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  • Oblivion 13 mars 2017 à 14:02
    Monsieur Korkos, on vous propose plusieurs fois de produire une chronique dans ce forum.
    Si vous le souhaitez… :)

  • Romain I 12 mars 2017 à 11:35
    La chronique est bien.

    Après je ne comprends pas bien pourquoi les murs sont mauvais :
    - Parce qu'ils témoignent de la décadence d'un pays ?
    C'est d'abord la décadence qui est mauvaise...

    - Parce qu'ils sont contre-productifs pour les pays désireux de conserver leur puissance ?
    Il faudra le prouver.

    - Parce qu'il est mauvais de vouloir conserver sa puissance ?

    - Parce qu'ils sont essentiellement mauvais ?
    D'après qui, selon quelles valeurs morales ?

    Souvent sur ces sujets consensuels, on n'a le droit qu'à des empilements de quart-d'arguments censés emporter la conviction.

    L'alternative, c'est l'amalgame d'exemples :

    - Le mur américain est mauvais parce que le mur Israélien est mauvais parce que le mur chinois est mauvais parce que le mur américain est mauvais, ... ?

  • GPMarcel 12 mars 2017 à 11:33
    Le murmure du pont

    (extrait)

    Un stupide mur par les hommes dressé
    Fait un superbe pont une fois allongé
    ...
    Te voilà épuisé, fourbu, suant frappant à notre porte
    Pas de pont, mais un mur. Que le diable l'emporte!
    Tu chuchotes, tu cries, tu hurles, tu vitupères
    Ta douleur, ta coeur, ta stupeur, ton angoisse, ta colère
    Pas de pont, pas de pont mais un mur de la honte
    Un de plus qui se lève pour séparer les mondes.
    Un de plus qui se lève pour engloutir le monde.

    Un stupide pont par les hommes jeté
    Fait un stupide mur une fois redressé.

    (GPMarcel, 29.02.16)

  • BIBI 12 mars 2017 à 10:42
    A déjà été dit: le mur a été commencé bien avant Trump; 11 000morts depuis 1994. Trump passe à la vitesse supérieure mais il continue le mouvement mis en place par ses prédécesseurs.

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/785753/mur-etats-unis-mexique-securite-clandestins-photoreportage

  • Jean-François Armengaud 12 mars 2017 à 09:57
    Bonjour, je me demande si l'image où ils sont plusieurs à soulever le char d'assaut ne pourrait pas plutôt être une référence à la célèbre photo «Raising the flag on Iwo Jima» (1945) de Joe Rosenthal

  • Julot Iglésias 11 mars 2017 à 22:34
    [quote=Alain Korkos]Depuis l'aube des temps et même avant...


    Chronologiquement, c'était avant ou après le début de la plus haute antiquité ?
    .

  • BIBI 11 mars 2017 à 21:33
    http://www.barapoemes.net/archives/2014/06/29/30163398.html

  • DéLecteurdeVraiThé 11 mars 2017 à 20:34
    Le poète Américain Robert Frost commence son poème Mending Wall par ce vers "Something there is that doesn't love a wall"
    en effet...

  • constant gardener 11 mars 2017 à 18:48
    On sait que vous n'aimez pas Banksy. mais de là à l'accuser de mettre sur un pied d'égalité palestiniens et israéliens et d'avoir une vision édulcorée de l'occupation israélienne ....

    Banksy n'est peut-être pas aussi bêta que vous semblez le penser, il y a peut-être chez lui, outre de la réflexion, du deuxième degré. Exemple dans cette vidéo : Make this year YOU discover a new destination - Welcome to Gaza.

    Quant à la phrase « Le mur sépare la nation palestinienne de l’État israélien et restreint la liberté de mouvement pour les citoyens de deux côtés », ne peut-on imaginer qu'elle s'adresse aussi aux citoyens israéliens juifs : ce mur restreint aussi VOTRE liberté de mouvement?

    Pour terminer, des artistes qui font de l'art politiquement correct comme Banksy, on aimerait qu'ils soient plus nombreux par chez nous. Parce que - si on excepte Ernest Pignon Ernest - nos artistes de renom ne s'expriment pas beaucoup sur le sujet (au contraire de Roger Waters ou Ken Loach).

