tchd 12 juin 2016 à 16:41
C'est quand même bizarre cette idée de faire disparaître un objet qui est déjà transparent.

DéLecteurdeVraiThé 12 juin 2016 à 11:00
Mireille Matthieu en souvenir du "vieux" touriste Américain inconnu ému aux larmes devant un chanteur de rue reprenant les airs de la môme Piaf sur le pont qui relie l'île de la Cité et l'île St Louis :
Patrice NoDRM parle de Mireille Matthieu. Je ne comprends pas que même enfant, on ait pu aimer cette édithpiafisation burlesque, comme une rogerrabbitisation de la réalité sinon parce qu'enfant on se plie un peu au goût de ceux qui vous entourent, et ce n'est pas aussi leur faute à eux si la télé leur avait saccagé le goût et fait croire qu'une distorsion de la voix de la grande Édith pouvait être un miracle, tout comme chaque fois je vais de déception en déception en entendant des reprises de grands airs de Flamenco ou de Fado, aseptisées et rendus pâles copies sans âme des originaux.

JR en souvenir d'un petit garçon Palestinien ralentissant sa mère pour regarder les photos du Mur :
Bien sûr on peut admirer la prouesse technique de l'anamorphose de la Pyramide, on peut s'ébahir une minute devant la superposition du semi-virtuel et de la réalité si on se place dans l'axe, ce calquage qui distrait les sens, mais qu'a-t-on gagné au bout du compte. Qu'a-t-on gagné avec les miroirs déformants des fêtes foraines sinon quelques minutes d'amusement passager.

Strumfenberg ( Aloys von ) 11 juin 2016 à 17:30
Le must de la guerre, c'était la guerre de religion. Malheureusement, les religions sont mal en point. Back to Bysance ! Vive les guerres artistiques !

Thomas 11 juin 2016 à 16:54
.

Thomas 11 juin 2016 à 16:35
Je suis mal à l'aise avec ce ton quelque peu "arbitre des élégances". C'est une grande chance d'avoir votre culture iconographique sur @si, et votre subjectivité est évidemment indispensable, cela fait une belle partie du sel de vos chroniques. Mais ce n'est pas la première fois que j'ai l'impression que vous avez vos têtes, vos a priori, et que cette manière de décerner les bons points et les mauvais points, en maniant plus l'argument d'autorité que la démonstration convaincante, a quelque chose d'un peu péremptoire, et donc d'un peu condescendant. Je suis désolé de casser l'ambiance, je vois bien que vous êtes passionné et je suis complètement OK pour que vous ayez des parti-pris (vous êtes chez vous, personne ne m'oblige à rentrer) , mais parfois, on a l'impression que vous ne laissez pas vraiment le lecteur libre d'un désaccord. Ici, par exemple, vous faites reposer beaucoup sur une citation de Paul Klee qui est chouette, mais qui, que je sache, n'est pas une vérité d'évangile. Je me demande si ce n'est pas un peu de maladresse. On sent que vous êtes un vrai gentil, et quand vous êtes méchant, ça passe moins bien. Modeste avis subjectif...
Merci pour tout ce que vous apportez à @si, je passerai à côté de l'essentiel si je ne terminais pas par ça.

jm 11 juin 2016 à 14:30
un @sinaute encore plus tatillon féru de géométrie précise :
la construction d’Éva Jospin n'est pas un décagone mais un prisme droit à base décagonale, polyèdre semi-régulier à douze faces, soit également un dodécaèdre.

Robert· 11 juin 2016 à 13:24
" JR a fait disparaître la pyramide du Louvre."
Exercice*: :
La pyramide du Louvre est une œuvre de l’architecte Leoh Ming Pei.
Il s’agit d’une pyramide régulière dont la base est un carré de côté 35,50 mètres et dont les quatre arêtes qui partent du sommet mesurent toutes 33,14 mètres.

a: Calculer la longueur de la diagonale de sa base (on arrondira les résultats au mm près).

b.:Calculer la hauteur de la pyramide du Louvre (on arrondira le résultat au centimètre près).

c: Calculer le volume de la pyramide ( on arrondira le résultat au mètre-cube près).

*posé dans un collège de Poitiers.

Olivier 11 juin 2016 à 13:02
Jospin a donc tué JR.

DéLecteurdeVraiThé 11 juin 2016 à 12:36
La "forêt de carton taillée par Eva Jospin" est magnifique. L'idée de retrouver les panoramas de la fin du XVIII-début du XIX merveilleuse. Il y a un tel panorama du XIXème à Londres dans un musée (je ne me souviens plus lequel).
Cette forêt rappelle aussi les tableautins vendus autrefois en Dordogne dans les grottes : des moulages de plâtre de scènes campagnardes qui étaient recouverts de concrétion calcaire au fond des célèbres grottes. Ce n'est pas du grand art bien sûr mais pour un gamin ces univers sculptés émergeant d'une couche d'ivoire tels une figure de Rodin sortant à peine de son bloc de marbre, ça valait bien toutes les game boxes du monde

Quant aux miroirs qui révèlent le visible, je me suis toujours demandé quelle était la fin de ces architectures de miroirs qui se reflétaient elles-mêmes ou reflétaient à l'infini le bâtiment qui aussi ridiculement avait eu la bonne idée se se parer de vitrages miroirs.