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aquoibon
Très intéressé par l'article, j'étais très surpris que MacAskill and co considèrent le changement climatique comme un non problème. Du coup, je suis allé regarder le papier cité sur le longtermisme "dur" (qu'on peut retrouver ici https://philpapers.org/rec/GRETMC-3) et il se trouve que MacAskill and co considère bien qu'il faut lutter contre le changement climatique. Avec un raisonnement économique pourri certes, mais en contradiction avec ce qu'écris le journaliste dans son article ... ce qui est quand même un peu dommage ...
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Jiemo
Cet article me remet cette phrase en mémoire: "çà coûte un pognon de dingue et çà ne sert à rien !" Est il , lui aussi , contaminé ?
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Jiemo
Qu'en disent les psychiatres ?
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Un @sinaute
Faudrait leur dire à ces zozos que Stellaris est sortie. Ça leur permettrait peut-être de canaliser leurs fantasmes de nerd pré-adolescent en pleine montée d'hormones. Le jeu vidéo c'est aussi fait pour ça. En général passé l'âge de 14-15 ans, on arrive à peu près à dissocier fantasme et réalité. Mais Musk et consorts semblent condamnés à l'âge ingrat. Une œuvre (véritablement) philanthropique ne consisterait-elle pas à leur payer une psychanalyse ? L'humanité en sortirait soulagée...
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Traroth
Il pourrait lutter contre la pauvreté ou contre les problèmes environnementaux, mais rapidement, il devrait se confronter à des sujets politiques qui risqueraient d'impacter ses marges bénéficiaires (payer les gens correctement, arrêter de produire n'importe quoi du moment que ça rapporte de l'argent, etc). Mieux vaut donc poursuivre des chimères qui n'aboutiront pas de son vivant, comme aller coloniser Mars ou créer une interface entre le cerveau humain et un ordinateur (ce que cherche à faire Neuralink, une startup de Musk).
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JEAN FERRUC
Le pire cest que ces gens ultrariches pensent detenir la verité, pour le bien de l'humanité, et ils crâmeront un pourcentage de leur fortune pour se donner bonne conscience. Mais là on nage en plein delire avec la technologie comme remède à tous les maux. Neanmoins mieux vaut ne pas etre pauvre car le darwinisme social n'est jamais très loin. Au lieu d'investir tout ce blé dans l'education, l'eradication de maladies contagieuses - si le pallu etait une maladie touchant l'occident, on l'aurait eliminé depuis bien longtemps - l'autosuffisance alimentaire... qui peut arrêter ces elucubrations capilotractées relatives au transhumanisme? Alors que j'ai toujours pensé qu'une marque d'intelligence teintée de raison passait par la reconnaissance de ses limites... vers l'infini et au deĺà, hein Buzz l'eclair!
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Tatanka
Pendant ce temps là,
Nos Gouvernants (c'est à dire les décisionnaires, pas seulement politiques) essaient de se mettre d'accord* pour refroidir la situation de la manière la plus primaire qui soit:
Réduire la consommation en réduisant la demande, en déclenchant une récession.
Avec le bénéfice collatéral d'une famine pouvant toucher près de 2 milliards d'humains
Avec en embuscade un joker dont on commence à nous montrer les oreilles, la variole du singe.
Et de l'autre côté de la planète (pour autant qu'une sphère puisse avoir des côtés), on se structure, s'organise et fait des réserves...
*Lire les déclarations et décisions diverses de Davos et autres instances supra nationale, bien saucissonnées par les média, les mettre ensemble et regarder le schéma...
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Gato
Merci pour ce résumé.
Je connaissais l'altruisme efficace comme outil rationnel mais je ne savais pas que c'était un outil de management de la planète entière.
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DéLecteurdeVraiThé
Ce qui me surprend toujours, c'est avec quelle facilité ces gens ne s'embarrassent pas d'éthique
à croire que les siècles de lumière n'avaient pour finalité que de leur façonner une armure qui les protège des autres et de tout sentiment d'ampathie
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grrrz
ça me fait penser à cet article "How tech's richest plan to save themselves after the apocalypse"
La discussion c'est plutot comment se proteger des hordes de pauvres qui crevent la dalle (planqués sur une ile ou dans leur bunker) quand l'économie se sera effondré plutot que de chercher à sauver l'humanité. Pour la colonisation de l'espace je sais pas si ils y croient eux même. Après j'espère que le fait que des personnes comme Musk soient tellement clairement des caricatures de "Bond Villain" jouera un minimum sur leur image et ce qu'on est prêt à leur accorder.
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MainInvisible
En lisant cet article, je n'ai pas manqué de me souvenir aux "délires" de ces lauréats du Prix de la banque de Suède en Sciences Économiques à la mémoire d'Alfred Nobel, abusivement qualifié de Prix Nobel d’Économie, qui nous expliquent que le marché (au sens des économistes mainstream) des organes va sauver des vies et qu'on ne ne peut pas parler de morale si on est opposé à ce marché. Voir par exemple : https://ouvertures.wordpress.com/2014/11/03/les-antiseches-de-jean-tirole/, https://ouvertures.wordpress.com/2015/11/24/quand-jean-tirole-divague-sur-le-marche-des-organes-humains/ ou https://www.humanite.fr/idees-debats-tribunes/don-d-organes/commerce-d-organes-la-bourse-ou-la-vie-603009 ; bizarrement l'intégralité de sa conférence donnée à Polytechnique ayant disparu.
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Jmbrio
Toute idéologie qui touche au désir de vie éternelle bascule dans la sphère religieuse.
