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  • Compunet 13 mai 2010 à 06:57
    passque vous avez souvent parlé de cinéma M'sieur Korkos, je mets l'info par ici.... et même si elle n'a rien à voir avec la chronique.... quoique... on y parle de chaise... et l'info est "très" désenchantée... : Amnesty demande une chaise vide au festival de Cannes pour Jafar PANAHI ...
    merci

  • Yanne 10 mai 2010 à 20:37
    Oui, toute cette vacuité de l'âme dans toutes ces photos !

    Des regards vidés par la religion ou par le consumérisme. L'art aussi peut refléter le vide de certaines réalités.

  • MORASSE 10 mai 2010 à 19:03
    Merci Alain Korkos pour les Hanson - ça m'évite d'y aller...
    A propos de l'Homme, Vialatte ajoutait : "Le problème, ce sont les crottes qu'il laisse derrière lui. Le plumeau ne suffit pas. Inch Allah!"

  • charlie.lapared 10 mai 2010 à 08:51
    Vais voter...
    Je crois que je vais aller voir cette expo dans les plus brefs délais ! Ca me passionne, la sculpture ;o).

    Donc, la couleur, en Europe, c'est pour le bas peuple... à la même époque, les Mayas colorent leurs temples et lieux de cultes de toutes les couleurs...
    O tempora, o mores !
    Quant à la pub du cuisinier... mpf... ce sont des "créatifs" les pubards ? Mon oeil !

  • htintin 10 mai 2010 à 00:27
    Belle mise en perspective comme on dit chez vous, j'aime toujours autant ces décodages d'images
    et merci de m'avoir fait connaitre Duane Hanson, j'aurai aimé allez voir l'expo.

  • didier pruvost 9 mai 2010 à 19:54
    vous parlez de cette distanciation d'avec l'oeuvre , comme ce que j'interprete,personnellement, comme le restant de cette satisfaction à avoir vu, croisé avec plaisir une oeuvre,un travail, jamais envisagé à l'esprit, mais dont la perte de vue restimulera le désir de revoir, relire
    Je ne vous suis pas tant qu'à considèrer l'hyperréalisme comme n'autorisant pas cette distançiation. J'y vois que ce trompe l'oeil nous saisit surtout de part la fasçination de l'illusion, comme les manipulations de prestidigitateur où la présence se volatilise en absence ; ici ,dans ces personnages l'absence de mouvements, à l'inverse pétrifie notre présence, suspend l'émotion, aux deux sens du verbe
    mais , ce qui a le plus d'impact, et que vous dites est bien cette attirance à toucher (interdit dans les musées) pour sentir une respiration, ce qui ,pour chacun, ramène à l'enfance d'un sourire et de la séparation
    Je me permet de rajouter, hors sujet sur le plan artistique, une considération, qui va dans le sens qu'un travail artistique peut vous rendre captif à un point plus élevé encore, sans réalisme ,descriptions de situation vécues: Une réalisation d'Amish Kappor au musée de nantes. un mur blanc du musée , après montage d'une double cloison, dans laquelle un rond à été creusé, pour y modeler une forme ronde et en creux de platre (comme le restant du mur) additionnée de particules en poudre de fibre de verre; ce mélange fait que le platre ,dans sa matière, donne l'impression d'un mur en fusion ,tant les particules de verre diffusent de la lumière,en un halo intensif, comme un mirage; nous sommes happés, engloutis dans ce trou blanc impressionnant et, à découvrir, cette meme non distanciation d'avec l'oeuvre

  • Robert· 9 mai 2010 à 18:36
    Se rendre à Paris avant le 15 août

  • emilie bouyer 9 mai 2010 à 17:44
    Croisé l'autre soir,au fil du zapping,la face bronzée de Séguela dans l'émission Cactus,que d'ailleurs je n'aime pas...Le publicitaire des publicitaires recommandait sans vergogne..."Il va falloir que nous vivions autrement."...oui oui,le milliardaire à la Rollex,l'organisateur de dîners matrimoniaux....

  • galanga 9 mai 2010 à 10:03
    Très belle chronique. J'ai l'impression que la vanité de l'homme revient fréquemment dans vos chroniques, cher Magic Korkos.

    En plus de cette statuaire polychrome 3 étoiles, je suis abasourdi de voir à quel point Samsung nous prend pour des buses. Ils veulent vraiment nous faire croire que ce gros broc de jus de chaussettes à pois vient de ou va rentrer dans ce frigo ? Non seulement le diametre du broc est apparemment largement supérieur à la profondeur disponible dans la portière, mais en plus, ben il est plein son frigo, où qu'il va le mettre son broc, hein, M'sieu 3 étoiles ?
    Je note aussi entre l'étage "salade qui veut se barer / fruits rouges" et l'étage "raisin banane poire" il y a un bel empilage de boites... de crème glacée Cote D'or. Bien sûr. Tout le monde adore la glace liquide.
    Enfin c'est la première fois que je vois un ananas au frigo (et je suis réunionnais). On peut voir par exemple ici ("Conservation: Un ananas ne supporte pas bien les températures basses; ne le conservez donc pas au frigo.") que c'est de nouveau une bien belle idiotie, voire une grave erreur professionnelle de la part d'un 3 étoiles.

