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sgd (bientôt disponible )
A travers le kimono léger
Nue
La lune effleure la peau.
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Robe fleurie
En se déshabillant les cordons
S'accrochent
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Un éventail plié de l’automne est inséré ?
Dans le dur obi
Comme une planche.
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Ôter le kimono de la fête des fleurs.
Tant de liens s’enroulent
Autour du corps !
Sugita HISAJO (1890 - 1946)
Née à Okinawa en tant que troisième fille, dans une famille de haut fonctionnaire. En 1909, elle épouse le peintre Sugita Udai et vit avec lui à Ogura, Kyushu. En 1911, sa première fille est née ; elle deviendra plus tard la poétesse haïku Ishi Masako. En 1916, son frère, le poète Akahori Gessen emménage avec sa famille et commence à lui enseigner le haïku. En 1922, elle et son mari sont devenus chrétiens et furent baptisés. Les haïku sur la lecture de la Bible montre son intérêt pour cette religion. Elle s’est appliquée, durant sa vie, à l’art de la calligraphie et du haïku. Innovatrice dans le monde du haïku, elle y révèle sa coquetterie, sa sensualité dans le port du kimono. Malheureusement atteinte de démence vers la fin de sa vie, elle meurt oubliée de tous dans un hôpital psychiatrique en 1946.
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Oblivion
Merci pour cette chronique avec laquelle je découvre ce Monet. Il est superbe. -
YannFromFrance
Merci. -
Robert·
Nouer un obi, c'est de l'art, quid de nouer des obis ?
je sais, Alain, vous avez tout fait pour l'éviter. -
Ervé
De ma dernière virée à la Fête de la bière de Munich, deux semaines sans voir le jour, j'ai rapporté une élégante culotte de peau à bretelles et un magnifique chapeau à plume, pièces du costume traditionnel bavarois.
Bien que je n'aie aucun ancêtre allemand, je les porte fréquemment, simplement parce que je me sens à l'aise dans cette tenue.
Bien entendu, je n'échappe pas aux remarques désobligeantes, aux quolibets d'imbéciles au navrant conformisme vestimentaire.
On m'appelle Helmut ou Wolfgang, on me demande comment va Angela, ou si j'ai "pien tigéré ma jougrouteu"... etc., ce genre de réflexion au ras des pâquerettes.
J'ignore superbement.
J'ai un cousin, Gérard, qui lui, s'affiche très souvent en public dans son costume grec : chemise blanche et veste brodée, jupon à plis, collant en laine, chaussures rouges et béret rouge à pompons ! Pas non plus d'ascendant hellène chez Gérard, mais comme pour moi, un goût assumé pour l'exotisme... sauf que franchement, son accoutrement... comment dire ?... enfin, vous voyez ce que je veux dire. Et puis en ce moment, même sans parler de virilité, il vaut mieux être Allemand que Grec.
Mais malgré tout on s'entend bien, on se retrouve presque tous les midis pour l'apéro, au bar chez Pinto, un Portugais habillé à l'européenne. Sans originalité. Mais il est sympathique et poilu comme un Portugais.
Certains jours, on y croise Lucien en babouches et djellaba. Il dit que c'est confortable en période de canicule. Mais on commence à se poser des questions à son sujet. -
MyrETON
Et puis tant qu'on s'étripe sur le racisme ou pas, on ne pense pas à la lutte des classes. Et c'est tout ce qui importe à nos chefs. -
poisson
Si quelqu'un pouvait mettre la définition de "pittoresque" du cnrtl... C'est pittoresque un kimono? -
CC 6500
Arigatô gozaimasu Mr Korkos. -
Jean-no
Dire à quelqu'un qu'il n'a pas le droit de porter un certain costume sous prétexte qu'il n'a pas la tête qui va avec ne me semble pas moins raciste que le contraire ! Il vont avoir une attaque s'ils viennent à la Japan expo ! Le goût pour l'exotisme n'est pas nécessairement irrespectueux, il est souvent ignorant, peut aboutir à des contresens, ridiculiser sans le vouloir des traditions et des divinités, oui. C'est son privilège -
Josépha
Du même ressort ? :
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/canada-festivals-coiffe-amerindienne/ -
Pierre38330
Merci pour ce voyage.
Je suis effaré par la bêtise de ces ligues de je ne sais quoi qui crient au racisme.
Si l'on va au bout de leur logique, il va falloir se balader à poil. Et encore, ils trouveront sûrement des différences à stigmatiser.