L'humanité du 20eme siècle a fait prendre la porte à la religion, et la religion revient par la fenêtre au 21eme.
Le transhumanisme est une techno-religion.
Ces multimilliardaires ont tous les pouvoirs, leur seule limite actuelle est leur condition de mortels. Ils financent à fonds perdus la genèse du corpus idéologie qui leur permet de justifier leur désir personnel au nom de causes bien plus grandes que leur simple angoisse de mourir.
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Odyssée
MERCI dix mille fois pour cette synthèse d'un phénomène qui nous échappe - c'est le cas de le dire... Cela expliquerait l'inaction climatique de Macron/Borne et consorts. Voire... la destruction persistante des forces un tant soit peu écolos...
Et pendant ce temps là, Thinkerview nous épate encore... https://www.youtube.com/watch?v=5ysUySSNW3M&t=165s -- je croyais "tout" savoir sur le climat, eh bien j'ai découvert que je ne savais rien... mais quelque part ça fait du bien !
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Malagate
Franchement, et moi qui pensais qu'Asimov était démodé et que plus personne n'envisageait le futur avec travers ses yeux, tu parles !
Ce serait terriblement drôle si ce n'était pas aussi terriblement tragique avec de vraies conséquences.
Une poignée de mecs principalement blancs pour veulent essaimer dans l'espace avec des happy few avant de coloniser l'univers.
Un côté facho bien sympathique.
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Brenda Relax
Homo Sapiens Sapiens c'est has been, mon cher Thibault.
Wikipedia:
- Cette dénomination (en français) est aujourd’hui abandonnée. Elle s’expliquait auparavant, car les scientifiques pensaient alors que l’homme de Neanderdal et l’homme moderne (Homo sapiens) appartenaient à la même espèce. De nos jours, il y a consensus chez la plupart des paléoanthropologues pour considérer qu’ils sont, au contraire, des espèces différentes. Malgré cela, une nouvelle sous-espèce d’Homo Sapiens a été découverte en 2003 (Home sapiens idaltu), redonnant vie à ce terme désuet.
Mais il est sûr que ces gens apprécieraient un nouveau qualificatif, type Homo sapiens augmenté ou Homo sapiens 2.0 ou que sais-je encore. Leur mort les rappellera bientôt à leur condition de petits singes misérables. Comme disait Shakespeare, le mal que font les hommes leur survit, le bien est souvent enterré avec leurs os. Maigre consolation, le trou à creuser ne sera pas bien grand.
Excellent article par ailleurs. Sortir le nez du guidon et se prendre le vent comme ça dans la gueule, ça réveille.
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Thomas
Passionnant, voté. Nick Bostrom mériterait d'être mieux connu, la caution philosophe d'Oxford qu'il apporte à l'idéologie transhumanisme comptant pour beaucoup dans la fascination qu'elle exerce. Pourtant, lire ses papiers en détail révèle souvent des distorsions déontologiques majeures, notamment un recourt sans vergogne aux prophéties autorealisatrices, si commodes ("je ne dis pas que c'est bien ou mal, je dis que ça va arriver et qu'il faut s'y préparer"). Ses travaux sur l'émulation cérébrale, qui sont la base de tant de bavardages sur le transfert de nos consciences dans des ordinateurs (si redouté mais jamais fondé en science), sont complètement faisandés et reposent sur une vision partiale des sciences cognitives (en gros : ordinateurs et cerveau fonctionneraient sur des modalités comparables), très contestée y compris de l'intérieur. Ainsi le transhumanisme enjambe allègrement la science expérimentale, mais se prétend le futur de la science. Ainsi les transhumanisme se font une place à peu de frais dans les débats éthiques et sociétaux autour de la science, alors qu'ils ne produisent aucune données de biologie expérimentale (ce qui est normal après tout puisqu'il s'agit d'une idéologie et pas d'une approche scientifique). Crime parfait, avec donc la complicité de philosophes serviles. Merci!
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Rémy LOURY
La démocratie serait censée nous protéger contre ces délires plouto-pseudo-philanthropiques.
Et c'est là qu'apparaît l'évidente question: mais que reste-il de la démocratie ?
La réponse est tout aussi évidente. Elle est fournie par le macronisme, élection après élection, mais davantage encore par l'évolution de l'Union européenne, comme par tant de politiques qu'elles soient nationales ou internationales: gestion de la crise sanitaire, de la crise ukrainienne, de tous les problèmes majeurs qui se posent en France comme à travers le monde.
Et cette réponse est consternante. De la démocratie, il ne reste rien.
Comme une majorité n'est pas près d'en prendre conscience et que le rapport de force démocratie vs ploutocratie semble plus qu'hasardeux, autant vous dire qu'on ne se sent guère optimise en ce lundi matin après la lecture de cet excellent article. Qui suit de près la formation d'un gouvernement singulièrement fade sous un Macron de plus en plus autocrate.
Comme il faut vivre, malgré tout: Courage, on les aura ! Peut-être...
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Jean-Michel M
Ça me fait penser au résumé de 4ème de couverture de Gallimard pour « La Faim du Tigre », de Barjavel :
"L'homme se trouve devant deux destins possibles : périr dans son berceau, de sa propre main, de son propre génie, de sa propre stupidité,
ou s'élancer, pour l'éternité du temps, vers l'infini de l'espace, et y répandre la vie délivrée de la nécessité de l'assassinat.
Le choix est pour demain. Il est peut-être déjà fait. »
(je précise que je n’ai pas lu cet essai) -
Paleologos
Très bon article.