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  • Pierre38330 22 avril 2014 à 18:50
    Bon, je fais du hors sujet.
    C'est rapport à la chronique de AK et de ce jour (zeugme !) au sujet du niveau de par rapport à la reine de l'Angleterre.

    On y voit comme la démonstration que la métamorphose n'est pas un phénomène linéaire, ni un phénomène previsible, dès que les regnants de ce monde sont concernés

    On y voit aussi qu'au pays de Shakespeare, qui a brûlé sa vie et son talent à passer au travers des images, les images ont toujours beaucoup de puissance.

  • artragis 20 avril 2014 à 20:46
    Une autre version raconte qu'il se suicida d'un coup de poignard dans le coeur et que, du sang coulant dans la terre, naquit un narcisse.
    Celle là c'est pas plutôt la métamorphose d'Adonis?

  • philv76 20 avril 2014 à 20:04
    ONE MORE TIME, SAME PLAYER SHOOT AGAIN; Merci Alain!

  • Fan de canard 20 avril 2014 à 16:44
    Les bobines de PoutimJong, Sarkoscony et surtout, Edwy Selleck, sont franchement poilantes :)
    Merci Alain !

  • alain-b 20 avril 2014 à 08:47
    C'est vrai qu'elles sont fascinantes ces ressemblances dans la famille.
    Merci pour cette chouette kro.
    Allez, écoutons un peu de rock prog suisse http://www.youtube.com/watch?v=6ZykFhLUowI

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 20 avril 2014 à 07:08

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Robert· 19 avril 2014 à 22:27
    Il y a du Gérard Holtz chez ce Morellusac.

  • rimbus 19 avril 2014 à 20:09
    Halte là camarade !
    Comment parler de la métamorphose des cloportes sans parler de son adaptation dans le meilleur film de l'histoire cinématographique française !
    Pierre Granier-Deferre à la réalisation, Michel Audiard aux dialogues, avec Ventura, Aznavour, Brasseur, Rosay, Biraud, Géret...
    Dans l'extrait ci-dessous, on reconnaitra la charmante Annie Fratellini dans le rôle d'une fille de joie.
    https://www.youtube.com/watch?v=JYWmv-HLdkw

    Et avec une bande son de dingue composée par Jimmy Smith qui l'interprète lui-même avec son orgue Hammond
    https://www.youtube.com/watch?v=_N8JMBXg67M

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 19 avril 2014 à 19:58
    Bon, d'accord. Mais si je dois anticiper sur la science de maître Korkos, je suis mal barré. Mais j'aime bien être remouché pour la bonne cause.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 19 avril 2014 à 19:46
    https://www.google.fr/search?q=louis+philippe+caricature+poire&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=8rVSU8zpL4eY1AX2yoDoBQ&ved=0CC0QsAQ&biw=1440&bih=728 respectons les classiques.

  • tchd 19 avril 2014 à 19:36
    "(On attend le portrait du patron de ces lieux…) "

    C'est tentant mais ... Ne risketonpa un bannissement à vie du forum ?

    Question technique : comment sont réalisées ces images ? Photoshop ? Autres ? J'ai repéré quelques applis qui font ça mais qui ne semblent pas garantir des effets très pro.

  • sgd (bientôt disponible ) 19 avril 2014 à 19:06
    Métamorphoses

    dans cette nuit noire
    que nous fait l’Histoire
    j’avance à tâtons
    toujours étonné
    toujours médusé

    je prends mon chapeau
    c’est un artichaut

    j’embrasse ma femme
    c’est un oreiller

    je caresse un chat
    c’est un arrosoir

    j’ouvre la fenêtre
    pour humer l’air pur
    c’est un vieux placard
    plein de moisissures
    je prends un crapaud
    pour un encrier
    la bouche d’égout
    pour la boîte aux lettres
    le sifflet du train
    pour une hirondelle
    le bruit d’un moteur
    pour mon propre cœur
    un cri pour un rire
    la nuit pour le jour
    la mort pour la vie
    les autres pour moi

    Jean Tardieu
    Monsieur Monsieur, Gallimard, Quarto

  • sgd (bientôt disponible ) 19 avril 2014 à 19:03
    Quand l’anatomie claire et divine de Narcisse
    se penche sur le miroir obscur du lac,

    quand son torse blanc plié en avant
    se fige, glacé,
    dans la courbe argentée et hypnotique de son désir,
    quand le temps passe
    sur l’horloge des fleurs du sable de sa propre chair,

    Narcisse s’anéantit dans le vertige cosmique
    au plus profond duquel chante
    la sirène froide et dionysiaque de sa propre image.
    Le corps de Narcisse se vide et se perd
    dans l’abîme de son reflet,
    comme le sablier que l’on ne retournera pas.

    Narcisse, tu perds ton corps,
    emporté et confondu par le reflet millénaire de ta disparition,
    ton corps frappé de mort
    descend vers le précipice des topazes aux épaves jaunes de l’amour,
    ton corps blanc, englouti,
    suit la pente du torrent férocement minéral
    des pierreries noires aux parfums âcres,
    ton corps…
    jusqu’aux embouchures mates de la nuit
    au bord desquelles
    étincelle déjà
    toute l’argenterie rouge
    des aubes aux veines brisées dans "les débarcadères du sang".

    Narcisse,
    comprends-tu ?
    La symétrie, hypnose divine de la géométrie de l’esprit, comble déjà ta tête de ce sommeil inguérissable, végétal, atavique et lent
    qui dessèche la cervelle
    dans la substance parcheminée
    du noyau de ta proche métamorphose.

    La semence de ta tête vient de tomber dans l’eau.
    L’homme retourne au végétal
    et les dieux
    par le sommeil lourd de la fatigue
    par l’hypnose transparente de leurs passions.
    Narcisse, tu es si immobile
    que l’on croirait que tu dors.
    S’il s’agissait d’Hercule rugueux et brun,
    on dirait : il dort comme un tronc
    dans la posture
    d’un chêne herculéen.
    Mais toi, Narcisse,
    formé de timides éclosions parfumées d’adolescence transparente,
    tu dors comme une fleur d’eau.
    Voilà que le grand mystère approche,
    que la grande métamorphose va avoir lieu.

    Narcisse, dans son immobilité, absorbé par son reflet avec la lenteur digestive des plantes carnivores, devient invisible.

    Il ne reste de lui
    que l’ovale hallucinant de blancheur de sa tête,
    sa tête de nouveau plus tendre,
    sa tête, chrysalide d’arrière-pensées biologiques,
    sa tête soutenue au bout des doigts de l’eau,
    au bout des doigts,
    de la main insensée,
    de la main terrible,
    de la main coprophagique,
    de la main mortelle
    de son propre reflet.
    Quand cette tête se fendra
    Quand cette tête se craquellera,
    Quand cette tête éclatera,
    ce sera la fleur,
    le nouveau Narcisse,
    Gala – mon narcisse

    Salvador Dali
    *Dali présenta avec sa toile un « poème paranoïaque » de même titre et sur le même sujet l'ensemble étant introduit par un métatexte sous forme de mode d'emploi. Selon le peintre, ce fut la première œuvre, peinture et poème, entièrement conçue selon la « méthode paranoïaque-critique »

  • Julot Iglésias 19 avril 2014 à 17:55
    Je ne connaissais pas ce Guillaume TC. C'est vraiment un virtuose. Chapeau bas.


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