  • poisson 11 mars 2017 à 18:03
    On est toujours prêt à trahir ses idéaux, quelque soit la générosité avec laquelle ils se présentent à nous et quelques soient les requêtes qu'ils nous disent. On les trahit par devoir envers le passé. Mais ça n'a aucune importance, car ni on ne les atteint, ni on ne les détruit, nos idéaux.
    C'est pas gai, gai, ce récit.

  • BIBI 11 mars 2017 à 17:46
    Au sujet de Lafarge, une petite citation d'Albert Einstein:
    [ Aux États-Unis] le pouvoir est pour une grande part entre les mains des financiers, dont la mentalité est proche de l'état d'esprit fasciste. Si Hitler n'avait pas été fou à lier, il aurait pu s'épargner facilement l'hostilité des puissances occidentales.
    ( Archives Einstein 55-469). Chez Payot: Les sautes d'humour d'Albert Einstein.

    On peut généraliser, ne concerne pas que les États-Unis

  • BIBI 11 mars 2017 à 17:30
    Le dit de la source aux fleurs de pêcher me fait penser à Candide et son valet arrivant au pays d'Eldorado; après un passage par des endroits escarpés, les voyageurs s'abandonnent aux flots et passent sous une voûte resserrée pour découvrir enfin un horizon immense, un pays magnifique et des habitants qui les accueillent merveilleusement bien, dans un monde idéal.

  • DéLecteurdeVraiThé 11 mars 2017 à 17:21
    Parmi les murs connus, outre celui du passe-muraille d'Aymé, il y a le mur d'Hadrien au nord de l'Angleterre qui devait tenir au large les anciens Britons et les Pictes. Ce mur ne servit guère à autre chose que d'occuper la soldatesque et récolter des taxes sur les produits importés. Il y a aussi en Alsace le mur païen en haut du Mont Saint Odile dont on ne sait toujours pas qui il protégeait et de quoi.
    Mais pour revenir au mur d'Hadrian et son petit frère le mur d'Antonin plus au nord (qui ne servit pour ainsi dire pas car les Pictes, ces barbares qui se peignaient le visage et bouffaient certainement aussi des tacos, l'ont submergé en moins de rien), ces deux murs servirent pour de grandes parts à la construction des maisons et églises alentour.

    On peut se demander à quoi servira le mur de Trump dans quelques années. Peut être comme celui de Berlin à être broyé et servir de fondation pour les grands chantiers. Et le plus amusant, c'est que ce sont les Mexicains qui récupéreront gratis les matériaux de ce mur payé par le contribuable Américain

    Basta ya ! Basta ya!
    Basta ya que el yanqui mande!

    Quien ha ganado la guerra
    en los montes del Viet Nam
    El guerrillero en su tierra
    Y el yanqui en el cinema

    Quant au mur en Israël, c'est un poignard dans le cœur et rappelle le ghetto de Varshe, le ghetto de Varsovie
    s'iz do a gas in varshe, dos iz di mila gas. o, rayst aroys di hertser zikh fun brust
    un leygt anshtot di hertser shteyner dort arayn...
    Il est une à Varsovie, la rue Mila. ö arrachez-vous les cœurs de la poitrine
    Et à la place des cœurs mettez des pierres...
    Yitskhok Katzenelson

  • sgd (bientôt disponible ) 11 mars 2017 à 16:35
    Affreux mur
    affreux voyage
    affreuse nuit

    où-suis-jur ?
    où suis-joye ?
    où suis-juis ?

    nulle part
    nul pur
    nulle page
    nul puits

    un jeu simple
    que j’invimple
    dans la nuimple

    Raymond Queneau

  • sgd (bientôt disponible ) 11 mars 2017 à 16:32
    Les murs sont compagnons,
    Posés toujours qu'ils sont pour le coude et la paume
    Et dressés vers les yeux,
    Ayant un peu de terre
    Où confier leur bonté quand ils en ont excès
    Et paraissant avoir prouvé leur innocence
    A se trouver dans l'air tout en vivant de noir.

