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Carnéade le Fataliste
Je ne sais pas comment j'avais fait pour passer à coté de l'annonce de sa fin alors que c'était une de mes chroniques favorites (et que j'avais même lu ce dernier article), mais avec un peu de retard mes meilleurs vœux pour la suite de ses aventures à Thibault.
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Aescius
Merci pour vos textes, les plus énervés comme les plus sereins, en espérant voir revenir sous une forme ou une autre vos analyses, vos coups de gueules et votre fine connaissance du monde numérique infini.
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Piyou
C’est bien dommage pour nous, le rumérique n’est pas souvent traité dans les médias en tant que sujet politique et cette chronique était vraiment la bienvenue.
Bon vent et profites de la vie loin des claviers.
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K. B.
Merci pour ses chroniques passionnantes et cathartiques !
J'espère avoir le plaisir de revoir votre plume acerbe et inspirée.
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TheThyThy
Si nous sommes les vents qui font avancer ta barque alors bon vents et que ces vents te portent loin, très loin. Assez loin pour que ce monde pourri dans lesquels on nous force à survivre ne soit même plus un souvenir ni même un cauchemar.
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Maulkyn
Oh mince, quel dommage que ça s'arrête.
Bon vent Thibault et merci pour toutes ces chroniques !
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Ghis
Entre leurs mains, l'imaginaire est plus que jamais normatif. À tel point que, dans les librairies, les fins du monde occupent bien plus de place que la fin du capitalisme.
De préférer la création à la réaction. De contre-attaquer avec des utopies émancipatrices collectives, qui privilégient la solidification et l'expansion des communs à la marchandisation du vivant. En finir avec l'héritage étouffant du cyberpunk, dystopie périmée devenue machine à fumée vidéoludique. Répondre à leur techno-féodalisme en silo par une architecture politique fluctuante, protéiforme, modulaire. Répondre à leur temps en accélération constante par une philosophie de la lenteur ; démanteler la valeur travail par la valeur existence, fracasser la surconsommation et le productivisme sur l'autosuffisance et la décroissance. Brûler les monocultures de l'esprit et collectiviser les outils de production du futur.
Décidément je vous appréciais beaucoup ! Encore merci !
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Jean-Michel M
Après maître Korkos, encore un iconoclaste du site qui part, (pour aller lui aussi enseigner la peinture chinoise en Bretagne ?), en nous laissant trimer sous terre avec les autres Morlocks…
Avons-nous aussi le droit d’être en colère ? -
Yanne
Argh ! Quoi ? Qu'est-ce ?
Vous nous lâchez pour la vie AFK.
Qu'est ce que c'est que cette expression de millenial pervers ?Away From Keyboard !
Après vous être enfoncé dans les délires psychotiques des Gafameurs prospères et mégalos, vous nous abandonnez en pleine campagne !
Je vous conseille plutôt d'aller faire un tour au Louvre, sans cyberconnectivité, de vous promener au milieu des gens qui observent les œuvres en disant des tas d'imbécillités d'ignorants.
Ec
outez-les ! Le spectacle y est dans l’œil de celui qui regarde,...
Celui qui voit la peinture ou la statue et qui ne comprend pas plus qu'en regardant n'importe quelle autre peinture contemporaine.
Le monde est divers et plastique, et il n'y a que les humains qui ne s'encombrent pas de subtilités.
Le monde que croit façonner Zuckerberg est un piège pour les gogos. Nous le savons tous. Mais s'il n'y avait pas de gogos, il n'y aurait pas de monde réel.
Notre essence humaine est la croyance, plus encore que le langage.
Et ce que nous acceptons de croire se transforme en réalité.
Et posséder de l'argent pour imposer les croyances ne crée rien.
Et surtout pas de raison de vivre.
Regardez ces jeunes dans le métro tapoter frénétiquement sur leurs smartphones.
Qu'ont-ils à dire ? Sans doute rien.
Comme un homme qui était devant moi dans une rue de Paris et qui d'évidence rejoignait des amis et à qui il téléphonait : "Oui, là, je suis devant le 197, je suis devant le 199, je suis devant le 201. Je suis..."
Etrange litanie qui ne parle que de notre vacuité totale...
Regardez-vous, regardez-nous.....
Le monde tourne...
Sans doute sans nous .... Surtout si nous sommes sur les écrans.
C'était un commentaire déceptif et parisien..
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bher
Grand merci pour vos chroniques qui m'ont beaucoup interessé!
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Olivier Rigaud
Oh non ! Chaque "clic-gauche" m'a nourri, interpellé, terrifié, amusé, motivé... ça va terriblement me manquer.
