DéLecteurdeVraiThé 13 mai 2016 à 18:01
Pour revenir sur ce sujet guère passionnant, je me souviens d'avoir vu au musée d'art moderne de Paris des tableaux 3D renfermant les restes de repas, le tout je suppose recouvert d'une espèce de cire qui en faisait comme des momies, ou encore les œuvres d'Armand comme celle-ci qui paraissent comme 'De la récupération d'objets de vies échouées"

Daniel Clauzier 13 mai 2016 à 15:40
Le premier ne serait-ce pas Tony Cragg, autre artiste britannique à avoir travaillé sur les accumulations de débris de plage à la fin des années 1970?


Tony Cragg, New Stones - Newtone’s Tones, 1978

billeentete 13 mai 2016 à 15:06
A quand un camaïeu de marron avec les crottes de chien?

Excusez moi cette idée répugnante, presque juste pour rire, sans doute liée à mon exaspération d'ouvrir mes volets sur les déjections canines (un bout de pelouse publique sous mes fenêtres), pardon sur le manque de civisme primaire de leurs propriétaires.

Mais, blague à part, je reste persuadé que l'Art pourrait rendre la chose esthétique.
Je vais faire des essais :)))))

(prenez moi pas trop au sérieux, svp)

poisson 13 mai 2016 à 06:57
Un gain de temps formidable! C'est comme si les hommes de la préhistoire avait mis directement en vitrines dans des maisons chics leurs éclats de poterie, silex, perles, fibules et autres Venus.
Le tri des déchets pris au pied de la lettre.
J'aime bien les peignes, mais cet ordre de plastiques intacts et colorés est insupportable, c'est pire qu'un zoo, ils semblent dirent "remettez-nous à la mer", c'est pire qu'un herbier qui se dessèche, c'est pire qu'un papillon épinglé qui s'effrite, c'est pire qu'une collection de timbres autocollants qui a pris l'eau.
Pour se passer d'aléa et de fantaisie il faut une bonne dose d'éphémère, d'usure du temps. Pfff même pas un bout de coaltar où se mettre pour se réfugier.

Pierre38330 12 mai 2016 à 19:14
Superbe chronique, qui nous fait croire à la beauté des déchets.

En lisant le titre, je m'attendais à voir une galerie de portraits du copain à Julie Gayet.

Robert· 12 mai 2016 à 14:38
Et pas une canette de bière ou de Coca ?
Ni de préservatifs* ?

*pour ça, c'est la plage de Cannes cette semaine qu'il faut draguer.

DanetteOchoc 12 mai 2016 à 14:35
il existe un bouquin pour enfant (en tous cas je l'ai chopé dans la section jeunesse de mon libraire) reprenant cette idée d'accumulation d'objets
l'ai offert à mon p'tit loup (nommer les couleurs, les objets, associer les objets entre eux, raconter une histoire avec, bref, le bouquin est à la fois beau et plein de possibilités)
c'est un grand ouvrage avec couverture cartonnée
mais je ne me souviens pas de la référence :(

DéLecteurdeVraiThé 12 mai 2016 à 13:55
Cet assemblage par couleur rappelle Bécassine et sa méthode imparable de rangement.

Pour ce qui est du mot Strand et du mot Beach, leur signification ne se recouvrent pas totalement. Strand s'applique aux rivages des mers et océans, Beach de tout cours ou étendue d'eau, de préférence sableux.

Coquillage rempli de diamants de verre façonnés par la mer, des verres multicolores qui proviennent tous de bouteilles lancées à la mer par des sagouins (à l'exception de deux ou trois malheureux naufragés sans nouvelles). Ces petites pépites sont régurgitées par les vagues en petits joyaux inoffensifs aux bords bien arrondis.

La suspension du Macmillan Cancer Centre est un bel objet. Il me rappelle le chandelier (retour à la verroterie) de cette vidéo de Only Fools and Horses

Diogene 12 mai 2016 à 11:46
Ah, les balades sur la plage après une forte marée, à collecter coquillages, débris de la mer et artéfacts humains... Que de souvenirs...

bastounet 12 mai 2016 à 11:02
et si les infos / messages de "nuit debout" passaient en accés libre sur asi....?