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Strumfenberg ( Aloys von )
Tourner la guerre en ridicule est dangereux. Le ridicule peut tuer. -
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Malagate
Je regrette qu'aucune femme ne figure dessus. -
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Holden
C'est un modèle d'ouverture d'esprit que nous propose la société Israélienne. Un exemple que donne au Monde et à l'occident la "seule démocratie du Proche-Orient". Qui, rappelons-le, a "le droit de se défendre" (à ne pas confondre avec la "permission de tuer", la nuance est importante !).
Pour suivre cet exemple, je propose la nomination immédiate de Monsieur Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, au poste de Ministre des affaires étrangères.
Bien sûr, pour un juste équilibre, il conviendra de nommer un socialiste au Ministère de la Défense. Pourquoi pas Eric Besson ? Il a déjà fait le plus gros du chemin (il ferait un très bon Ehud Barak de substitution !)...
Je crois que nous avons beaucoup à apprendre de l'Etat d'Israël, et il est de plus en plus évident que l'idéal sioniste doit inspirer la société Française, pour toujours plus d'harmonie et de tolérance.
Par souci de s'inspirer de cet idéal, et notre nouveau ministre des affaires étrangères ne me contredira pas, je propose de revenir au Droit du sang en matière d'immigration. Également, ne pourra être français de pleins droits qu'un individu dont est il avéré qu'il est de mère française et catholique. Bien sûr, les autres citoyens seront tolérés dans ce modèle de démocratie, à condition de faire allégeance à ces principes ethnico-religieux, et de ne pas trop ouvrir leur gueule, sans quoi quelques rafales de missiles les ramèneront à la raison. La France a "le droit d'exister et de se défendre", même si ces pertes humaines seront regrettables.
Nous vivrons alors enfin dans une société démocratique apaisée, à l'image de ce glorieux exemple. -
Cassandre
Massacre à Gaza (le terrorisme sioniste) -
Cassandre
"Gaza doit pleurer" un condensé de haine et de racisme -
Cassandre
"Bande de Gaza = Guetto de Varsovie" -
Holden
Un article intéressant sur Bakchich.info, revenant sur l'idéal de l'universitaire Edward Saïd, favorable a l'émergence d'un seul État judéo-arabe en Palestine. Une totale utopie bien sûr, on voit mal les barbus du Hamas ou les 500000 colons de Cisjordanie lâcher leur fusil et leur livre "Saint", pour cohabiter pacifiquement, mais c'est toujours bon d'être idéaliste !
http://www.bakchich.info/article6430.html -
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Guillaume Gimenez
Bonjour les asinautes,
Apparemment il y a quelques photos qui parviennent de Gaza, elles sont hébergées sur le magnifique photoblog Big Picture que je vous invite à enregistrer dans vos marque-pages
Bonne année à tous -
renzo
web renzo
Et si le souhait des "faucons" israeliens serait de voir le hezbollah intervenir et comme chacun le sait ou croit le savoir il est "teleguide" par l"Iran""' ce serait un bon pretexte pour bombarder ce pays avec cette fois l'appui des nations dites "civilisees".? -
clemence
prochaine émission obligée : le traitement de l'attaque de gaza par les médias français et étrangers (cf les unes sélectionnées par Klein).
et profitez en pour faire votre autocritique ! -
Jacques Pagnoux
Il y a UN sujet majeur, urgent, dans l'actualité et dans l'observation du traitement qu'en font les médias: ce qui se passe à Gaza depuis 10 jours.
Il me semble impossible, inapproprié et impudique de parler d'autre chose actuellement.
Je regrette l'immense silence qui plane sur le site d'ASI depuis le début de cette guerre. J'en ai honte, aussi.
Depuis dix jours, des irréparables ont été commis, mais ici, les quelques rares veilleurs encore éveillés sont restés, pour le moins, très ... évasifs !
