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  • Pontifiant biaisé 26 avril 2022 à 11:23

    Et moi qui pensais qu'un touit, c'est comme un litre de lait, y une date de péremption parce qu'après un certain temps, ça pue.


    À propos, tweeter, c'est quoi ?

  • Traroth 26 avril 2022 à 11:19

    Concernant le droit à l'oubli et le risque d'opacité de la parole publique, je citerais simplement Julian Assange : "Transparence pour les institutions et les personnes publiques, respect de la vie privée pour les simples citoyens".


    En réalité, le sujet n'est pas nouveau. Par exemple, le droit étasunien ne reconnait pas les mêmes possibilités de recours pour diffamation pour les personnes publiques que pour les particuliers, et les procès s'articulent souvent autour du sujet "le plaignant est-il ou non une personne publique ?"


    En quoi est-ce similaire, ou important ? Imaginons un instant que Zemmour ait pu effacer toutes ses interventions publiques où il soutenait Poutine, après l'attaque de l'Ukraine. Il aurait pu prétendre n'avoir jamais rien dit de tel, et on n'aurait pu lui opposer aucune preuve !

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 29 novembre 2021 à 17:56

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • RV 29 novembre 2021 à 09:13

    Première chronique…et quelle chronique !

    Bravo

  • Athanase Broutechoux 28 novembre 2021 à 18:58

    Je me félicite de n'avoir aucun compte twiter, facebook, instagram et autres. Les stupidités qui s'y échangent donnant l'impression à leurs émetteurs/récepteurs d'exister aux yeux du monde (uniquement français, éventuellement francophone) me chagrinent. Franchement, ces jeunes croient/pensent vraiment "exister" ?

  • ancilevien74 28 novembre 2021 à 15:17

    Je me suis retrouvé dans un dilemme de ce genre suite aux attentats de Charlie Hebdo et la vague "Je suis Charlie".

    J'ai posté un tweet (et pas sous pseudo à l'époque) pour exprimer que je n'étais pas Charlie dans le sens que je ne voulais pas, en m'associant à ce slogan, soutenir les politiques sécuritaires qui allaient forcément être mises en place suite à cet horrible attaque, et qui n'allaient jamais être supprimées ensuite. (D'ailleurs ça n'a pas manqué, et habituez vous au passe sanitaire, il n'est pas près de nous quitter, sous ce nom ou un autre.)


    Mais comment réussir à exprimer tout ça en un seul message (140 caractères à l'époque), et un fil aurait facilement permis de ne garder que le premier du genre "#JeNeSuisPasCharlie […]" comme une apologie du terrorisme.

    Mon message n'est resté en ligne que quelques heures avant que je le supprime, et comme je n'ai presque pas de followers, il n'a eu aucunes conséquences. 

    Mais dans le climat d'alors, j'imagine tout à fait que ça aurait pu mener à minima à une enquête, voir à pire (par exemple la situation de la personne qui a été acquittée dans un des procès Mila car son tweet avait été pris à contre sens, mais il a fallu aller jusqu'au bout du procès pour que cela soit établi).


    Donc en effet, le droit à l'oubli est nécessaire, surtout quand sa notoriété change comme il est dit dans l'article.


    Bien sûr, cela va permettre à certains politiques de se faire régulièrement une virginité politique (je pense à tout un groupe de gens qui cassaient du sucre sur le dos de macron (là c'est volontaire aussi l'absence de majuscule) et son programme, avant de le rejoindre sans un état d'âme une fois qu'il avait gagné, montrant que leurs vrais valeurs, ce ne sont pas leurs idées, mais le pouvoir et la rémunération. Comme ça je repense à édouard philippe ou darmanin, l'actuel ministre de l'inférieur (pun intended)).

    Mais si cette tentative de virginité est le prix à payer, soit. Quand on n'a aucune morale ou éthique, l'opportunisme ne se voit pas que sur les réseaux sociaux.

  • tosh 28 novembre 2021 à 11:39

    je suis complètement en désaccord. Peut être que la solution pour ne pas devoir assumer les consequences de tenir de propos en public c'est de ne pas twitter a tord ou a travers ou encore mieux pas du tout ? 

    les réseaux sociaux sont toxiques qu'on déterre des propos ou non, c'est leur nature d’être toxique pour générer du buzz.



  • christina 28 novembre 2021 à 00:56

    Merci pour la chronique. 

    Problématique intéressante, mais pour les personnalités politiques c'est assez savoureux de pouvoir comparer leurs déclarations (à même pas si longues échéances)...


    Mais, sérieusement, une question : 

    Qui a lu cette chronique en 05 m 02 s ??

    (une inversion entre le 0 et le 5 peut-être ? ce serait plus réaliste)


    Les temps donnés à titre indicatif sur Asi sont toujours pas mal sous-estimés*, à mon sens, mais là c'est franchement impossible**, même pour ceux qui liraient en diagonale !


