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  • Alain Korkos 1 octobre 2014 à 21:16
    Il pleuvait fort sur la grand-route,
    Elle cheminait sans parapluie,
    J'en avait un, volé, sans doute,
    Le matin même à un ami ;
    Courant alors à sa rescousse,
    Je lui propose un peu d'abri.
    En séchant l'eau de sa frimousse,
    D'un air très doux elle m'a dit « oui ».

    Un p’tit coin d’parapluie,
    Contre un coin d’paradis.
    Elle avait quelque chose d'un ange,
    Un p’tit coin d paradis,
    Contre un coin d’parapluie.
    Je n’perdais pas au change, pardi !

    Chemin faisant que ce fut tendre
    D'ouïr à deux le chant joli
    Que l'eau du ciel faisait entendre
    Sur le toit de mon parapluie !
    J'aurais voulu comme au déluge,
    Voir sans arrêt tomber la pluie,
    Pour la garder sous mon refuge,
    Quarante jours, quarante nuits.

    Un p’tit coin d’parapluie,
    Contre un coin d’paradis.
    Elle avait quelque chose d'un ange,
    Un p’tit coin d’paradis,
    Contre un coin d’parapluie.
    Je n’perdais pas au change, pardi !

    Mais bêtement, même en orage,
    Les routes vont vers des pays ;
    Bientôt le sien fit un barrage
    A l'horizon de ma folie !
    Il a fallu qu'elle me quitte,
    Après m'avoir dit grand merci.
    Et je l'ai vue, toute petite,
    Partir gaiement vers mon oubli…

    Un p’tit coin d’parapluie,
    Contre un coin d’paradis.
    Elle avait quelque chose d'un ange,
    Un p’tit coin d’paradis,
    Contre un coin d’parapluie.
    Je n’perdais pas au change, pardi !

    Le parapluie, Georges Brassens

  • sgd (bientôt disponible ) 1 octobre 2014 à 21:08
    Etre Ensemble

    Ma femme est un buisson vivant de moire
    la mer un grand drapeau tombé
    le feu est le rêve de l'arbre
    le vent un grand drapeau décoloré
    mais la guerre n'est pas la paix.

    Il ne suffit pas de parler à l'envers
    d'être langouste à longue langue
    pour que nous rêvions.

    Il ne suffit pas de parler du beau temps
    en ouvrant un parapluie
    ni d'ouvrir un parapluie
    pendant que nous préparons le printemps.


    Il ne suffit pas de graisser au beurre les canons
    de mettre aux armes des faveurs d'oliviers.

    Un mensonge nous réveille
    nous ne rêvons que vérité
    le petit bout de votre oreille
    fait du bruit à réveiller
    les morts que nous avons dans la mémoire
    et notre rêve ne dort pas
    et notre mémoire ne dort pas
    nous sommes debout dans nos leçons
    et debout dans notre rêve.

    Il faudrait nous couper la tête
    pour que nous portions vos casques vos erreurs
    il faudrait nous arracher le cœur.

    Il ne suffit pas d'un masque
    pour nous faire peur ou nous faire rire
    nous rions à respirer.

    Il ne suffit pas de faire du bruit avec des machines
    de frapper sur la table où nous écrivons
    pour que nous écrivions merci
    Il ne suffit pas de lyncher des innocents
    de déposer plainte contre la pensée
    de traquer ce qui est rouge s'il n'est pas cardinalice.

    Il ne suffit pas de nous fermer la porte
    pour que nous disions quelle belle maison
    ni de nous fermer les yeux.

    Mais il suffit d'une flèche du soleil
    pour renverser la nuit
    il nous suffit d'être ensemble.

    Christian Dotremont

  • sgd (bientôt disponible ) 1 octobre 2014 à 21:04
    Averse averse averse averse averse averse
    pluie ô pluie ô pluie ô! ô pluie ô pluie ô pluie
    gouttes d'eau gouttes d'eau gouttes d'eau gouttes d'eau
    parapluie ô parapluie ô para verse ôl
    paragouttes d'eau paragouttes d'eau de pluie
    capuchons pèlerines et imperméables
    que la pluie est humide et que l'eau mouille et mouille
    mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau mouille l'eau
    et que c'est agréable agréable agréable
    d'avoir les pieds mouillés et les cheveux humides
    tout humides d'averse et de pluie et de gouttes
    d'eau de pluie et d'averse et sans un paragoutte
    pour protéger les pieds et les cheveux mouillés
    qui ne vont plus friser qui ne vont plus friser
    à cause de l'averse à cause de la pluie
    à cause de l'averse et des gouttes de pluie
    des gouttes d'eau de pluie et des gouttes d'averse
    cheveux désarçonnés cheveux sans parapluie

    Il pleut Raymond Queneau

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 1 octobre 2014 à 13:41
    si les chinetoques virent à gauche, le monde est sauvé.


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