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Bernard Monsigny
A propos de l'Origine du monde et Cie, je vous recommande ce petit documentaire au poil : http://www.youtube.com/watch?v=NRVRwqxqqg0 -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
sexe à pile ou face ! -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
A props de "l'origine du monde", faut il censurer cette photo ?
(si le lien ne marche pas [3 fois sur 4], voir la page originalle...) -
Anna Kubista
Bonjour,
à propos de l'histoire de l'Origine du monde de Courbet, je conseille vivement (si personne ne l'a mentionné ici), le très chouette bouquin d'Enis Batur, La Pomme, paru chez Actes Sud. Ma dernière lecture de vacances... -
OO
Sur le sujet, la complexité est grande !
La trinité féminine Eve/Marie/Marie-Madeleine ont trois types de poils qui renvoient à trois modèles de femmes.
- La pêcheresse Eve qui cache ses poils à poil
- La vierge Marie vierge de poils
- Marie-Madeleine couverte de poils (capillaires) la plupart du temps.
NB : Et les sourcils rasés de la Joconde on pourrait en parler aussi. -
SylvN
Et n'oublions surtout pas cet artiste tchèque très raffiné qui photographie (et puis repeint) des oilps partout partout:
Et même de la cellulite!
Si vous aimez:
http://photobucket.com/images/jan%20saudek/
Inutile de dire que c'est pas par un article dans Elle que je l'ai découvert! -
bardamu
brassens , dans l'eau de la claire fontaine -
Patricia Tutoy
Belle chronique, Alain. Merci infiniment.
Giorgione se fait épiler dans votre texte : sous l'image, on lit "Vénus de Giogione". -
Patrice Guyot
Très jolis acrostiches Olivier...
Je fais plutôt les miens sur des prénoms féminins (la preuve tout à l'heure)
Connaissez-vous celui-ci :
S'attacher au combat contre un autre soi-même,
Attaquer un parti qui prend pour défenseur
Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur,
Et rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie
Contre un sang qu'on voudrait racheter de sa vie,
Une telle vertu n'appartenait qu'à nous ;
L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux,
Corneille : Horace (acte II, scène 3)
*** -
Benoit Gonthier
alors m Korkos comment allez vous
au poil ? -
Alain Korkos
RÉPONSES EN VRAC
PATRICE G. : « Et n’oublions pas non plus qu’avant d’être “à poil” la Maja est habillée (vestida puis desnuda) le premier strip-tease pictural de l’histoire ? Pas certain mais je parie qu’Alain en rusé coquin a des idées sur la question… »
J'ai une idée sur la question, en effet : vous vous foutez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Car c'est d'abord la Maja desnuda qui a été peinte, entre 1799 et 1800. Puis la vestida entre 1800 et 1803. C'est donc un sliptize à l'envers :-)
A propos des comm' sur le voile :
Olivier Caro m'a posé une question, à laquelle j'ai répondu en lui indiquant un lien qui répondait à sa demande. Il est assez grand pour se faire une opinion, je pense, aussi n'était-il sans doute pas utile de réembrayer avec une discussion sur le sujet, qui s'est déjà tenue dans d'autres forums.
Maintenant, vous faites ce que vous voulez, hein, je ne suis pas le ouèbmaistre et n'ai aucun pouvoir de modération ou quoi que ce soit qui y ressemble.
Je vous donne seulement mon avis. -
RG du Medef
Personne ne s'ennuie!
En tout cas vaux mieux la cire que les produits diluants les poils, car ils sont dangereux pour l'environnement et pour la santé!
Pour le reste, qu'est ce que vous voulez, il ne faut pas diaboliser! -
Cassandre
pour avoir le poil hérissé, écoutez ! -
Aspasie G.
ça me fait penser à une anecdote sur un critique d' art anglais de l' époque victorienne, John Ruskin qui fuya le lit conjugal lors de sa noce lorsqu' il découvrit que son épouse avait des poils contrairement à ses chères statues antiques. -
Patrice Guyot
Diable ! Alain, voici une cro-nique qui porte bien son nom, un texticule (© Michel Tournier) de haut vol… Le genre de truc qui vaso-dilate à fond !