Merci Thibault (et ASI) pour tous ces articles passionnants, aussi parfaitement écrits que documentés, c'est beau le (vrai) journalisme... et bonne route.
"L'imaginaire n'est pas une fuite, c'est un droit de réponse à l'inhumanité du réel" BOOM ! :-o
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Gwendal Roulleau
Merci mille fois pour vos chroniques extraordinaires, superbement écrites, parfaitement sourcées, pleine d'éruditions, de découvertes et de réflexions passionnantes.
Je suis égoïstement déçu que celle ci soit la dernière. J'en voudrais d'autres, je voudrais continuer à être bousculé, dérangé dans mon train train quotidien.
Bon vent, bon repos, et au plaisir de vous lire encore, ailleurs, ici, peu importe. -
transfuge
Bravo et merci!
Enfin, un beau texte explicitement anticapitaliste sur ASI. Et qui se pose les deux seules questions qui vaillent aujourd'hui: une fois identifiée la source de toutes les catastrophes déjà en cours - le gros mot commençant par "capi", finissant par "talisme" et qui, sous les radars bourgeois, refait son apparition - on essaie d'aller où et on prend quel chemin?
Alors, camarade inconnu qui me manquera, je te souhaite un bon débroussaillage à la recherche d'un de ces chemins.
PS: on se refait pas, il me semble que le modèle Friot-Lordon est un horizon collectif fort désirable et qui résonne très bien avec ton texte ;-)
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Asinaute sans pseudo 0a16e
Dommage que ça soit finit, j'appréciais beaucoup laa plumer et Lee fond des articles ça donnait à réfléchir
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Factory
Merci encore pour ces chroniques. Au moins tu parts de façon flamboyante, au meilleurs de ton talent, et en plein milieu de ton œuvre !
La fin du monde au lieu de la fin du capitalisme ? Je ne suis pas sur. Puisque la plus part du temps, ce que Hollywood appelle la fin du monde, c'est précisément en fait la fin du capitalisme. Quoi qu'il arrive, dans le meilleurs comme dans le pire des cas, après une révolution internationaliste ou après un holocauste nucléaire, l'Etat et le capital détruits mais les infrastructures toujours là. La fin du capitalisme partout et simultanément, c'est certainement un fantasme.
Si bien que les aventures de Rick Grims parmi les zombies ou celles de Polza dans Blast pourraient très bien être le récit de ce qui se passe après le capitalisme, à un endroit donné et à un moment donné. Le paysage désenchanté avec la carcasse d'avion de ligne et le pylône électrique couvert de lierre. Les maisons coupées du monde et réinvestie en abris pour se protéger et assurer sa subsistance. Le genre de récit qui voudrait décrire une catastrophe mais qui montre aussi un lâcher prise sur le monde capitaliste, finalement très exaltant. Cela se passe déjà quelque-part, là où l'industrie a déserté ou là où la guerre a éclaté ou encore là ou les gens ont fait sécession. Ce n'est pas un cauchemar ni une utopie mais peut-être un objectif. Par exemple, une zone industrielle désaffectée dans un bled oublié de la diagonale du vide, n'est-ce pas un endroit abandonné par le capital, où les gens n'auraient plus qu'à rebâtir leurs communs ? Pourtant c'est en France et c'est maintenant.
Salut à toi camarade
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cécile clozel
merci!
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Asinaute sans pseudo f0152
"SI tu élèves tout, tu tiens dans ta main la joie éternelle,
Parce que le mal n’existe pas.
La colère qui est force dévastatrice,
- Vers le haut, est Alléluia."J'ai pensé à cette extrait des dialogues avec l'ange en vous lisant
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Jean-Paul Richier
Mais bordel de dieu, Thibault, je vais devoir me prescrire quinze containers d'ISRS pour assimiler ton départ.
Tu étais mon auteur préféré d'ASI (avec DS, of course, pour des raisons historiques).
Tu es un damné surdoué, j'avais la rarissime sensation de devenir un petit peu plus intelligent après la lecture de chacun de tes billets.
Tu confirmes par ce dernier billet que tu portes en toi la déconstruction subversive qu'on a pu connaître entre les mid-sixties et les mid-eighties, que tu es pourtant trop jeune pour avoir connue. Puis qui s'est hélas éteinte, conjointement à l'extension du capitalisme financier mondialisé puis des NTIC (ben oui, j'appelle encore ça comme ça).
Et ta connaissance pointue de ces NTIC et de leurs effets pervers rendent ton approche critique particulièrement judicieuse.
Ne nous laisse pas complètement tomber. Si tu te barres d'ASI, réapparais quelque part ! Merde !!! :-(