bistouille 30 décembre 2022 à 12:11

Tout comme les "smartphones" nous rendent au final en moyenne un peu plus cons, j'ai malheureusement l'impression que plus il y a de capacité technologique dans le cinoche, plus (en moyenne) on obtient de films au mieux "médiocres", voire daubesques.

Des histoires qui tiennent sur 3 lignes, des "dialogues" débiles, des personnages creux, un montage épileptique, le tout noyé dans une débauche d'effets, de "3D immersive", de l'audio hyper-compressé hurlant à 85dB, c'est 9/10 de ce qu'on peut voir à l'affiche en ce moment.

Mieux vaut investir dans le catalogue des Mutins de Pangée !

Jej 28 décembre 2022 à 02:07

Ce qui me navre le plus avec « Avatar » mais que personne ne met en lumière, c’est la pauvreté du scénario.

Tatanka 19 décembre 2022 à 17:44

J'ai vu la "grosse machine". Et c'est NAC.

Je ne garde qu'une chose "SPOILER": les 10mn du 1er sauvetage des enfants.

Voyez le et on en parle si vous voulez...

biscotte77 18 décembre 2022 à 12:37

Voilà une analyse historique et une mise en perspective bien réjouissante ! Enfin pas forcément pour le fond du sujet, puisqu'il y est rappelé que le capitalisme nécrophage parasite et sabote la création artistique et cinématographique, mais pour le degré d'analyse que j'aime, qui s'amenuise dans les autres articles. Merci Rafik ! Alain Korkos, Mathilde Larrère, Jean-Lou Fourquet et Thibault Provost notamment me manquent.

Sinon, à l'opposé du cinéma numérique, allez donc voir le Pinocchio, de Guillermo Del Toro, dispo sur Netflix, avec le making-off. Un chef-d'oeuvre de stop-motion...

kirisakow 18 décembre 2022 à 10:00

> pourraient ne pas sortir en salle et être abandonnées au streaming (comme cela a été le cas de trois productions Pixar consécutives)

Comme il n'y avait pas de lien avec cette affirmation, j'ai été interroger l'IA ChatGPT et voici ce qu'elle a répondu à ce sujet :

> Tous les films d'animation de Pixar ont été diffusés dans les salles de cinéma. Pixar est une filiale de The Walt Disney Company, et tous ses films ont traditionnellement été diffusés dans les salles de cinéma avant d'être disponibles sur les supports de vidéo à la demande ou de streaming. Certains des films de Pixar qui ont été diffusés exclusivement sur les plateformes de streaming incluent "Soul", qui a été diffusé sur Disney+ en 2020, et "Onward", qui a été diffusé sur Disney+ en 2020 également. Cependant, tous deux ces films étaient à l'origine prévus pour être diffusés dans les salles de cinéma, mais leur diffusion a été perturbée en raison de la pandémie de COVID-19. "Soul" a été diffusé dans les salles de cinéma dans les marchés internationaux, tandis que "Onward" a été diffusé dans les salles de cinéma de manière limitée dans certains pays avant d'être mis à disposition sur Disney+.

joro 17 décembre 2022 à 19:33

Cameron c'est toujours la guerre! Avec des armes toujours plus grosses les unes que les autres (voir le pire de tous les "Alien" qu'il a réalisé! 

Il doit être payé par la NRA et le Pentagone pour faire augmenter les budgets militaires! 

C'est nul et à chier. Le seul film sans armes c'est Titanic le film le plus chiant et gnangnan qui ait jamais été produit!  

La direction d'acteurs y est tellement mauvaise qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il se tourne vers les images artificielles: les dessinateurs n'apparaissent pas à l'écran! 

Je ne comprend pas l'engouement d'Arrêt sur Images pour tous ces bluckbusters d'Amerique du Nord (voir la dernière émission sur le film de propagande de l'armée US : top gun!).

Djourik serait-il payé pour faire de la propagande atlantiste et pro-militaire? Probablement non, mais il devrait essayer car il est sûr qu'il trouvera des financeurs!

Sirdeck 17 décembre 2022 à 07:36

L'année dernière, j'ai dû tester les salles de cinéma premium dans mon boulot. Je sais, j'ai un boulot difficile. Allez donc voir Avatar en salle Dolby Cinema ou en salle Onyx LED si vous privilégiez l'image au reste. J'ai nos places sur le Swit Spot en salle Dolby Cinema. Pour moi, c'est la meilleure expérience. Mais ceux qui veulent la meilleur images, qui sont moins exigeants sur le son et les sièges, je leur conseil l'Onyx LED. Enfin, si vous voulez faire plaisir à vos enfants, allez dans une salle 4DX (ne mangez pas trop avant).

3738 15 décembre 2022 à 08:28

Il y a deux choses que je déteste au cinéma : les films tout en images de synthèse (y compris les dessins animés) et les films mettant en scène des animaux. Je n'arrive pas à les regarder. 

