement dans les boues,
    Et je m’en vais, rôdeur morne, la pipe aux dents,
    Sans cesse éclaboussé par des milliers de roues.

    Cette pluie est pour moi le spleen de l’inconnu :
    Voilà pourquoi j’ai soif de ces larmes fluettes
    Qui sur Paris, le monstre au sanglot continu,
    Tombent obliquement lugubres, et muettes.

    L’éternel coudoîment des piétons effarés
    Ne me révolte plus, tant mes pensers fermentent :
    À peine si j’entends les amis rencontrés
    Bourdonner d’un air vrai leurs paroles qui mentent.

    Mes yeux sont si perdus, si morts et si glacés,
    Que dans le va-et-vient des ombres libertines,
    Je ne regarde pas sous les jupons troussés
    Le gai sautillement des fringantes bottines.

    En ruminant tout haut des poèmes de fiel,
    J’affronte sans les voir la flaque et la gouttière ;
    Et mêlant ma tristesse à la douleur du ciel,
    Je marche dans Paris comme en un cimetière.

    Et parmi la cohue impure des démons,
    Dans le grand labyrinthe, au hasard et sans guide,
    Je m’enfonce, et j’aspire alors à pleins poumons
    L’affreuse humidité de ce brouillard liquide.

    Je suis tout à la pluie ! À son charme assassin,
    Les vers dans mon cerveau ruissellent comme une onde :
    Car pour moi, le sondeur du triste et du malsain,
    C’est de la poésie atroce qui m’inonde.

    Maurice ROLLINAT
    "Les névroses"

  • sgd (bientôt disponible ) 14 juin 2014 à 17:43
    Un homme fini

    Le soir, il promène, à travers la pluie et le danger nocturne, son ombre informe et tout ce qui l’a fait amer.
    À la première rencontre, il tremble — où se réfugier contre le désespoir ?
    Une foule rôde dans le vent qui torture les branches, et le Maître du ciel le suit d’un œil terrible.
    Une enseigne grince — la peur. Une porte bouge et le volet d’en haut claque contre le mur ; il court et les ailes qui emportaient l’ange noir l’abandonnent.
    Et puis, dans les couloirs sans fin, dans les champs désolés de la nuit, dans les limites sombres où se heurte l’esprit, les voix imprévues traversent les cloisons, les idées mal bâties chancellent, les cloches de la mort équivoque résonnent.

    Pierre Reverdy


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