C'est plus que dommage, car il y avait, et il y a encore, énormément de choses à observer, à constater, à dire,à analyser, à dénoncer...et un des lieux où on pouvait le faire est donc aux abonnés absents.. (si j'ose dire car la plupart des abonnés sont là, je le sents)
Il se confirme donc qu'à certaines périodes de l'année, périodes très connues, des évènements majeurs peuvent être déclenchés dans la monde en toute "impunité" ou que du moins les réactions se feront avec un délai largement suffisant pour que l'essentiel du but recherché soit déjà atteint.
Lorsque les consciences et les porteurs de conscience se réveillent, l'affaire est déjà dans le sac.... C'était le cas par exemple, aussi, lors de l'invasion du Koweit par l'Irak en pleine léthargie d'août, entre autres..
Aujourd'hui, 450 morts après le début du bombardement massif de Gaza, les images se sont arrêtées ici, mais les sujets "people" continuent à trôner sur le site, soulignant un peu plus leur côté obscène.
Je suis déçu de ne pas lire certaines "grandes" plumes d'"ASI" actuellement, même un peu... ou bien, on attend la fin des "opérations "?
De même, silence radio et télé quasi total sur les dizaines de manifestations en France aujourd'hui, pour demander la fin du massacre.
Dans quelques années peut-etre, des avions vont encore s'écraser sur des tours, ou pire, parceque le trop plein d'humiliation est vraiment trop plein, la parole a été refusée trop longtemps, il n'y a plus aucun moyen "humain", aucun, d'être écouté, entendu, pris en compte, respecté.. ce jour-là il sera encore trop tard et on se posera, trop tard, la question de l'origine du terrorisme...
Les attentats du 11 septembre à venir sont en train de se préparer actuellement, là, sous nos yeux; alors, au moins ici, essayons d'ouvrir les yeux, la parole, l'écoute !
Jacques, Brest. -
Robert·
En période de réabonnement , le débat sur le traitement de la guerre par nos médias peut (doit) attendre. Hum... -
Cassandre
Les Etats Unis laissent Israël décider ou pas d'une opération terrestre -
toni
En attendant, comme il fallait s'y attendre, @si n'a pas programmé une émission sur ce thème. Alors on va sans doute cette année 2009 encore nous servir les petits scandales pipoles qui font l'actualité parisienne... -
poisson
Que faire pour que ça cesse?
Que les 99,9% de la population de la terre envoie dire au 0,1% qu'on en a assez, qu'on s'en fout, qu'ils continuent les tueries et répondent ensuite de leurs actes devant leur dieu qui ne manquera pas de les envoyer en enfer pour s'être conduit ainsi?
Que les 99,9% leur disent "merci les gars, votre guerre de substitution nous épargne, vous êtes le jouet du monde car chaque état du monde, par le biais des religions, a un petit morceau de son histoire chez vous, et le "Monde" en est content, c'est tout bénef, chacun est concerné sans l'être... On aurait voulu le faire exprès qu'on aurait pas pu... Encore merci, il faut continuer. Pas pour vous, mais pour nous, les 99,9%. Vous comprenez, on ne peut plus s'en passer"? Israël-Palestine symbole de la guerre mondiale délocalisée... La paix dans cette région fait peur à certains, je ne vois pas d'autre explication. Un jour, des journaux vont titrer : "menace de paix au proche-orient", et l'heure sera grave pour nous tous! -
Cassandre
Rémy, d'abord grand merci pour ce lien, je me permets de faire un copier coller de cet article pour ceux (mais ça serait dommage) qui n'auraient pas le courage de tout lire. Car c'est vraiment consternant le choix des mots qui sont utilisés dans les JT ou autres émissions. Nous constaterons que le terme "terroriste" est très souvent utilisé mais jamais "résistants". De même, on oublierait presque l'"occupation" israélienne, étant donné la rareté de l'utilisation de ce terme.
Le discours de Mme Livni tend à banaliser la gravité des 400 morts. Les mots choisis en parlant de ce conflit servent à nous manipuler sans compter sur les discours anti islamistes qu'on nous ressert toujours par les mêmes intellectuels, et qui sont toujours invités à parler dans les médias.