    Quant au fameux gigot dans son plat blanc, cela me semble un tantinet trop haut pour entrer dans l'espace vertical disponible de la seconde cavité du four. La présence des tomates cerises toutes fraiches dans le même plat, plat qui théoriquement vient juste de sortir du four, ça aussi c'est poilant.

    Quand à Ronnie, son stylo est à gauche du fin bandeau rouge... alors que l'étiquette est à droite. Sans doute qu'il doit dessiner un bonhomme de neige entre la dame en rouge et le traineau.

  • ceci n'est pas un pseudo 8 mai 2010 à 18:14
    voté !!
    excelento, et cette fois j'ai TOUT lu ...

    mais ça :


    On admirera l'inventivité publicitaire qui, à soixante ans de distance, nous propose peu ou prou la même image de célébrité de seconde zone légèrement penchée vers la droite sur son ouvrage qui redresse la tête (ah ! vous êtes là !) pour nous adresser un large sourire 100% bonheur :


    j'adooore !! ah les " créatifs" pleins de morve qui croient justifier leur salaire largement au dessus de la moyenne nationale ...

    toutenbateau

  • pow wow 8 mai 2010 à 18:04
    Belle chronique de gens figés, où l'on voit que le botox n'a rien inventé, ça a un côté terrifiant l'hyperréalisme. Je constate que Mr Fréchon ne sustente les mômes que de fruits et de légumes, sodas et sauces, par contre la bidoche, c'est pour les potes, ah ben elle est bonne celle-là, bel exemple de discrimination! Je constate par ailleurs que ces messieurs semblent visionner un match de rugby plutôt, vu les poteaux. Sinon ça vient de moi ou le premier couple de touristes de Hanson fait tellement plus réel que les autres que ça pourrait en être suspect, oui je sais que vous allez me dire qu'ils sont quand même en résine croix de bois croix de fer mais j'ai la tête dure, ça vient de ma maman c'est pour ça.

  • marcel verplaetse 8 mai 2010 à 16:50
    Mouaih !!! Léger comme une poussière ce samedi !!

  • Alain Korkos 8 mai 2010 à 15:36

    A TOUS


    J'avais oublié d'indiquer, en fin de chronique, les coordonnées de l'expo.
    Ayest c'est ajouté, et les voici aussi ici :

    Duane Hanson, le rêve américain
    du 21 avril au 15 août 2010
    Pavillon Paul Delouvrier,
    Parc de la Villette, 145 avenue Jean Jaurès 75019 Paris

    Ouvert le mercredi, jeudi, vendredi, dimanche de 14h à 19h,
    samedi de 14h à 21h.
    Entrée libre.

  • alain-b 8 mai 2010 à 15:15
    Dans le style réaliste il y a aussi l'australien Ron Mueck qui auparavant officiait dans la marionnette.
    Magnifique chronique m'sieur KA.

  • bysonne 8 mai 2010 à 14:43
    Ces vrégens de la vie de tous les jours, vous nous les aviez déjà mis dans une chronique m'sieur Korkos ? Il faudrait que je recherches ....

    Une série"Mad Men" vient de démarrer (presque, la première saison se termine) sur Série-Club, à propos de la publicité chez les Amerlocains dans les années 60. Le fonctionnement de ces entreprises étaient déjà d'un cynisme. Mais j'adore. :o)

  • Tom- 8 mai 2010 à 14:39
    La position du cuisinier, légèrement penchée en avant, coudes cassés, collés au côté, le corps à dix centimètres du plan de travail, c'est aussi la position canonique du cuisinier. Elle est enseignée telle quelle dans les CFA d'hôtellerie-restauration. Elle permet l'amplitude du geste, et donc d'éviter de trop se déplacer ni d'avoir à se pencher en avant. Elle permet d'éloigner les mains rapidement en cas de brûlure, elle évite que les éclaboussures n'aille gicler ailleurs que sur le tablier.

    Mais ça n'ôte rien à la démonstration de Maître K.

