ASI Lite
  • Articles
  • Émissions
  • Chroniques
  • Connexion

Pour accéder à la totalité du contenu vous devez vous connecter avec vos identifiants à Arrêt sur Images.
Pour des raisons de sécurité cet accès est restreint pour le moment. Demandez la procédure à l'auteur, François.

  • Fafacutu 18 mars 2017 à 08:24
    Les paroles mentionnés ne sont pas celles prononcées par Lennon sur la version de l'album blanc. Il ajoute un "in" à la fin du vers "Dont you know you can count me out...". J'avais lu un article dont je ne retrouverai pas la référence mais qui évoquait le malaise de Lennon par rapport à ce vers.
    Très bonnes chroniques. Je vais reprendre un peu de Cream du coup.

    [/url]http://www.deezer.com/album/12047934

  • Diogene 16 mars 2017 à 13:37
    Ça me rappelle un album ces couleurs :
    https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS4nEGDa9CQBWWFfCbGDHdcYBODLopYR61xVZ-zjOiyA9eHbBAc2g

  • sgd (bientôt disponible ) 15 mars 2017 à 15:50
    Ce qu’on dit au Poète à propos de fleurs
    À Monsieur Théodore de Banville

    I
    Ainsi, toujours, vers l’azur noir
    Où tremble la mer des topazes,
    Fonctionneront dans ton soir
    Les Lys, ces clystères d’extases !

    À notre époque de sagous,
    Quand les Plantes sont travailleuses,
    Le Lys boira les bleus dégoûts
    Dans tes Proses religieuses !

    — Le lys de monsieur de Kerdrel,
    Le Sonnet de mil huit cent trente,
    Le Lys qu’on donne au Ménestrel
    Avec l’œillet et l’amarante !

    Des lys ! Des lys ! On n’en voit pas !
    Et dans ton Vers, tel que les manches
    Des Pécheresses aux doux pas,
    Toujours frissonnent ces fleurs blanches !

    Toujours, Cher, quand tu prends un bain,
    Ta Chemise aux aisselles blondes
    Se gonfle aux brises du matin
    Sur les myosotis immondes !

    L’amour ne passe à tes octrois
    Que les Lilas, – ô balançoires !
    Et les Violettes du Bois,
    Crachats sucrés des Nymphes noires !…

    II
    Ô Poètes, quand vous auriez
    Les Roses, les Roses soufflées,
    Rouges sur tiges de lauriers,
    Et de mille octaves enflées !

    Quand BANVILLE en ferait neiger,
    Sanguinolentes, tournoyantes,
    Pochant l’œil fou de l’étranger
    Aux lectures mal bienveillantes !

    De vos forêts et de vos prés,
    Ô très paisibles photographes !
    La Flore est diverse à peu près
    Comme des bouchons de carafes !

    Toujours les végétaux Français,
    Hargneux, phtisiques, ridicules,
    Où le ventre des chiens bassets
    Navigue en paix, aux crépuscules ;

    Toujours, après d’affreux desseins
    De Lotos bleus ou d’Hélianthes,
    Estampes roses, sujets saints
    Pour de jeunes communiantes !

    L’Ode Açoka cadre avec la
    Strophe en fenêtre de lorette ;
    Et de lourds papillons d’éclat
    Fientent sur la Pâquerette.

    Vieilles verdures, vieux galons !
    Ô croquignoles végétales !
    Fleurs fantasques des vieux Salons !
    — Aux hannetons, pas aux crotales,

    Ces poupards végétaux en pleurs
    Que Grandville eût mis aux lisières,
    Et qu’allaitèrent de couleurs
    De méchants astres à visières !

    Oui, vos bavures de pipeaux
    Font de précieuses glucoses !
    — Tas d’œufs frits dans de vieux chapeaux,
    Lys, Açokas, Lilas et Roses !…

    III
    Ô blanc Chasseur, qui cours sans bas
    À travers le Pâtis panique,
    Ne peux-tu pas, ne dois-tu pas
    Connaître un peu ta botanique ?

    Tu ferais succéder, je crains,
    Aux Grillons roux les Cantharides,
    L’or des Rios au bleu des Rhins,
    Bref, aux Norwèges les Florides :

    Mais, Cher, l’Art n’est plus, maintenant,
    — C’est la vérité, — de permettre
    À l’Eucalyptus étonnant
    Des constrictors d’un hexamètre ;

    Là !… Comme si les Acajous
    Ne servaient, même en nos Guyanes,
    Qu’aux cascades des sapajous,
    Au lourd délire des lianes !

    — En somme, une Fleur, Romarin
    Ou Lys, vive ou morte, vaut-elle
    Un excrément d’oiseau marin ?
    Vaut-elle un seul pleur de chandelle ?

    — Et j’ai dit ce que je voulais !
    Toi, même assis là-bas, dans une
    Cabane de bambous, — volets
    Clos, tentures de perse brune, —

    Tu torcherais des floraisons
    Dignes d’Oises extravagantes !…
    — Poète ! ce sont des raisons
    Non moins risibles qu’arrogantes !…

    IV
    Dis, non les pampas printaniers
    Noirs d’épouvantables révoltes,
    Mais les tabacs, les cotonniers !
    Dis les exotiques récoltes !