Tenter d’être au niveau, en illustrant le propos, n’est pas une mince affaire...
D’abord merci pour la “Vénus au miroir”, bien cachée, mais accessible en grande définition sans devoir prendre l’Eurostar…
Je réalise soudain combien cette notion de reflet de la réalité, de double, est mon modèle en photo :
Promenade dans Saïgon
Bao gourmande et son reflet
Rubens a sa version de cette histoire de reflets, un peu plus lourde mais loin d’être inintéressante :
LA VENUS DE RUBENS
Au fait, les cerfs partout, n’est-ce pas que, déjà, Sarko se glissait chaque fois que possible dans les écrans ? J’ai comme un doute !
Et pendant que j'y suis sa fille de couverture s’est crue autorisée à saboter Mister Bob Dylan hier en en sortant une version aphone et sucrée de Blowing in the Wind, c’est quand même gonflé !
La preuve ici, suivie de la référence :
CARLA À LA PEINE
DYLAN LE GÉNIE
Mais là nous nous égarons (moi surtout)
Avant d’entrer dans le vif du sujet (les plus observateurs auront remarqué que j’ai écrit “vif” et non pas “vit”) quelques suggestions de sous-titres accrocheurs, voire racoleurs pour @si :
@si le site poilu*
@si le site velu*
@si le site le plus poilant
@si le site dépoilé
@si le site à loilpé
@si le site qui ne débande pas
@si le site vaso-dilaté
@si le site qui épile
@si le sexe à piles
@si le sexe à poils
@si le site qui ne mollit pas
@si le site chaud comme la braise
* Les motards disent d’une moto qu’elle pousse “velu” ou affirment que leur meule est assez “poilue” !
Tiens, passant une fois de plus du gallinacé à l’ongulé (no comment) : aujourd’hui c’est la Saint Arsène (Lupin)… Une petite pensée pour notre héros !
Mais revenons donc à nos poils
Et n’oublions pas non plus qu’avant d’être “à poil” la Maja est habillée (vestida puis desnuda) le premier strip-tease pictural de l’histoire ? Pas certain mais je parie qu’Alain en rusé coquin a des idées sur la question…
La Maja, à poil ou non
Trêve de billevesées, je vous ai préparé quelques sucreries montrant en particulier que la magnifique O finit son histoire enfin totalement nue (épilée) afin qu’aucun détail de son anatomie ne soit masqué… (j’avais réclamé des chèques pour ces sublimes illustrations de Guido Crepax, je n’ai rien vu venir mais je sais aussi faire des cadeaux !)
O avec sa toison se prépare pour la fête finale
Maintenant elle est épilée, vraiment nue, et n’échappe plus au regard
La Preuve
Quel dessin !
Pierre Louÿs, Recherches sur l’épilation des femmes dans l’Antiquité, sous la Renaissance et à l’époque contemporaine. Se trouve chez les illustres barbiers pour dame de Paris et au guichet de la station Motte Piquée
La petite enveloppe est bel et bien destinée à mettre quelques poils de la chatte de l'aimée (si elle ne les a pas cramés sur un toit brûlant)
Pierre Mac Orlan, Petites Cousines, aux dépens d’un amateur (1934) On épilait sec entre les deux guerres !
Enfin sur les mœurs actuelles une précision cher Alain : les Vietnamiennes civilisées se rasent toujours les aisselles, même si l’Ao Dai traditionnel ne laisse voir qu’un minuscule triangle de peau…
COMME ICI
Puisque vous insistez, un petit tour au Vietnam :
Armstrong, the great Satchmo, What a wonderful world
Bonjour Vietnam
… Ce sont les Allemandes qui gardent leurs touffes d’aisselles et leurs poils aux pattes, les Germains adorent ça, même dans les milieux les plus raffinés (les gros poils bien noirs sous les collants fins c’est d’un effet… pétrifiant !)