Les images de synthèse me font peur car il n'y a plus rien d'humain. J'ai très peur que la réalité virtuelle remplace un jour les écosystèmes disparus pour une population d'humains nés dans un monde toujours plus appauvri (c'est déjà notre monde). Il n'y a déjà plus de forêt primaire en Europe. Il n'y aura bientôt plus de papillons, mais nous les montrerons aux enfants dans des casques de réalité virtuelle et il y aura des gens pour trouver cela merveilleux et ne pas désirer autre chose.

Plus j'avance en âge, plus je préfère le théâtre. Paradoxalement, l'économie de moyens qu'on y trouve stimule l'imaginaire. J'ai l'impression de retrouver des sensations d'enfance, quand mon imagination pouvait s'enflammer à partir de pas grand chose. Et dans ce domaine le prestige de la compagnie n'y fait rien : mes meilleurs souvenirs viennent de petites compagnies et de sorties improvisées.

iniOr 15 décembre 2022 à 07:48

Merci pour cet article fort intéressant !

petit - saconnex 14 décembre 2022 à 20:52

Un article très intéressant . J'avais vu le premier  Avatar , c'était impressionnant . Je ne suis pas sûr d'aller voir le second ou je vais attendre un peu.  Je crois que James Cameron peut compter sur le souci pour l'environnement et le respect  de peuples menacés  chez la jeunesse.

LEXcalvin 14 décembre 2022 à 18:58

Inverser le sens des mots, c'est aussi cela être un laquais des riches, surtout de tyrans réputés pour des tournages honteux sur le plan humain, ce qu'est James Cameron et de longue date.
Résistant au droit des salariés.
Encore un "patron de gauche"

Tatanka 14 décembre 2022 à 17:23

Post Scriptum

Comme je fais confiance à mon jugement :-) quand je regardes une bande annonce, je me laisse exclamer à chaque séquence avec un "Ouiiii" ou un "Noon!" la qualification émotionnelle ce que je viens de voir. 

Généralement quand les "Non" l'emportent, c'est une merde. Si si. Il m'arrive de regarder des films que je n'ai pas  envie de voir pour des raisons sociales et/ou mon éducation personnelle. :-)

On peut dire ce qu'on veut de Netflix et des autres, mais les bandes annonces et les résumés disent exactement ce à quoi il faut s'attendre; les mecs qui font ça sont des pros. Il n'y a pas tromperie sur la marchandise.

Tatanka 14 décembre 2022 à 17:09

Bon, j'ai vu la bande annonce du Avatar 2 et j'ai des billets (ma femme!) pour l'avant première.

Dois je dire que je m'attends au pire?

J'ai trouvé nul à chier ce que j'ai vu. 

On dirait un jeu vidéo. Ils ont recyclé la énième version des androïdes soldats (faut bien recycler les routines), et pensez qu'il nous y on même foutu Vaiana! 

Vaiana!?!!

Alors ne ne sais rien du scénario, peut être qu'après cette débauche d'effet numérique et d'action gratuite, ils auront pensé à raconter une vrai histoire.

Tiens j'ai vu récemment "Il était une fois Hollywood" Tarantino. Bon sang de bois! Mort de rire! 

Peut être pas le meilleurs de Tarantino, mais quel plaisir de voir ces acteurs à l’œuvre! Trop bon!

Du coup je m'en vais regarder pour la énième fois "Pulp fiction".

Yanne 14 décembre 2022 à 15:49

Voilà donc pourquoi on se fait suer au cinéma depuis plusieurs années !

Kefka 14 décembre 2022 à 15:10

"Et si son caractère évènementiel et son budget massif l'apparentent, en surface, à un 'rouleau compresseur', il est bon de rappeler toutes les raisons qui en font, également, un acte de résistance." 

Belle conclusion. Vous rejoignez les dires de Bolchegeek dans la dernière vidéo de POPulaire. 

Ma prochaine attente concerne Megalopolis de Coppola, film à très gros budget certes mais "indépendant" en quelque sorte puisque une grande partie des fonds provient de sa poche. Je ne sais expliquer cette attente. L'espoir d'un film critique, juste, qui synthétise les travers de notre joyeuse communauté humaine ? Demain c'est loin, nous verrons bien.

Asinaute sans pseudo 398e6 14 décembre 2022 à 14:21

Je pense que sur le sujet (cinema annonciateur de son evolution) le film Simone (histoire de qqn qui tombe amoureux dune actrice en ilage de synthese) est assez precurseur

Schismaticus 14 décembre 2022 à 13:52

Très bon papier, un plaisir de le lire ! 

Même si cependant je ne trouve pas beaucoup de qualité artistique et littéraire à Avatar.

Tristan Le Gall 14 décembre 2022 à 13:38

Toujours un plaisir de vous lire, Rafik.

Au passage, je signale aussi aux asinautes que Rafik Djoumi collabore avec "le cinématographeur", chaine youtube que je recommande fortement.

HBK 14 décembre 2022 à 13:29

Je vois l'idée et ce n'est pas complètement faux, mais il y a toujours une certaine uncanny valley à énoncer qu'un énorme blockbuster au succès quasi assuré (rien n'est jamais certain, mais tout de même) soit un acte de résistance, quand bien même, oui, il fasse figure d'exception au milieu d'un océan de blockbusters fadasses et aseptisés.