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  • petit - saconnex 1 novembre 2015 à 10:13
    Comme le disait Jacques Dutronc " 500 millions de petits Chinois ... et moi , et moi , et moi.

  • tchd 31 octobre 2015 à 20:19
    [mode troll: on]



    [mode troll: off]

  • manu@home 31 octobre 2015 à 19:31
    [quote=Alain Korkos]On voit par là que la jeune génération chinoise a bien compris le concept de matérialisme historique et c'est tant mieux.

    Cette phrase suit des déclarations de jeunes chinois indiquant qu'ils ne voulaient pas partager les sous et leurs chances. Alain Korkos utilise ici le terme « matérialisme » comme signifiant l'attachement aux choses matérielles, et nous montre au passage que lui n'a pas bien compris le concept de matérialisme historique. J'essaye de résumer selon mes souvenirs. Je demande l'indulgence d'éventuels spécialistes dans la salle.

    Les courants de pensée matérialistes supposent que les causes du monde sont contenues en lui même. Ils s'opposent ainsi aux courants de pensées idéalistes, qui pensent que les causes du monde lui sont extérieures. Par exemple si on pense que Dieu a créé le monde et ses voies sont impénétrables, on est dans l'idéalisme.

    Le matérialisme historique est une branche du matérialisme où on estime que non seulement les causes du monde sont accessibles, mais en plus que l'Homme peut agir dessus: il peut changer l'histoire. Le marxisme est un matérialisme historique: on peut changer la vie, l'ordre social n'est pas dicté par des lois divines dont la remise en cause est interdite.

  • alain-b 31 octobre 2015 à 17:12
    L'occasion de (ré)écouter l'iguane https://www.youtube.com/watch?v=9BBAEUOOFKQ

  • poisson 31 octobre 2015 à 16:19
    Une chose m'intriguait chez lui c'était l'espèce de petite classe qu'il traînait chaque jour à ses côtés trois garçons et deux filles, tous différents de visage et d'âge.
    Ses enfants ? Non, car le plus petit air de famille ne se remarquait sur leur physionomie. Alors, sans doute, des petits voisins.
    Pascal installait les cinq mômes avec une grande sollicitude, le plus jeune tout près de lui, l'aîné à l'autre bout.
    Et tout ce petit monde se mettait à pêcher comme des hommes, avec un sérieux si comique que je ne pouvais les regarder sans rire.
    Ce qui m'amusait beaucoup aussi, c'est la façon dont Pascal désignait chacun des gosses.
    Au lieu de leur donner leur nom de baptême, comme cela se pratique généralement, Eugène, Victor ou Emile, il leur attribuait une profession ou une nationalité.
    Il y avait le Sous-inspecteur, la Norvégienne, le Courtier, l'Assureur, et Monsieur l'abbé.
    Le Sous-inspecteur était l'aîné, et Monsieur l'abbé le plus petit. Les enfants, d'ailleurs, semblaient habitués à ces désignations, et quand Pascal disait : " Sous-inspecteur, va me chercher quatre sous de tabac ", le Sous-inspecteur se levait gravement et accomplissait sa mission sans le moindre étonnement.
    .../...
    Brave Pascal ! Nous causâmes longuement et j'appris enfin l'origine des appellations bizarres dont il affublait ses jeunes camarades de pêche.
    - Quand j'ai épousé ma femme, elle était bonne chez le sous-inspecteur des douanes. C'est même lui qui m'a engagé à l'épouser. Il savait bien ce qu'il faisait, le bougre, car six mois après elle accouchait de notre aîné, celui que j'appelle le Sous-inspecteur, comme de juste. L'année suivante, ma femme avait une petite fille qui ressemblait tellement à un grand jeune homme norvégien dont elle faisait le ménage, que je n'eus pas une minute de doute. Celle-là, c'est la Norvégienne. Et puis, tous les ans, ça a continué. Non pas que ma femme soit plus dévergondée qu'une autre, mais elle a trop bon coeur. Des natures comme ça, ça ne sait pas refuser. Bref, j'ai sept enfants, et il n'y a que le dernier qui soit de moi.
    - Et celui-là, vous l'appelez le Douanier, je suppose ?
    - Non, je l'appelle le Cocu, c'est plus gentil.


    Allais Alphonse

    Je propose que les chinois surnomment leurs enfants le poisson et la grue, le garçon et la fille, et après le surnuméraire.

  • sgd (bientôt disponible ) 31 octobre 2015 à 16:06
    Un bébé est venu au monde
    Portant des cheveux.
    Aube.
    Tomizawa Kakio

  • sgd (bientôt disponible ) 31 octobre 2015 à 16:05
    L'ENFANT

    A quoi jouait-il cet enfant ?
    Personne n'en sut jamais rien
    On le laissait seul dans un coin
    Avec un peu de sable blanc

    On remarquait bien, certains jours,
    Qu'il arquait les bras tels des ailes
    Et qu'il regardait loin, très loin,
    Comme du sommet d'une tour.

    Mais où s'en allait-il ainsi
    Alors qu'on le croyait assis ?
    Lui-même le sut-il jamais ?

    Dès qu'il refermait les paupières,
    Il regagnait le grand palais
    D'où il voyait toute la mer.

    Maurice Carême

  • sgd (bientôt disponible ) 31 octobre 2015 à 15:47
    Toi le frère que je n'ai jamais eu
    Sais-tu si tu avais vécu
    Ce que nous aurions fait ensemble
    Un an après moi, tu serais né
    Alors on n'se s'rait plus quittés
    Comme des amis qui se ressemblent
    On aurait appris l'argot par cœur
    J'aurais été ton professeur
    A mon école buissonnière
    Sûr qu'un jour on se serait battu
    Pour peu qu'alors on ait connu
    Ensemble la même première

    Mais tu n'es pas la
    A qui la faute ?
    Pas à mon père
    Pas à ma mère
    Tu aurais pu chanter cela

    Toi le frère que je n'ai jamais eu
    Si tu savais ce que j'ai bu
    De mes chagrins en solitaire

    Si tu m'avais pas fait faux bond
    Tu aurais fini mes chansons
    Je t'aurais appris à en faire
    Si la vie s'était comportée mieux
    Elle aurait divisé en deux
    Les paires de gants, les paires de claques
    Elle aurait sûrement partagé
    Les mots d'amour et les pavés
    Les filles et les coups de matraque

    Mais tu n'es pas la
    A qui la faute
    Pas à mon père
    Pas à ma mère
    Tu aurais pu chanter cela

    Toi le frère que je n'aurais jamais
    Je suis moins seul de t'avoir fait
    Pour un instant, pour une fille
    Je t'ai dérangé, tu me pardonnes
    Ici quand tout vous abandonne
    On se fabrique une famille

    Maxime le Forestier

  • Bruanne 31 octobre 2015 à 13:59
    Les répétitions de " remonte à la plus haute Antiquité" m'amusent toujours, mais dans cette chronique-là c'est particulièrement savoureux !

  • Ervé 31 octobre 2015 à 12:37
    Ah, ces sympathiques et affectueux enfants uniques chinois...
    Comme on aimerait être leur frère ou leur sœur !


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