Bon ! On a parlé de poils, de Vietnam, de musique... Un peu foutraque, un peu baroque tout ça… Mais Bach, Haendel, Vivaldi c’est pas mal du tout… Si on faisait un fil “musique” je vous trouverais des merveilles…
Pour conclure aujourd’hui je vous dis :
Mes enfants
Poil aux dents
Respectez
Poil au nez
La vieillesse
Poil aux fesses
Et la vertu
Poil au cul
*** -
Julien D.
Mais pourquoi, oui pourquoi,
le poil a-t-il si une si mauvaise réputation sur le sexe
et une si bonne sur la tête ?
J'ai beau me la gratter (la tête), je ne vois pas... -
memo
Bonjour a tous,
Je pense qu'il faut chercher plus avant sur les poulpes dans les estampes japonaises. Il doit y avoir une symbolique dans le poulpe, ou un jeu de mot. Peut etre que le mot poulpe en japonais renvoie a quelque chose de sexuel, comme le lapin renvoie au sexe feminin dans la peinture occidentale ?
Guillaume -
Florence Arié
Il me semblait que le sujet de la chronique était la représentation (ou non) du poil, et donc sa symbolique, et non l'évolution des pratiques dans la vie réelle... -
Peerline
Votre discours sur la bestialité du poil, ses apparitions et disparitions au cours de l'histoire ne me séduit pas un poil. Je crois plutôt que depuis la nuit des temps, ceux qui avaient les moyens de s'en débarrasser l'ont fait, car la valeur ajoutée du poil est plutôt nulle voir négative, hygiène, toucher image, contrôle de la suddation , plaisir du massage de la chair nue. Que le poil apparaisse ou disparaisse au cours du temps, que vous concluez personnellement sur sa disparition dans le porno pour des raisons d'images, ou que vous pensez savoir que l'épilation masculine est en augmentation en France, tout cela me paraît fort peu étayé et se soustrait surtout à l'aspect pratique courant dont l'art ,'est q'une représentation d'une infime parcelle reconsidérée par les goûts du peintre, du commenditaire, du message éventuel. etc.
L'imagerie moderne et les textes de toute part nous montre que l'épilation masculine même intégrale a toujours existé, et est un phénomène en constante croissance pour les raisons très pratiques évoquées, pour en arriver aujourd'hui à la notion de métroséxué, qui comprend une épilation généralement intégrale masculine, correspondant elle en majeure partie à une "utilisation" homosexuelle. Car soyons précis, les gôuts généraux féminins sont assez clairement définis, "non au garçon de 5 ans sans pilosité", mais aussi "non au Yéti de la montagne", bref une pilosité assez contrôlée entre le rasage du visage aux 18 lames, et la barbe de 2/3 jours, au torse assez lisse, au dessous de bras taillé sur mesure ou à quelques autres spécificités techniques de ressort de chacun, pour le goût de chacune et pour un certain confort personnel.
Alors une descente temporelle de l'imagerie du poil, dont le torse n'est que la face visible du dragon (iceberg, et le côté froid, ça collait pas!):
Ce que nous vend la pub, le désir féminin du sans poil, et sa différence
L'aspect fétichiste du sans poil masculin, fortement relayé
En pratique, ça peut faire mal...
Avant Carla, et après Carla, la pilosité présedentielle est limitée, contrôlée? Il n'a pas changé, pas de rupture.
Pour Mister Obama, pas de doute, très contrôlée.
Pas vieux Ronald Reagan, pas un poil.
John Wayne
Notre Alain national, très sobre dans "La Piscine", dans le même film bronzé, l'image du bogosse
L'imagerie Hollywoodienne des années 50/60, en très grande majorité épilée
Et biensûr pour finir, l'idôle d'une génération Jonnhy Wessmuller, en pleine action, au repos bien mérité, en négociation, entre amis, prêt à l'action..., ou d'une autre époque.
Bien peu de poil donc dans tout cela, pour la plaisir des yeux, des sens, et le confort... -
Alain Korkos
RÉPONSES EN VRAC
… et dans l'ordre inverse de parution, pasque c'est plus facile.
