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Michelle BERTHON
C'est Babel !... J'ose donc y glisser ma propre langue ! (non... pas ce que vous croyez...).
Je suis encline (âge oblige) à faire des raccourcis et à refuser la notion de condition de la femme pour privilégier la condition humaine. Je sais : socialement cela correspond tout de même à quelque chose la condition de la femme. Mais justement, ce concept est un enfermement. Les mots ont un pouvoir occulte dont il faut se méfier. C'est une des raisons pour lesquelles il serait souhaitable par exemple que "la Ligue des droits de l'Homme" se transforme en "Ligue des droits de l'Humain". La condition de la femme est incluse dans la condition de l'humain. Dans trop d'esprits, l'Homme avec un grand H n'a pas la force suggestive suffisante pour y inclure automatiquement la femme... Avant d'être femme, je suis avant tout un être humain. Au fond, que souhaitons-nous si ce n'est cette reconnaissance d'Humanité ? Mais elle est d'autant moins "automatique" que les messages sont brouillés par le mercantilisme, seul support du politiquement ultra-libéral dont on est en train de crever...
Quant à la photo de SdeB, c'est l'usage mercantile qui en est fait qui me scandalise.
Malheureusement, les éthiques sont multiples et contradictoires... et je ne décolère pas ! J'ai le temps en tant que jeune retraitée smicarde ! Le combat feminin est certes de la plus haute importance (je ne dis pas "féminisme" à dessein) pour une intégration définitive dans l'Humanité. Mais ce combat humaniste passe par la lutte contre une économie capitaliste sauvage qui broie l'humain, homme ou femme d'ailleurs...
La liberté est souvent un poison pour la Liberté... -
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Blanche BONNET
Il m'avait marqué il y a quelques années, mais ce qui est encore plus marquant, c'est qu'il reste d'actualité, et le deviendra peut-être encore plus dans quelques années si la politique de réduction des retraites ET de services publics continue.
Ce que je pense de la photo retouchée de son cul : EUH.... est-ce vraiment important comme question? La chose la plus importante que l'on doive retenir d'elle?
En tous cas, cela me semble un merveilleux alibi pour occulter son oeuvre, ses reflexions. Pour finalement la réduire à n'être qu'un membre du deuxième sexe, un cul, un con, un utérus et une paire de gants Mapa au bout. Ses idées sont-elles si importantes? -
Marie-Christine
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi le fait que SdB ne soit plus là pour donner son autorisation à la publication d'une photo privée n'ait pas retenu Le Nouvel Obs.
Ca ressemble à un viol. -
JULIE BOITTIAUX
Tandis que je brandis ma petite culotte pour revendiquer ma condition de femme libérée (youhouuuuuu !), je m'en vais revenir sur un des thèmes de cet article qui m'intéresse davantage, à savoir les références en matière de peinture lié à cette image :
Il y a ce nu de Botero que j'affectionne tout particulièrement dans cet article trouvé sur un blog :
http://wodka.over-blog.com/article-2856528.html
Ou encore la version Picasso (mais je m'égare un peu)
http://www.insecula.com/oeuvre/photo_ME0000054928.html
Je compte sur Untel ou encore Micheline pour nous dégotter parmi les flamands d'illustres références (mais là ça va être plus duraille et slip ou culotte à la main, c'est comme ils le sentent)
Damenaid, je sens que je me faire encore des amis par ici ! -
koko
Il n'y a rien de scandaleux dans la photo,si ce n'est le mot attribuée à cette femme, par le nouvel obs.Simone doit se retourner dans sa tombe.
Ce que j'aimerais savoir ,c'est d'ou provient la version numérique utilisé par l'hebdo.Cela expliquera peut être les retouches (je leur pardonne le recadrage dans la mesure ou la photo n'est pas publié comme le travail de l'auteur). -
Madeleine SCHOTT
Canal+ ce soir.
Les chiennes de garde réagissent ! Elles auraient demandé "à la une" les fesses du directeur du journal ,au scandale. Je ne suis pas chienne de garde mais je vote POUR. Histoire de parité (par exemple) Mon dieu que je suis de mauvaise foi... Madeleine -
Grégoire Samsa
Le problème, pour reprendre les mots d'Alain Korkos, c'est que le nouvel OBS a utilisé une image intime pour faire du fric, sans même demander son autorisation à l'auteur de la photo.
Et moi non plus je n'aime pas cette expression "la condition de la femme", ni "la" femme, ce terme générique qui rassemble et réduit tout à la fois. La femme, ça n'existe pas. Des femmes, des femmes multiples, des histoires multiples. -
Marcel Duchamp
(1) C'est marrant comme il faut toujours que ce soit des hommes qui s'occupent d'émanciper la femme alors que quand on lit les réactions des femmes dans ce forum on se rend bien compte que la question est un tantinet plus complexe ... et qu'elles en parlent bien mieux !
