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  • Jean-Michel M 27 novembre 2015 à 22:25
    Tout le monde semble d'accord avec Maitre Korkos, mais moi je pense que le photographe a plutôt fait une citation des Ménines, de Velazquez :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ménines#/media/File:Las_Meninas,_by_Diego_Velázquez,_from_Prado_in_Google_Earth.jpg

    Graphiquement en tous cas, même si sur le fond c'est beaucoup moins pertinent.

  • PATRICK HECKEL 25 novembre 2015 à 16:33
    Toujours tres interessantes vos critiques et enrichissantes.
    A propos d'auto-portrait je vous conseille la magnifique exposition à la Kunsthalle de Karlsruhe:
    L'autoportrait, de Rembrandt au "selfie"
    voir par ici:
    http://www.bilan.ch/etienne-dumont/courants-dart/karlsruhelautoportrait-de-rembrandt-selfie
    et là:
    «Ich bin hier, von Rembrandt zum Selfie», Kunsthalle, 2, Hans-Thomas Strasse, Karlsruhe, jusqu'au 31 janvier 2016. Tél. 0049 721 92 63 35, site : www.kunsthalle-karlsruhe.de

  • philippe 93 23 novembre 2015 à 15:20
    Instructive chronique. Merci.

  • Coin-coin l'Araignée 2·0 21 novembre 2015 à 14:23
    Cette photo plus large, il en existe une autre version plus haute.

  • cirneaf 21 novembre 2015 à 14:16
    Chez Munch, le personnage est assis, ce qui me semble raisonnable car comment, sinon, résister au poids écrasant de l'entre deux, de la mélancolie.

  • DéLecteurdeVraiThé 21 novembre 2015 à 13:34
    Merveilleux article comme à l'habitude.

    Pour ma part, j'ai pensé au portrait de Marten Pepijn par van Dijk (https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_van_Dyck#/media/File:Anthonis_van_Dyck_029.jpg ) mais comme Marten Pepijn peintre surtout de grands tableaux religieux ne semble pas avoir été marqué d'inquiétude particulière on retrouve ce regard un peu surpris dans un autre tableau de Van Dijk, le portrait d'un autre peintre Paul de Vos (https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_van_Dyck#/media/File:Anthonis_van_Dyck_059.jpg ) affiche le même regard évaluateur de l'impudence du peintre ou photographe ou spectateur, un regard scrutateur aussi que l'on retrouve sur la couverture du livre "Qui a peur du méchant petit juge" de Marc Trévidic mais aussi sur un autre de ses livres "Au cœur de l'anti terrorisme" (http://www.editions-jclattes.fr/au-coeur-de-lantiterrorisme-9782709635691 ).

    Tout cela pour dire que n'est ce pas notre inquiétude que nous trouvons dans ce regard qui n'est finalement guère différent de ce qu'il est d'habitude, le regard d'un juge questionneur, c'est à dire faisant son métier de chercheur de vérité, et non guère plus inquiet qu'il ne le fut avant, doublé aussi du regard de celui qu'on surprend à l’entrebâillement d'une porte avec une photo magnifique rappelant Poussin mais aussi Velázquez et son portrait d'un Innocent X autoritaire (https://en.wikipedia.org/wiki/Study_after_Vel%C3%A1zquez's_Portrait_of_Pope_Innocent_X#/media/File:Innocent-x-velazquez.jpg ) avant que Francis Bacon en fasse de la charpie.


    Merci Alain Korkos

  • GPMarcel 21 novembre 2015 à 13:31
    Ne dis rien, je respire les mots.
    Je n'ai plus qu'une seule route, celle que trace le soleil des vents qui se lèvent, parfois.
    J'ai toujours cette lourdeur sur les épaules...

    Je vous confie à André Laude

    " Si j'écris c'est pour que ma voix vous parvienne
    Voix de chaux et de sang voix d'ailes et de fureurs
    Goutte de soleil ou d'ombre dans laquelle palpitent nos sentiments...

  • sgd (bientôt disponible ) 21 novembre 2015 à 13:30
    Quand le coq a crié
    La chair et le soleil,

    Quand la basse-cour entière
    A crié pour le sol

    Par ses gorges d'insulte,

    C'est la loi que la nuit
    S'annonce et prend contact
    Par ses mains de terreur,

    Où les terriers connaissent
    Des corps tremblants et doux,
    Frêles comme du trèfle.

    Edouard Glissant

  • Robert· 21 novembre 2015 à 13:15
    "Et puis la menace, la mort présentes à l'entour"

    "Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l’homme, ce n’est pas la mort, mais la crainte de la mort ?"
    Épictète.

  • Pierre38330 21 novembre 2015 à 12:38
    Maître Korkos, vous devriez être remboursé par la sécu.

    Et puis, votre titre me rappelle un des derniers (le dernier ?) roman de Henning Mankel. "L'homme inquiet".

    L'histoire d'un vieux commissaire de police qui ne comprend pas...Un type qui ne sait pas la réponse parce qu'il n'a pas la question.

    Etonnant, non ?

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 21 novembre 2015 à 12:17
    La mélancolie est proche de la dépression. Et question portraits psy, rien ne vaut Géricault https://www.google.fr/search?q=la+hyene+de+la+salpetriere&biw=1920&bih=1079&site=webhp&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjG8bvFsKHJAhXCMBoKHQHQA_wQ_AUIBigB .

  • BIBI 21 novembre 2015 à 12:07
    Il m'a fait penser à L'Homme au gant , de Titien.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/L'Homme_au_gant

  • Olivier 21 novembre 2015 à 12:02
    Et aussi que la lumière de la photo de Trévidic, lui donne un aspect pictural.

  • Robert· 21 novembre 2015 à 12:00

    Spleen

    Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
    Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
    Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
    Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

    Quand la terre est changée en un cachot humide,
    Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
    S'en va battant les murs de son aile timide
    Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

    Quand la pluie étalant ses immenses traînées
    D'une vaste prison imite les barreaux,
    Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
    Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

    Des cloches tout à coup sautent avec furie
    Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
    Ainsi que des esprits errants et sans patrie
    Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

    - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
    Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
    Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
    Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

    Charles Beaudelaire


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