ULYSSE & POW WOW : Le gros ventre chez les femmes de cette époque, il me semble en avoir déjà parlé sur @si, à moins que ce soit ailleurs…
Or donc : au XVème, c'était la mode pour les femmes que de paraître enceintes. Quitte à se mettre un coussin sous la robe. On peut voir ça sur certaines illustrations des Très Riches Heures du duc de Berry, par exemple, ou dans le double portrait des Arnolfini qui figure dans une précédente chronique. Cette peinture représente une cérémonie de mariage, et la jeune femme n'est pas enceinte. Elle porte un coussin sous sa robe, pasqu'elle est branchée à donf.
Hugo van der Goes, comme Van Eyck, les frères de Limbourg et tous les autres peintres de cette époque, a donc peinturé une femme à gros ventre. Les Ève de Van Eyck et des frères peinturistes figurant dans cette chronique sont, de ce point de vue, identiques à celle du peinturiste au nom de cycliste dans l'ascension du Tourmalet.
MÔSSIEUR JULIEN D. : (bein ouais ya pas de raison, hein ;-) J'ai vu cette expo, que j'ai trouvée excécrable (mais ce n'est pas là votre question !)
Le loup, certes, est une image du rut sauvage. Ya qu'à lire ou relire les contes pour s'en convaincre.
Et l'absence de poil, c'est le triomphe de la civilisation sur la nature. Sans aucun doute. De nombreuses cultures pensent ou ont pensé la chose ainsi.
ROBERT : Les Très Riches Heures du duc de Berry est ce qu'on appelle un manuscrit à peintures. Il contient des miniatures (même si elles ne sont pas si petites que ça) et des lettres ornées. Voir par là le folio 184 recto, par exemple, qui combine les deux.
RENARD : « Adam et Eve sont représentés avec un nombril ! Ce qui est une erreur, puisque conçus par Dieu lui même en personne, ils n' ont put être enfantés par aucun être humain, personne n'existant de reste avant eux ! »
S'il n'y avait que ça comme contradiction ! En voici une autre : dans la Genèse, Dieu chasse Caïn parce qu'il a tué Abel. Et Caïn répond :
« Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. »
Question qui dérange : qui est susceptible de tuer Caïn, alors qu'il n'existe à ce moment que trois humains, ses parents et lui ?
« Très bonnes vacances, Alain, félicitations et merci pour votre chronique, petit bémol toutefois, chaque fois que le chef s'en va les souris dansent, pour notre plus grand plaisir visuel bien sur ! mais jusqu'à quand ? »
Non seulement le chef n'est pas en vacances, mais en plus c'est lui qui m'a soufflé l'idée de cette chronique après avoir lu certains de mes comm' sur le dernier forum de Judith !
HURLUBERLU : J'ai reçu 8 ou 9 collages. Dont deux de votre part. Succès d'estime, donc, pour ce grand concours international d'été…
SETTEMBRINI : Chez Van der Weyden, les damnés sont de profil ou ont le saxe caché par une jambe, souvent. Cela dit, chez une femme et chez un homme il semblerait qu'on discerne quelques poils. Pas sûr. Faudrait aller à Beaune pour vérifier sur pièces. M'est avis que VDW a placé ses personnages de cette manière pour éviter d'avoir à se poser la question du poil.
PP_TOM : Bon, je me suis planté sur le postiche de poitrine ? OK. Cela dit, je me demande si je dois laisser ce passage dans la chronique ou le supprimer.
Je dois avouer que ma connaissance de la culture japonaise est plus orientée Japon ancien (avec une prédilection pour la peinture et les arts martiaux) que Japon moderne, poitrines velues et cinéma porno :-)
SLEEPLESS : « Les Égyptiens, les Grecs et les Romains ». Certes, certes. Mais cette chronique contient 40 images, alors que la moyenne habituelle est de 20. Je ne pouvais pas couvrir tous les champs de ce domaine, bien trop vaste, qui pourrait faire le sujet d'un bouquin de 500 pages.