  • Compunet 8 mai 2010 à 14:19
    "Le sujet que je préfère, ce sont les personnages ordinaires des classes populaires et moyennes de l'Amérique d'aujourd'hui. Pour moi, la résignation, le vide et la solitude de leur existence captent la véritable réalité de la vie de ces gens. » Hanson
    quelle belle chronique monsieur Korkos, un rien désenchantée non ??
    les sourires accrocheurs de vos pubs pour masquer le désert d'un quotidien trop gris que l'objet devrait nous ensoleiller pffff

    un quotidien désenchanté comme peut l'être l'humanité lorsqu'elle préfère l'enfermement à la rencontre, à l'ouverture à l'autre, aux autres, et à la confrontation des sentiments......
    l'être humain a parfois cette particularité qui le fait se retrancher dans son quotidien sécurisé et sécurisant, matérialisé par les quatre murs de sa maison remplie des objets les plus familiers, plutôt que sortir de lui, de sa maison, et aller à la rencontre de sentiments tels que l'amour ou l'amitié !
    et tout cela parce que cela bousculerait le bel agencement de ce quotidien protecteur, si patiemment mis en place et qui l'éloigne, mais pour combien de temps et au prix de quelles illusions, de ses peurs....
    décidément belle chronique sur les frigidités humaines qui mènent à la solitude des cœurs, et les empêchent de s'ouvrir, se libérer et pourquoi pas, aimer

    j'ai envie de mettre le lien de sculptures d'artistes de ma région (pas aussi connus que Rodin hein :)) mais que j'aime depuis des années, et en particulier depuis une série qu'ils avaient appelé "les Algonquins" : France et Hugues Siptrott qui ont commis, entre autres, les sculptures de la Défense : Les Hommes de la Cité, comme preuve de l'indifférence des gens qui passent jour après jour à côté d'eux sans même les voir..... et dieu sait s'ils prennent de la place eux, sur cette esplanade si passante :)

    Les hommes de la Cité

    Oeuvre d'art numéro 48

  • AZERT Y 8 mai 2010 à 13:38
    "Tu es poussière et tu retourneras en poussière."

    Moïse

    Extrait de La Bible

  • sgd (bientôt disponible ) 8 mai 2010 à 13:18
    L'art
    Oui, l'oeuvre sort plus belle
    D'une forme au travail
    Rebelle,
    Vers, marbre, onyx, émail.

    Point de contraintes fausses !
    Mais que pour marcher droit
    Tu chausses,
    Muse, un cothurne étroit.

    Fi du rhythme commode,
    Comme un soulier trop grand,
    Du mode
    Que tout pied quitte et prend !

    Statuaire, repousse
    L'argile que pétrit
    Le pouce
    Quand flotte ailleurs l'esprit :

    Lutte avec le carrare,
    Avec le paros dur
    Et rare,
    Gardiens du contour pur ;

    Emprunte à Syracuse
    Son bronze où fermement
    S'accuse
    Le trait fier et charmant ;

    D'une main délicate
    Poursuis dans un filon
    D'agate
    Le profil d'Apollon.

    Peintre, fuis l'aquarelle,
    Et fixe la couleur
    Trop frêle
    Au four de l'émailleur.

    Fais les sirènes bleues,
    Tordant de cent façons
    Leurs queues,
    Les monstres des blasons ;

    Dans son nimbe trilobe
    La Vierge et son Jésus,
    Le globe
    Avec la croix dessus.

    Tout passe. - L'art robuste
    Seul a l'éternité.
    Le buste
    Survit à la cité.

    Et la médaille austère
    Que trouve un laboureur
    Sous terre
    Révèle un empereur.

    Les dieux eux-mêmes meurent,
    Mais les vers souverains
    Demeurent
    Plus forts que les airains.

    Sculpte, lime, cisèle ;
    Que ton rêve flottant
    Se scelle
    Dans le bloc résistant !

    Théophile Gautier

  • sgd (bientôt disponible ) 8 mai 2010 à 13:13
    Un bloc de marbre était si beau
    Qu'un statuaire en fit l'emplette.
    « Qu'en fera, dit-il, mon ciseau ?
    Sera-t-il dieu, table ou cuvette ?
    Il sera dieu : même si je veux
    Qu'il ait en sa main un tonnerre.
    Tremblez, humains! faites des vœux :
    Voilà le maître de la terre. »

    L'artisan exprima si bien
    Le caractère de l'idole,
    Qu'on trouva qu'il ne manquait rien
    A Jupiter que la parole.

    Même l'on dit que l'ouvrier
    Eut à peine achevé l'image,
    Qu'on le vit frémir le premier,
    Et redouter son propre ouvrage.

    A la faiblesse du sculpteur
    Le poète autrefois n'en dut guère,
    Des dieux dont il fut l'inventeur
    Craignant la haine et la colère.

    Il était enfant en ceci ;
    Les enfants n'ont l'âme occupée
    Que du continuel souci
    Qu'on ne fâche point leur poupée.

    Le coeur suit aisément l'esprit :
    De cette source est descendue
    L'erreur païenne, qui se vit
    Chez tant de peuples répandue.

    Ils embrassaient violemment
    Les intérêts de leur chimère :
    Pygmalion devint amant
    De la Vénus dont il fut père.

    Chacun tourne en réalités,
    Autant qu'il peut, ses propres songes :
    L'homme est de glace aux vérités ;
    Il est de feu pour les mensonges.


    Jean de La Fontaine


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