Pourquoi j’ai changé d’avis sur le "call out" (ou pas)

Élodie Safaris - - Numérique & datas - Calmos ! - 48 commentaires

Faut-il afficher les hommes qui nous harcèlent en privé sur les réseaux sociaux ?

Depuis #MeToo et surtout #Balancetonporc, balancer sur les réseaux sociaux le nom d’une personne dont les comportements ou propos sont considérés comme répréhensibles est devenu courant. Longtemps farouche détractrice de ces pratiques, j'ai peu à peu changé mon fusil d'épaule au point d'y avoir moi-même recours, sans perdre de vue leurs effets potentiellement délétères. Confessions de mes états d’âme numériques et du dilemme d’être une femme sur les réseaux en 2024.

La dénonciation publique sur les réseaux sociaux est pratiquée pour dénoncer tous types de comportements, aux niveaux de gravités très variables. Mon propos ne concerne pas tous les cas de figure mais se concentre sur un usage : celui qui consiste à afficher les anonymes qui viennent salir quotidiennement et en toute impunité nos messageries privées de saillies sexistes, racistes, insultantes voire menaçantes. De cas qui ne tombent pas nécessairement sous le coup de la loi, même si souvent, ils relèvent du cyberharcèlement tel qu'il est décrit dans la loi

qU'est-ce que le call out ?

Le call out est une dénonciation publique et nominative  de personnes ayant commis des actes répréhensibles ou tenu des propos ju...

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