philippe 93 10 novembre 2014 à 13:41
passionnante chronique, merci

asinus erectus 9 novembre 2014 à 17:26
Merci pour ces 2 chroniques "bouche-vacances".
Toujours impressionné par le talent des caricaturistes, j'aimerais bien savoir comment travaille un type comme Pablo Lobato : https://www.google.fr/search?q=pablo+lobato&sa=X&biw=1600&bih=775&tbm=isch&tbo=u&source=univ&ei=tZNfVJzlLo3jO8C1gPgB&ved=0CCUQsAQ

Strumfenberg ( Aloys von ) 9 novembre 2014 à 15:08
Bientôt une chronique sur le grand ancêtre, Christophe ( Colomb) ? https://www.google.fr/search?q=christophe+sapeur+camember&biw=1440&bih=764&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=nXVfVP6oHMznaNqFgoAN&ved=0CDQQsAQ

tchd 9 novembre 2014 à 15:00
Au fait, pourquoi interviewer Mulatier spécifiquement ? Est-ce une nouvelle série, un nouveau format de chronique ?

Si c'est le cas, j'aimerais bien que vous interrogiez Franquin, Moebius ou Goscinny.

Monsieur X 8 novembre 2014 à 22:24
C'est un peu dommage de voir tout ça émaillé sans arrêt de considération verticales: "le meilleur", "le plus grand", avec des petites préciosités "Jack Davis est un caricaturiste, mais sans la ressemblance" (chacun en jugera). Mes professeurs, quand ils parlaient de dessin, montraient des scultpures de Giacometti, du Cezanne, du Matis, des choses qui cherchaient à "voir". Pour eux Frazetta, c'était indigne. Frazetta, ou bien des gens cités ici, ce n'est pas un dessin qui cherche à voir, c'est très tiqué. Regardez ces animaux de Claire Wendling : c'est super beau, mais en fait ça ne dit rien, mais rien de ces animaux. Mais le trait et beau, les volumes sont beaux, ça parle à notre bibliothèque mentale d'image du corps... humain, et c'est satisfaisant.

Il est à peu près aussi inepte pour moi de mettre une verticalité entre Reiser, Cézanne et Jack Davis qu'entre Pink Floyd, Duke Ellington et Mozart. Dessin, musique, ce sont des disciplines trop vastes pour ne couvrir qu'un seul objectif, qu'une seule approche. Je pense que Mulatier aurait du en rester au genre de la caricature (qui est celui de ses propres accomplissements et de sa propre légitimité), et dans ce cas là éviter de sortir ce-génie-de-Franquin (bien sur que c'est formidable, Franquin, mais quel rapport entre ce qu'il accomplit dans un album de Gaston et ce que doit accomplir Mort Drucker dans une bédé pour Mad ?).

Bref, j'ai toujours détesté cette attitude chez mes profs (qui déjà entre eux confrontaient des échelles verticales incompatibles entre elles pour motiver de perpétuelles querelles de clocher) comme chez mes collègues. J'apprécie justement dans les chroniques d'Alain qu'il n'ait pas du tout cette approche mais plutôt "quand c'est bon c'est bon". Celà dit Mulatier n'est pas le premier bon faiseur à parler de façon décevante. A l'inverse, Johan Sfar parle très bien !

tchd 8 novembre 2014 à 12:56
Phrases énigmatiques:


"Son meilleur album c'est QRN sur Bretzelburg. Alors que c'est justement dans celui-ci que Franquin ne supportait plus ses héros ! Je regardais encore récemment la fameuse case où il n'arrivait plus à dessiner le décor, une table Louis XV ou Louis XVI dans le château de Schnapsfürmich du général Schmetterling qui avait emprisonné le petit roi. C'est divin !"


Faut-il comprendre que c'est quand un dessinateur ne supporte plus ses héros et n'arrive plus à dessiner qu'il est le meilleur ?

Bizarre, non ?

Jean-Michel M 8 novembre 2014 à 10:25
M. Korkos,

En repensant à votre chronique sous la douche m'est venue une question : n'avez -vous jamais pensé à "consigner" vos recherches dans un seul "beau" livre ?
Par exemple, avec un classement par thématiques, des analyses qui partiraient d'une image récente (publicité, caricature) et remonteraient le temps ( jusqu'à Lascaux ?), bref la routine, mais en librairie.
On pourrait aussi imaginer une lecture moins linéaire (avec des renvois, des rabats, des découpes, des calques ?)...
En acceptant de faire une couverture un peu tape-à-l'œil, il doit être possible d'éviter le vide éditorial. Après tout d'Art-d'Art de vend très bien par exemple.
En fait cela permettrait de toucher un plus large public. Voire même les enfants...
Et puis j'ai tout simplement envie d'avoir cet ouvrage dans ma bibliothèque :-D

amenbroken 8 novembre 2014 à 10:16
Très sympathique interview, merci Messieurs Mulatier & Korkos, l'article du samedi est toujours attendu avec impatience !

Strumfenberg ( Aloys von ) 8 novembre 2014 à 09:54
Ses chats, la mouette de Gaston, le Marsupilami... Franquin est le plus génial des dessinateurs animaliers.

Oblivion 8 novembre 2014 à 09:24
Eh eh ! merci à vous deux, plein de choses à découvrir !
Juste une question : je n’ai pas compris le dessin de Jules Feiffer. Il baille, à la fin, c’est ça ?