(2) L'analyse de l'image photographique par M. Alain Korkos est affreusement superficielle, plus qu'un long discours, pour bien se convaincre que l'inventeur de la photo "voyeuriste" des fesses d'une femme dans l'entrebaillure d'une porte avec un éclairage très contrasté c'est BRASSAI :
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/PHG1Z6/01-010227.jpg
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/X63I0G/01-010228.jpg
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/9ZTRLC/00-017534.jpg
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/Q3TRLC/00-016850.jpg
Pauvre Brassaï qui a peut-être rêvé de photographier les fesses de Simone de B mais qui n'a eu le droit qu'à une pose intello, heureusement devenue "so trashy" aujourd'hui grâce à la cigarette !
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/D8L8NH/00-017619.jpg -
Madeleine SCHOTT
Condition de la femme, condition de la femme, qu'est-ce que ça m'énerve ! Femme ex émancipée que je suis, d'après ce que m'a dit mon cousin espagnol, je trouve cette photo superbe. Le preuve, on retrouve "cette image" de nombreuses fois. Il n'y a pas de condition féminine, il y a des femmes et c'est avec bonheur que je regarde cette photo de Simone. (que je n'aimais pas vraiment) Madeleine -
jehanne
Votre analyse, Alain, est bien la meilleure que j'ai lue sur cette photo: cultivée, articulée, sans complexe, et - ce n'est pas un mince critère - nullement embarassante pour une femme qui vous lit (nous sommes si souvent obligées de rire jaune, de nous récrier, d'étouffer un malaise difficile à exprimer dans le consensus libertaro-cynique, de nous faire plus royalistes que le roi etc) . Vous remettez en valeur un certain classicisme de la pensée qui me semble très salutaire.
@juléjim, dont j'apprécie souvent la bonne humeur et la largeur de vues, je voudrais dire qu'il se trompe; il se trompe sur la justesse de vue du Nouvel Obs. Nous ne savons pas ce qu'aurait voulu Simone de Beauvoir qui n'est plus qu'un petit tas de poussières grises et nauséabondes mais nous savons ce qu'elle a écrit, fait, publié et gardé pour elle. Le Nouvel obs a voulu en faire "plus" et n'a pas su trouver les limites de sa liberté. Il est tombé, en deçà, dans la publicité, la création du "buzz", la bêtise en somme. Ce n'est grave pour personne, sauf pour notre intelligence des choses du monde (relire le texte d'Alain: une femme assassinée en tout petit et le cul d'une femme libre qui s'est voulue écriture, en très gros: raté! on passe à côté de la compréhension et de ces femmes et du monde qu'elles ont voulu ouvrir)
@douze, j'aimerais simplement dire que, partageant l'essentiel de ce qu'elle écrit, je lui conseille (si elle veut bien) de ne pas se tromper d'adversaire (si l'on peut parler ainsi): ce n'est pas "le féminisme" qui lui impose le modèle de "l'executive woman" ni, encore moins, qui nie qu'elle ait un corps et qu'elle puisse être mère. Le féminisme est une lucidité, un désir de liberté qui pousse à essayer de comprendre ce qui empèche les femmes d'être "avant tout des êtres humains". Nous sommes toutes passées par ces chemins et nous nous sommes parfois bien plantées. Je n'ai plus l'âge de recommencer mais je vous souhaite, douze, d'aller plus loin encore. En tout cas, ce ne sont pas les "féministes" qui vous bloqueront.
Je retourne travailler. A plus tard. -
Douze
Ce qui me bloque dans beaucoup de commentaires, et en particulier dans celui de Claudine Bernal, c'est quand même cette idée d'universalité. LA femme, TOUTES les femmes, le fonctionnement chimique 'naturel et instinctif' appelé à la rescousse (et Gabriel Quéré, dans l'union des organes, vous faites quoi de l'homosexualité ? ).
Je bloque avec les féministes (rupture très précoce et orageuse) qui veulent nous imposer le modèle de l'executive woman ou de l'intellectuelle inspirée, dans la négation de notre corps (en particulier de mères), sans aperçu ni panachage ni escapade vers d'autres rôles. Je bloque évidemment encore plus (mais sur ce site, c'est plus consensuel) avec les ayatollahs de tous bords, qui veulent nous transformer en statues de tissu rêche. Et je bloque tout autant avec les publicitaires qui pour vendre leurs crèmes cancérigènes, leurs fringues immettables et leurs copains experts du bistouri veulent nous coincer dans un moule de marbre, taille 34 maxi.
