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didier pruvost
Nous sommes installés dans une ère d'hyper-individualisme où l'impératif pour chacun est de se projeter vers l'avenir, à tout prix, de faire,conserver et pour ce, élargir sa place afin d'exister soçialement dans le regard des autres
, ces "autres", familiers jusqu'aux inconnus, jusqu'à l'inconnu, l'indéfinissable sensation que vos proches vous échappent, ainsi dit-on que l'on choisit ses amis pas sa famille,
mais tous, sont là, visibles ou absents, loin des yeux et du coeur, reviendront ils un jour dans notre présent, possiblement de nos choix respectifs, "copains d'avant" famille de toujours, je vous hais mais vous etes l'objet inséparable, indispensable du ressentiment.
Dans la vie et dans la mort, corps et ame, vous etes indéfectibles, absents dans vos reves, présent, hyperprésents sous le linceul. dès lors qu'aucun battement ne rythme plus le temps, qu'à la force de vos poignets ,vous serriez votre colère, entre vos doigts la présence au monde :"je suis vivant"
"j'étais et je pensais" je ne suis plus et ne penserai plus, personne ne prétera plus l'oreille à ma voix dans un lointain, d'espoir "à jamais, tu n'es disparu !"
que tu n'aies pas disparu, qu'au détour d'une voie, j'entends te voir réapparaitre éternellement, à tout...jamais
ton souvenir n'est pas parti en fumée -
Cassandre
Réflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs -
Compunet
chronique sur l'horreur : http://contrecourant1.files.wordpress.com/2009/04/ghetto-varsovie.jpg....il n'y aura jamais de mots assez forts pour dire cette période !
restent les images...
et pour nous, que l'on n'oublie jamais tous ces fonctionnaires zélés dans notre beau pays qui ont soutenu le régime de l'ignominie, de l'innommable !!
sur cette période, reste, entre autres, le bouleversant film de Louis Malle : Au revoir les enfants...
à propos d'affiches, la campagne d'affichage d'Amnesty International Les violations des droits humains sont toujours à la mode...
avec la censure du visuel sur la liberté d'expression " L’ARPP a recommandé de ne pas diffuser le visuel portant sur le dernier cas parce qu’il porterait" atteinte à l’image de la profession des policiers »."...
??? bigre, des fonctionnaires trop zélés qui seraient encore et toujours protégés dans nos démocraties ??.....
merci pour cette chronique m'sieur Korkos, ce qui est bien avec vous c'est qu'à partir de quelques images nous voilà toujours poussés à continuer à réfléchir.... et à se souvenir.... et à réfléchir..... et.... -
Varlin
Au début du XXème siècle, on qualifiait encore de "jaunes" les ouvriers qui allaient travailler sur les postes abandonnés par des grévistes.
Pourquoi "au début du XXème sièce" ? Aujourd'hui encore on qualifie de jaunes ceux qui se mettent du côté du patron. Y-a même tout un syndicat qui est considéré comme un syndicat jaune. Même qu'il fait des procès aux précaires qui sont venus contester son alliance avec le MEDEF pour sabrer les droits des chômeurs (procès en appel de Michel, de Jolie Môme et Ludovic, d'HNS, le 4 juin). -
Cassandre
" après l'étoile jaune, faudra-t-il un jour porter une étoile verte ? " -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Une simple traversée de La manche, transforme le YELLOW en VERT -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
M'sieu Korkos, pouriez-vous analyser cette photo, qui illustre de nombreux articles de Wikipédia, et nous raconter son histoire ? -
No one
Qui a décrété que les affiches de cinéma devait refléter la réalité exacte jusque dans les moindres détails de rue ?! o_O
Je ne vois pas trop le rapport là... mais sinon la chronique est intéressante, merci ! -
Cassandre
Et un petit extrait de mon lien précédent
"Les élèves et les étudiants n’ont pas besoin qu’on leur rappelle le génocide des Juifs, les conséquences historiques de l’antisémitisme ou le problème du mal. Ils connaissent la question — comme leurs parents ne l’ont jamais connue. Et il doit en aller ainsi. Mais j’ai été frappé dernièrement par la récurrence de questions nouvelles : « Pourquoi nous focalisons-nous autant sur l’Holocauste ? » ; « Pourquoi est-il interdit dans certains pays de nier l’existence de la Shoah, mais pas celle d’autres génocides ? » ; « N’exagère-t-on pas la menace de l’antisémitisme ? » ; et, de plus en plus, « Le génocide nazi ne sert-il pas d’excuse à Israël ? ». Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu ces questions dans le passé.
Qui est plus en sécurité,
un Juif aux Etats-Unis ou
un Roumain en Italie ?