    Bien des murs sont tachés
    De mousse ou de lichen couleur des vagues
    Qui à peine émergés
    De l'eau tiède et du sel où vivre prend figure
    Laissent de pierre à nu
    Aussi gros que la plaie à ne pas trop montrer,
    Plutôt chérir quand on est seul.

    C'est dans les murs
    Que sont les portes
    Par où l'on peut entrer
    Et par l'une
    Arriver.
    *
    Ils ont affaire à l'air
    Pour quelques distractions.

    Le vent de mer y passe
    En poussant dans le ciel et la chair des garçons,
    Y porte feuille ou moucheron
    Et la caresse.

    Ils ont affaire aussi
    A la pluie, aux lessives.

    Mais le soleil
    Est un pouvoir.

    Les murs quand ils sont
    Hauts,
    Surtout ceux qui n'ont pas fenêtres et rideaux,
    Qui ont traînées parfois de gris jaune et de noir
    Dessous les cheminées,
    Sont bons pour être écrans aux visions des passants
    Qui n'y trouvent pas forme ni leçon,
    Mais soupirail :
    Un géant rouge a fait grand signe
    Et sur les toits ses pieds vont vite.
    C'est au ciel qu'il s'en prend,
    C'est à l'été.
    Il a du feu entre les bras.
    Il a laissé tomber un astre ou un enfant.
    Il dit :
    Vengeance.
    Il se rassoit.

    C'était un pauvre.

    Il y a du terrible dans le monde
    Et ce sera
    Un mur à travers champs, contre un prunier,
    Auprès de la charrette et ses timons dans l'air,
    Sous le soleil qui fait durer l'immensité.

    Un mur qui n'aura pu
    S'habituer
    Et ne croit plus
    Réduire l'espace à travers plaines.
    *
    Voir le dedans des murs
    Ne nous est pas donné.

    On a beau les casser,
    Leur façade est montrée.

    Bien sûr que c'est pareil
    En nous et dans les murs,
    Mais voir
    Apaiserait.

    Des murs
    Sont laids.

    Ils n'y auront pas mis
    Du leur.

    Faits pour cacher,
    Pour empêcher,
    Amidonnés parfois
    De tessons de bouteilles.
    — Ils n'arrêteront pas
    Les foules du triomphe.

    Parfois les routes
    —Nous y allions pour le plaisir ou le devoir
    — Étaient bordées de murs.

    Ils nous donnaient la verticale,
    Du soleil blanc, la route encore
    Et du loisir,
    Mais ils nous séparaient
    De la fraise attardée dans la fraîcheur du bois
    Où toucher deux genoux
    Qui ont tant de raisons de trembler sous les feuilles.

    On ne serait pas tellement plus mal
    Devenus le mur au bord de la place
    Où les enfants jouent entre des vieillards,
    Lui qui de toute la ville ne sait que la colère.
    —
    On pourrait devenir aussi
    Un mur caché par le feuillage, à la campagne,
    Pour être heureux.
    *
    Que peut un mur
    Pour un blessé?
    Et pourtant
    Il en vient toujours dans les batailles
    S'y adosser,
    Comme si la mort ainsi
    Permettait de mourir
    Avec plus de loisir
    Et quelque liberté.
    *
    Un homme
    Est devenu jaloux des murs,
    Et puis, têtu, c'est des racines
    Qu'il ne peut plus se démêler.

    II assoit à l'écart
    Un corps habitué,
    Exclut les portes,
    Exclut le temps,
    Voit dans le noir
    Et dit : amour.

    Édouard Glissant

  • Hallucined Imposteur 11 mars 2017 à 14:21
    Murs & murmures ?
    Emmurés !
    La paranoïa peut rendre fou et c'est une maladie grave.
    La folie peut rendre paranoïaque et c'est une maladie grave.

    Mais, ce n'est pas parce que vous êtes paranoïaque et fou que l'on ne vous veut pas du mal avec raison !
    https://youtu.be/Cj-H6UkKJFI
    Un schizophrène non repenti.


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