"Les commentateurs occidentaux,
qui évoquent les "sanglants attentats-suicides",
ne parlent jamais de la "sanglante occupation" »
Cette sous-estimation du préjudice causé à l’autre, le journaliste néerlandais Joris Luyendijk la pointait en 2007 dans un article du Monde diplomatique intitulé « Les mots biaisés du Proche-Orient » : « Le mot "occupation" peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle "en fait assez contre la violence" alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils "en font assez contre l’occupation". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot "occupation" ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les "sanglants attentats-suicides", ne parlent jamais de la "sanglante occupation". » Et pourtant, imaginons un seul instant l’impact qu’aurait, par exemple, l’instauration d’un check-point tenu par des soldats hostiles dans les rues de Paris ou de New York...
Non seulement l’occupation reste une abstraction, mais on sent aussi percer l’idée qu’après tout, des métèques, semblables à ces colonisés et à ces immigrés que l’on tutoie avec mépris, ne devraient pas être aussi chatouilleux sur leur dignité ou sur les conditions de vie qu’on leur impose. N’est-ce pas leur destin naturel, après tout ? On détruit leur société ? Oui, bon, pour ce qu’elle vaut, leur société... De là à estimer que leur oppression par un peuple « civilisé » représente pour eux une chance, il n’y a qu’un pas - que Bernard-Henri Lévy, dialoguant en mars 2008 avec l’écrivain arabe israélien Sayed Kashua à l’occasion du Salon du livre de Paris, franchissait joyeusement : « Vous ne parleriez pas l’hébreu, et vous ne le parleriez pas si bien et avec tant de grâce et de talent, si l’Etat d’Israël n’existait pas », avait-il le culot prodigieux de lui dire (3)...
Non seulement la majorité des gens, biberonnés à la propagande télévisuelle, cramponnés à leurs « principes » comme à des bouées de sauvetage, ne veulent même plus essayer de comprendre ce que vivent et ressentent des non-Blancs ou des non-Occidentaux, ne veulent plus essayer de se mettre à leur place ne serait-ce qu’un instant, mais ceux qui en ont encore le désir deviennent suspects, comme si, ce faisant, ils choisissaient leur camp, ou posaient un acte criminel. Déplacer un tant soit peu la perspective revient à trahir sa communauté, à se ranger du côté des barbares, des terroristes. Lorsqu’on a rendu compte, sur ce site, du livre Les filles voilées parlent, les quelques mails scandalisés qu’on a reçus en retour ne disaient pas simplement, comme c’était encore le cas en 2003, quand le « débat » sur le sujet a été lancé : « Je ne suis pas d’accord avec vous. » Cette fois, ils disaient : « Je suis atterré, je suis abasourdi, moi qui aimais tant vos livres... » Autrement dit : « Je vous croyais du côté de la culture, et vous étiez du côté de la barbarie. »
La divergence des points de vue, s’agissant du Proche-Orient, est particulièrement exacerbée. D’un côté, des Occidentaux, profondément marqués par le génocide des juifs d’Europe, et que le double ressort d’une mauvaise conscience mal placée et d’un vieux complexe de supériorité raciste conduit à accorder à Israël un chèque en blanc moral. De l’autre, des pays, des communautés, des individus épars, marqués par une tout autre histoire — ou pas, d’ailleurs —, qui ne comprennent pas pourquoi c’est aux Palestiniens de payer les crimes commis par des Européens ; qui sentent bien, pour certains d’entre eux, que, à travers l’abandon et l’écrasement de ce peuple, c’est leur vie à eux aussi que l’on insulte, que l’on traite pour rien ; et qui, voyant l’étau de la propagande se refermer sur eux, perdent peu à peu tout espoir de voir une issue à l’injustice. On leur souhaite de ne pas se laisser défigurer par la haine, de résister à ce que l’on veut faire d’eux. Mais il faut avouer qu’on a vu des années commencer sous des augures moins sinistres.
Mona Chollet