    (* même en ne regardant aucune image et n'écoutant aucun extrait, sans même parler de suivre un lien)


    ** Ou alors je demande une version audio pour me prouver le contraire...

  • poisson 28 novembre 2021 à 00:52

    Vous avez aimé ce contenu? Bah pas tellement.

    Les

     « Je vous la fais courte »

    « Je le répète pour que ça s'imprime : VOUS AVEZ LE DROIT D'EFFACER VOS TWEETS. » 


    c’est désagréable. Pourquoi ce ressenti, que je me demande. Parce que, on me donne des leçons, on me dit quoi faire, quoi Twitter quoi tout. J’aime pas. C’est quand même très désagréable. Dans l’absolu. On n’est pas là pour se faire engueuler.


    Et on me raconte une histoire où une donneuse de leçon (je vais t’apprendre à parler bien des filles: tu peux dire ça et pas ça, j’ignore pourquoi tu m’obéirais, mais qu’importe? Parce que je donne des leçons tu sais) une à qui un va donner une leçon en retour ( t’as dit ça une fois un jour et il ne faut pas, non plus, tu sais). Je fais le dominant, tu fais le dominé ok?


    Si on cite une chanson, le sens des mots ne compte pas? Ah et ça ne marche que pour les chansons ou pour tout ce qui est citation? C’est extra! (c’est une chanson, mais vous pouvez le prendre au pied de la lettre, j’assume) .On est dégagé de toutes responsabilité par le copier coller? La ressemblance éventuelle avec de l’homophobie est fortuite?

    C’est vrai que le contexte compte dans l’interprétation, mais on ne peut pas partir du principe qu’on va absoudre tout, parce que peut-être qu’il y a une justification par le contexte alors dans le doute respectons les paroles racistes. Oh eh.

  • jcharles 27 novembre 2021 à 21:56

    C'est qui Benoît Hamon ?

  • Ghis 27 novembre 2021 à 21:16

    Twitter aurait-iel décidé de faire sa part  


    Je le relève, parce que ça m'a amusée ;)

  • Thierry Reboud 27 novembre 2021 à 18:56

    Et sinon, réfléchir avant de touitter, c'est envisageable ? (Je n'ose même pas suggérer de ne pas touitter du tout !)

  • Maulkyn 27 novembre 2021 à 18:25

    Très bon article, bienvenue chez @SI !

  • Max Médio 27 novembre 2021 à 16:35

    Les Tweets, comme les mails, les sms, les mms, peuvent être effacés régulièrement. Cela s'appelle faire le ménage.

  • little jo 27 novembre 2021 à 16:15

    Très bonne chronique. 


    Mériterait une émission sur le sujet. 

  • Traroth 27 novembre 2021 à 14:28

    Peut-être que Twitter pourrait fournir la possibilité de "désavouer" un de ses propres tweets, un moyen d'indiquer qu'on a changé d'avis sur un sujet. Parce que c'est bien ça, le coeur du problème : des personnalités publiques qui changent d'avis sur un sujet, comme Ségolène Royal à propos de la chloroquine, mais qui refusent d'assumer le fait de s'être trompé auparavant. C'est pour ça qu'elle a supprimé ses tweets dans le feutré. Au pire, si personne ne l'avait remarqué, qu'est-ce qui l'aurait empêché de dire par la suite qu'elle avait toujours considéré que la chloroquine n'avait aucun intérêt contre le Covid ? Il faut quand même éviter de tomber dans le travers de la société sans mémoire. Dans le cas d'Ultia, le problème n'est pas tant qu'on ait ressorti ses anciens tweets que le fait d'avoir essayé d'en détourner le sens. La citation sortie de son contexte à laquelle on fait dire tout à fait autre chose ce que voulait dire l'auteur.e, ça a toujours été un problème, bien avant Twitter.


    Personnellement, je demande que les gens assument leurs propos. On peut parfaitement changer d'avis, mais pas en douce.

  • Carnéade le Fataliste 27 novembre 2021 à 13:44

    Incontestablement une des pires tendances modernes l'exhumation de tweets ou autres déclarations de jeunesse plus ou moins sorties de leur contexte pour nuire à des gens. Bon article.

  • gomine 27 novembre 2021 à 13:36

    merci pour cette super chronique !

  • Carnéade le Fataliste 27 novembre 2021 à 13:21

    Elle fait ici référence à un chat prénommé "Bougnoule"  


    En tant que fan de HP Lovecraft, respect. /s

  • Dobenas 27 novembre 2021 à 11:52

    Le problème avec les vieux trucs ressortis c'est quand  même qu'il manque de contexte de l'excitation initiale, non ?


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