En résumé, Beauvoir, (ou Duras apôtre de l'infanticide), Khomeini, et les photoshop-addicts, fichez-nous la paix une bonne fois, laissez non seulement chacune mais aussi chacun décider quelle vie elle-il veut, pour un temps ou pour tout le temps, du boulot, quand je veux si je veux et à la dose que je veux (là, évidemment, il y a la contrainte financière), mon corps, pareil, ce que j'en fais encore plus, séduire, qui, quand, combien, pourquoi, vouloir des bébés ou pas, un peu ou beaucoup et ainsi de suite.
Je voudrais bien, avant d'être une femme, être simplement un être humain, complet, avec hormones, certes, corps, certes, intellect, certes (enfin j'essaie), mais avant tout désirs individuels, irrationnels, irréductibles à des modèles sociologiques ou philosophiques (qui ne peuvent être que descriptifs et explicatifs, c'est justement en les voulant impératifs et prescriptifs que les trois groupes cités plus haut nous enferment).
Et je voudrais tout ça non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes. Ce tout ça porte un nom : liberté. Le droit doit nous la garantir, à chacun-chacune de se battre individuellement et surtout collectivement pour empêcher la société, les médias, les vrais ou faux intellectuels et les hélas toujours vraies églises y compris laïques de nous la reprendre ou de la vider de son sens.
Racoler en faisant un collage d'intellectuelle et de nu, (artificiel techiquement et intellectuellement : Beauvoir a-t-elle souhaité, encouragé, prescrit la publication de cette photo, quel sens lui donnait-elle dans le cadre de sa pensée et de son travail ? la publier s'inscrit-il dans la continuité logique ou dans la trahison de son oeuvre ?), c'est moche. En déduire des rôles dans lesquels un éternel féminin (et par voie de conséquence masculin, hétéro ça va sans dire) est sommé de se reconnaître ou de se mouler, c'est dangereux.
PS : à votre avis, le calembour beau/voir, est-il voulu, subliminal, accidentel ? -
GF
Plus la peine de commenter l'hypocrisie et la mesquinerie des types du Nouvel Obs auteurs de ce coup là.
A propos de la photo, je trouve que ça fait un drôle d'effet de voir un écrivain en pied, sur une couverture, une image de réclame. À poil ou non: on a tellement l'habitude de voir le visage du phénomène cadré en gros plan sur la pub de son nouveau bouquin, en noir et blanc et avec une expression vachement subtile genre "hein! Alors, c'est pas vous qui écririez, qui penseriez des trucs hyper-profonds comme ça", que le simple fait de le cadrer entier (bon là c'est de dos aussi) empêche de reconnaître un écrivain.
En plus, ça fonctionne à l'envers: photographiez le visage de Johnny, de Carla Bruni ou de Frédéric Beigbeder en gros plan, en noir et blanc, l'air veau: ça y est, c'est les rejetons de Victor Hugo.
Pour la photo de Beauvoir, je dirais que tout ce qu'il y subsiste de la littérature, c'est ce fétichisme du noir et blanc comme garantie de profondeur. -
JUSTIN COLBART
Ben non : pas d'accord avec vous. Entre la Femme objet, "instrumentalisée" (nouveau cliché à la mode) à toutes les sauces et la Femme objet… de désir, il y a un monde, et aucun scandale. Et je ne vois vraiment pas en quoi le féminisme devrait être vidé de sensualité. Comme disait une auditrice chez Mermet l'autre jour, "Non seulement elle avait une tête bien faite, mais en plus elle avait un beau cul ! et je n'ai nullement envie de dégainer mon féminisme pour une fois". -
Juléjim
A lire les commentaires sous le texte d'Alain, et à voir s'installer un ping-pong binaire sur le thème "scandale/pas scandale, je me demande si nous ne sommes pas en train d'oublier le caractère très daté du prétexte à débattre : une photo de 1952. A cette époque, le cliché est parfaitement raccord avec le combat émancipateur de Simone de Beauvoir :" Oui j'ai plutôt un beau cul, un corps désirant et désirable. Et n'en déplaise à ces messieurs, je suis une femme, philosophe et écrivain."
Ai-je bien résumé la modernité et la grandeur du message beauvoirien ? Sans doute que Simone, vivante aujourd'hui, serait plus provocante encore, voyant la condition des femmes marquer le pas et plus encore dans certaines parties du Monde ?