Je crains que deux choses ne se soient produites. En soulignant le caractère historique unique de l’Holocauste tout en l’invoquant constamment par rapport à des problèmes actuels, nous avons semé la confusion dans la tête des jeunes. Et, en criant à l’antisémitisme à chaque fois que quelqu’un attaque Israël ou défend les Palestiniens, nous fabriquons des cyniques. Car la vérité est qu’Israël n’est pas menacé dans son existence. Et que les Juifs d’aujourd’hui, ici, en Occident, ne sont aucunement confrontés à des menaces ou à des préjugés comparables à ceux du passé — ou même à ceux dont sont victimes à l’heure actuelle d’autres minorités.
Posons-nous la question suivante : nous sentirions-nous en sécurité, accepté, bienvenu, en tant que musulman ou qu’« immigré illégal » aux Etats-Unis ? En tant que « Paki » au Royaume-Uni ? Marocain au Pays-Bas ? Beur en France ? Noir en Suisse ? « Etranger » au Danemark ? Roumain en Italie ? Rom n’importe où en Europe ? Ne nous sentirions-nous pas plus en sûreté, plus intégré, plus accepté en tant que Juif ? Je pense que nous connaissons tous la réponse à cette question. Que ce soit aux Pays-Bas, en France, aux Etats-Unis, pour ne pas mentionner l’Allemagne, les Juifs sont largement représentés dans le monde des affaires, les médias et les arts. Et ils ne sont stigmatisés, menacés ou exclus dans aucun de ces pays. " -
Cassandre
" trop de shoah tue la shoah " -
jean-luc riou
Une erreur s'est glissée dans l'article d'Alain,
Au début du XXème siècle, on qualifiait encore de "jaunes" les ouvriers qui allaient travailler sur les postes abandonnés par des grévistes.
Le jaune dans ce cas n'était pas la couleur mais le nom du syndicat ouvrier crée grace au comité des forges ( Medef de l'époque) pour casser les grèves des mineurs. -
Hugues Colot
je n'ai pas acces a la chanson "yellow star" (ainsi qu'aux autres) depuis mon pays de residence (Australie)...pffff! -
aloko party
je trouve cette chronique forte. Et le rythme final surprenant me plaît.
Bravo Alain -
Holden
Encore un film sur la Shoah... Personnellement, j'ai atteint l'overdose. J'ai 33 ans, depuis que je m'intéresse à la vie politique, artistique, intellectuelle, je n'ai pas le souvenir d'avoir passé une semaine sans entendre parler de la Shoah. Sans la voir évoquée dans un film, une série, une exposition, un documentaire, des livres, des discussions politiques, des commémorations... Ce n'est plus possible ! Sortons de cette fascination morbide et remettons la Shoah à sa place : Celle d'un fait historique, qui; pour aussi horrible qu'il soit, n'a rien d'unique dans l'Histoire de l'Humanité. -
jerome bellay
Is en ont pas marre de nous bassiner avec la deuxième guerre mondiale ! Quand on voit que ce rabachage n'a qu'un objectif faire des bourreaux d'aujourd'hui des victimes. Bourreaux qu'on peut sans problème mettre dans le meme sac que les nazis. Quelle indécence ! J'espère que ce film sera boycotté comme il le mérite.
SYLVIE -
alain-b
En live chez Bouvard, Gainsbourg en 75.
Et un hommage aux Justes des Cévennes qui aident toujours des réfugiés plus actuels. -
Farba
Merci monsieur Korkos, de nous cultiver et de nous donner envie d'en savoir plus...
Moi non plus je ne suis pas d'accord avec la conclusion de Sémir, même si je trouve digne d'intérêt le début de sa contribution. -
Elaeudanla
[quote=Alain Korkos]l'habituelle trilogie noir-rouge-blanc qui, inventée par les graphistes soviétiques dans les années 20, fut rapidement récupérées par les nazis.
Est-on bien sûr que cette trilogie chromatique fut inventée par les graphistes soviétiques ? Je pense qu'elle a été reprise et popularisée par eux, mais remonte à des temps bien plus immémoriaux...
Regardez la trilogie de couleurs dans Le Petit Chaperon Rouge ! Louloup noir, fifille rouge, mémé blanche. Et la plus ancienne version écrite du conte remonterait au XIe siècle !
En tous cas, dans Noir, histoire d'une couleur, Michel Pastoureau explique que cette trilogie de couleur remonte à l'Antiquité et a été reprise par la religion chrétienne au haut Moyen Age: le blanc était utilisé pour les fêtes liées au Christ, aux anges et aux vierges, le rouge, qui rappelle le sang du Christ s'emploie pour les fêtes des martyrs et des apôtres, et le noir pour les temps d'attente, de deuil et de pénitence... -
bysonne
Je n'aurai qu'un mot : merci pour tout ce que j'ai appris dans cette chronique ! -
Watson
Saurez-vous trouver l’étoile qu’a cachée ce futé de Biscaino dans sa peinture L’Adoration des mages ?