    Dis, front blanc que Phébus tanna,
    De combien de dollars se rente
    Pedro Velasquez, Habana ;
    Incague la mer de Sorrente

    Où vont les Cygnes par milliers ;
    Que tes strophes soient des réclames
    Pour l’abatis des mangliers
    Fouillés des hydres et des lames !

    Ton quatrain plonge aux bois sanglants
    Et revient proposer aux Hommes
    Divers sujets de sucres blancs,
    De pectoraires et de gommes !

    Sachons par Toi si les blondeurs
    Des Pics neigeux, vers les Tropiques,
    Sont ou des insectes pondeurs
    Ou des lichens microscopiques !

    Trouve, ô Chasseur, nous le voulons,
    Quelques garances parfumées
    Que la Nature en pantalons
    Fasse éclore ! — pour nos Armées !

    Trouve, aux abords du Bois qui dort,
    Les fleurs, pareilles à des mufles,
    D’où bavent des pommades d’or
    Sur les cheveux sombres des Buffles !

    Trouve, aux prés fous, où sur le Bleu
    Tremble l’argent des pubescences,
    Des calices pleins d’Oeufs de feu
    Qui cuisent parmi les essences !

    Trouve des Chardons cotonneux
    Dont dix ânes aux yeux de braises
    Travaillent à filer les nœuds !
    Trouve des Fleurs qui soient des chaises !

    Oui, trouve au cœur des noirs filons
    Des fleurs presque pierres, — fameuses ! —
    Qui vers leurs durs ovaires blonds
    Aient des amygdales gemmeuses !

    Sers-nous, ô Farceur, tu le peux,
    Sur un plat de vermeil splendide
    Des ragoûts de Lys sirupeux
    Mordant nos cuillers Alfénide !

    V
    Quelqu’un dira le grand Amour,
    Voleur des sombres Indulgences :
    Mais ni Renan, ni le chat Murr
    N’ont vu les Bleus Thyrses immenses !

    Toi, fais jouer dans nos torpeurs,
    Par les parfums les hystéries ;
    Exalte-nous vers les candeurs
    Plus candides que les Maries…

    Commerçant ! colon ! médium !
    Ta Rime sourdra, rose ou blanche,
    Comme un rayon de sodium,
    Comme un caoutchouc qui s’épanche !

    De tes noirs Poèmes, — Jongleur !
    Blancs, verts, et rouges dioptriques,
    Que s’évadent d’étranges fleurs
    Et des papillons électriques !

    Voilà ! c’est le Siècle d’enfer !
    Et les poteaux télégraphiques
    Vont orner, — lyre aux chants de fer,
    Tes omoplates magnifiques !

    Surtout, rime une version
    Sur le mal des pommes de terre !
    — Et, pour la composition
    De poèmes pleins de mystère

    Qu’on doive lire de Tréguier
    À Paramaribo, rachète
    Des Tomes de Monsieur Figuier,
    — Illustrés ! — chez Monsieur Hachette !

    ALCIDE BAVA.
    A. R. / 14 juillet 1871./ Arthur Rimbaud

  • bistouille 14 mars 2017 à 18:35
    Il se pourrait bien que tout ceci soit un énorme malentendu, 01Net: s'agissant de logiciel, libre ne veut pas forcément dire gratuit.
    C'est une vieille histoire issue d'un problème de traduction de "Free Software".
    Et un logiciel gratuit peut tout à fait ne pas être libre.

    Bon, je ne veux pas entamer la sempiternelle polémique sur les licences (GPL, BSD, CeCill et tutti frutti :-) )

  • Pierre38330 14 mars 2017 à 18:16
    Merci.

    ça me rappelle quelque chose.

    Those were the days...

  • Kikoo lol 14 mars 2017 à 17:39
    Ha non, y a rien de paradoxal. Les hippies sont à la base de la culture informatique actuel. L'invention d'Internet est d'ailleur une alliance contre nature entre les libertaire 68tar, et les militaires. Quand à la culture libre (!= gratuit) c'est une suite direct de cette philosophie. Allez donc dire que Stallman n'est pas un pur hippie!

  • alain-b 14 mars 2017 à 17:12
    L'occasion d'un peu de musique avec le deuxième album des Who paru en 1966 https://images.genius.com/ed6ba92f457ba21c8e582b88878888e4.990x990x1.jpg
    et sa chanson-titre ici en live au Rolling Stones Rock'n'Roll Circus https://www.youtube.com/watch?v=ibwR93Zq2qY

  • Oko 14 mars 2017 à 16:53
    Il y a un contresens dans la traduction:

    [quote=John Lennon]Don't you know that you can count me out
    ça ne veut pas dire "Ne crois-tu pas que tu ne peux te passer de moi ?", mais exactement le contraire.

    Count me out = compte pas sur moi

  • Météor 14 mars 2017 à 16:23
    La gratuité est donc, dans le système capitaliste actuel, tout sauf la liberté.


Dossiers - Thèmes - Auteurs

Ce site open-source affiche les contenus d'Arrêt sur images d'une manière optimisé sur mobile. Non affilié à Arrêt sur images. Créé par @francois2metz. Voici la documentation de l'API.