Au fond, qu'est-ce qui me scandaliserait à coup sûr, en ce moment, comme couv de l'Obs ? Un baiser langoureux Clara/Sarko sur fond de déprime sociale ? -
CLAUBER
je suis une "femme moderne", indépendante, avec un travail assurant les revenus de la famille. Avec mon mari, nous partageons les tache ménagères selon nos goûts, l'égalité des sexes INTELLECTUELLEMENTest pour nous aussi naturel que la respiration. Je n'en reste pas moins une "femmelle": il faudrait arrêter de vouloir chasser, oublier notre nature animale, nos instincs: la femme est naturellement poussée a mettre son corps en valeur, à plaire pour se reproduire et perpétuer la race; et l'homme , instinctivement la regarde, c'est un plaisir pour les deux sexes.
La photo de Simone De Beauvoir ne me choque pas: elle résume la situation naturelle- et conflictuelle car non acceptée- de la femme d'aujourd'hui: Pouvoir être un être intellectuel tout en gardant une part animale. Si Simone avait voulu faire complétement disparaitre sa part de féminité (ce coté animal que vous repoussz si apprement), elle aurait détruit cette phote au lieu de la laisser "vivre; par ce geste , elle rappelle que l'on peut être intelligente, responsable tout en étant une femme physiquement regardable et attirante. L'un n'empèche pas l'autre : être bien dans son corps fière de lui n'empèche pas la réflexion, au contraire.
J'ai trouvé cete photo belle et courageuse , je pense que son message est :" messieurs, je pense aussi bien que vous dans un beau corps de femme épanoui dont je suis fière" -
Tom-
Je suis drôlement content de vous retrouver, maître. J'étais un peu au désespoir lorsque vous fermâtes le troquet précédant. C'est une heureuse surprise de vous retrouver ici, mais pas un hasard non plus.
Effectivement, le nouvel obs a retouché la photo, ce qui raille d'office l'intention artistique. Je vois bien qu'ils ont resserré le cadre pour faire disparaitre le papier-toilette et on dirait qu'ils ont éclaircit et accentué le contraste. Il y a aussi un peu de nettoyage des taches noires.
Est-ce que techniquement quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne avec précision sur les opérations auxquelles ils se sont livrés ? -
Bernard
Tu as raison Alain :
"Sans aucun doute, ces deux femmes auraient mérité mieux"
Bien qu'ici Simone s'en tire plutôt mieux : L'une est morte, l'autre est "encore" vivante ! -
Elihah
Merci Talasrum, d'accord avec vous, donc je ne vias pas rajouter.
L'utilisation de cette photo comme couv, c'est aussi ramener une pionnière du féminisme et une philosophe de haut niveau à son corps de femme, une femme parmi d'autres, rien d'autre en somme que du consommable pour homme et qui surtout évacue ainsi ses actes, ses pensées.
Même abiker le dit, anivement: une femme parmi d'autres.
Ben oui, une femme philosophe et féministe, ça fiche la trouille voyons.Son corps, beau, c'est pile (humph) le contraire.
...et le titre du fil "la condition de la femme" est , en soi, un pbme: il n'y a pas "la" femme comm un archétype, mais des fmemes, déjà on aurait bien progressé en le disant ainsi.
Je me suis bien énervé en lisant le billet de D Abiker sur le sujet (allais-je déjà regretter mon abonnement?), -
Talasrum
Depuis quand la condition de la femme est-elle une priorité? En tout cas, elle n'est plus du tout à l'ordre du jour. Le nu de Simone de Beauvoir a plus un côté voyeuriste dérangeant qu'obscène dans une société qui utilise le sexe féminin nu pour vendre du jus d'oranges, mais le cache pour vendre des tampons. Ce qui est dérangeant, c'est l'utilisation sexiste de la nudité. Le nu peut être beau quand c'est de l'art, pas quand il s'agit de l'exposition vulgaire de "viande", c'est toute la différence entre l'art et la pornographie.
Mais souvenons-nous de la campagne présidentielles quand Ségolène Royal fut massacrée par les journalistes et ses pseudo-amis socialistes, non parce qu'elle était incompétente... mais parce qu'elle était une femme.
Le concept de femme objet est toujours aussi présent dans le monde actuel. Sarko s'affiche avec une rolex... et une femme top model. Il ne réagit pas à la mort de Mme Bhutto alors qu'il va vendre des centrales nucléaires au proche Orient dans un espace très fragile géopolitiquement... La femme sous Sarkozy reste & demeure un objet. Un objet utile et qu'on jette (Cecilia), un objet avant-gardiste (Rachida Dati), un contre-feu toujours utile (Rama Yade), un objet pompier (Fadela Amara), un objet souriant (Bachelot), un objet proche de la chute (Pécresse)... Les femmes restent toujours des objets.
C'est plus que regrettable, mais c'est un fait de société! Si Bigard fait rire, ce n'est pas simplement parce qu'il est vulgaire... C'est aussi parce qu'il est macho!
Talasrum
http://thalasrum.over-blog.com