Faab 4 novembre 2016 à 00:43
News du jour : un peu d'artifice d'intelligence dans le genre du traitement d'image créant des poissons-chiens dans les nuages mais pour la musique, et ça nous donne un morceau de musique à la Beatles : Daddy's Car: a song composed by Artificial Intelligence - in the style of the Beatles.

Bon, ils trichent encore, " French composer Benoît Carré arranged and produced the songs, and wrote the lyrics", mais on entendra peut-être bientôt de ces productions sur les radios ou dans des films sans se douter que ça vient de là vu que ce sont les laboratoires Sony qui bossent là-dessus.

Diogene 25 septembre 2016 à 16:37
"Ei si la reproduction du passage piéton d'Abbey Road, avec tous les gugusses qui vont se précipiter pour s'y faire photographier, n'était rien d'autre qu'une version moderne du panneau de bois peint de fête foraine, avec un trou dedans pour passer sa tête ?"
Oui, mais c'est plus cher et approuvé par l'Etat... :D

(Votre phrase résume très bien toute l'affaire).

admin 22 septembre 2016 à 20:51
Vous marrez pas, c'est avec votre argent!

tchd 22 septembre 2016 à 19:35
Quand l'art devient fétichiste et nombriliste … une forme contemporaine du maniérisme … dans le cas d'espèce, on a affaire à du fétichisme du pied.

DanetteOchoc 22 septembre 2016 à 17:27
Merci Alain. J'ai bien rigolé.

GPMarcel 22 septembre 2016 à 16:16
Je doute que Les Nivaux aient rehaussé le leur!

DéLecteurdeVraiThé 22 septembre 2016 à 15:51
J'ai vu pire. J'ai vu des mecs et des meufs se selfiïsés devant le triptyque d'Ittenheim.

Désormais d'ailleurs les vendeurs des rues aux abords des monuments vendent des perches à selfie (si c'est le nom).

In memoriam ce couple de touristes Polonais dont le dernier selfie précéda la chute mortelle.

Les grottes de Lascaux se baladent pour éviter les dégradations, et c'est une bonne idée.
Au musée Victoria & Albert de Londres, il y a eu une exposition dans le distant passé avec une reproduction d'un souk de ville d'Arabie avec tout plein de senteurs et d'objets à toucher. J'étais tout gosse, cela m'a marqué à vie. Et à la recherche du temps perdu, je rentre souvent dans des boutiques moyen orientales rien que pour humer et retrouver ma madeleine de baharat.

Mais merde, un "zebra crossing", tout con, comme il y en a des millions. Et quoi, savoir qu'il est l'exacte repro au mm près, via la technologie du scanner, de celui d'Abbey Road qui entre temps a dû être repeint dix pouces à côté parce que la norme a changé, vu qu'il a fallu entre temps peindre les bandes en accordéon et que la ligne centrale a aussi attrapé un coup dans le nez et s'est mise à zigzaguer. QUELLE IMMENSE CONNERIE, sauf votre respect les Nivaux

Et puis encore une fois, que faut-il admirer : la quantité d'énergie, la technicité ou le fric déployé.

Bon j'ai assez écumé ma révolte contre ces artistes de l'éphémère qui coûtent des fortunes et qui en effet ne font qu'amuser comme aux foires foraines mais ne ficheront pas à un gosse l'envie des mille et une nuits pour toute la vie.

Merci Alain Korkos de m'avoir donné à lire une bonne Kronik et de m'avoir donné une raison d'écumer. Avec ces primaires et ce novembre américain à l'horizon, ça fait du bien de se défouler sur pas grand chose.

Très bon papier de TL Friedman dans le NYT

Pierre38330 22 septembre 2016 à 15:29
Belle descente en flammes de la vanité du monde.

« 2 nuits de travail, 420 scans, 75 heures d’assemblage, 1 poids fichier de 30 Go… »

C'est dans ces petits détails qu'une oeuvre d'art devient une oeuvre d'art.

Je crois que je vais exposer quelques clichés de mon potager avec la légende "N+une journées de bêchage, k+2 kilos de fumier de cheval, z+3 heures de binage, un poids de courgettes, tomates, concombres, patates, etc, etc, etc largement supérieur au poids que peserait l'orgueil si l'orgueuil avait un poids.

Speaking of Abbey road...