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  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 26 mai 2022 à 21:21

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  • smurf 26 mai 2022 à 17:25

    Personnellement, je me fiche un peu du burkini.

    Mais d'accord avec un commentateur : Piolle aurait pu attendre non seulement la fin des présidentielles mais aussi la fin des législatives. Je sais, c'est de la politique politicienne...

    La NUPES pouvait remettre sur le devant de la scène la gauche mais surtout des problématiques sociales importantes.


    Avec des polémiques comme ça, reviennent des polémiques stériles mais qui surtout cachent les vrais enjeux et encouragent l'extrême droite.

    Et, accessoirement, même si c'est là encore de la politique politicienne, cela peut décourager des électeurs de centre gauche de voter NUPES et c'est un enjeu important des élections législatives.

  • lycaste 25 mai 2022 à 16:03

    N'oublions pas que le terme "burkini" a été déposé en 2005 par un malin qui doit maintenant toucher des dividendes. Et si tout ça n'était qu'une histoire de fric?

  • Gasto 25 mai 2022 à 14:03

    Merci pour ce reportage et cette synthèse des arguments délirants de la plupart des médias. Je ne suis ni une femme, ni musulmane, ni voilée, et encore moins féministe. Mais cette stigmatisation permanente m'effraie. Et vous l'avez magnifiquement mise en évidence.

  • Animal Collective 25 mai 2022 à 12:48

    Super article ! 

    Merci du résumé de la situation, je n'ai pas pu me résoudre à suivre ce fumigène médiatique...

  • Bartabac 25 mai 2022 à 10:09

    C'est des voyeurs ! Et puis le Burkini devrait être obligé pour les mecs et les femmes qui ressemblent a des morses musulman ou non!

  • M_ 25 mai 2022 à 09:43

    Boh tant que je peux me ballader a la plage et a la piscine les couilles a l'air je ne vois pas pourquoi on interdirait de se couvrir completement.

    L'argument de l'hygiene du moulebite est completement ridicule, j ai bien plus de poils sous mes bras et mon torse que dans mon entrejambe.

  • Maymor 24 mai 2022 à 22:56

    Surprise au final que les seins nus n’aient rien suscité comme réaction. Pas sûre que dans les sondages présentés, ils n’étaient pas plus responsables de l’opposition. Bien vu de passer les deux en même temps.

    Enfin étonnant que les hommes n’aient pas trouvé une nouvelle raison de dire aux femmes comment elles doivent s’habiller.

    Comme dirait Pierre Emmanuel : « les femmes ont le droit de s’habiller comme elles veulent et.. elles le font ???!!! ».

  • Ata Raxie 24 mai 2022 à 17:55

    Si j'étais aussi abruti que certains , ce qui pourrait m'obséder  ( plus que le burkini ), ce sont les cloches des églises.


    J'aime leur son, mais leur utilisation dans l'espace public  pourrait heurter mon athéisme ( si j'étais aussi abruti que certains ).



  • PATRICK HECKEL 24 mai 2022 à 17:39

    Me revient à ce propos une phrase de Shirin Ebadi, iranienne, prix Nobel de la paix,  sur le voile lors d'un entretien au journal l'Humanité en septembre 2016 :
    "Concernant le port du voile, c’est une autre question. Si, selon son libre arbitre, une femme choisit de se couvrir la tête et que cela ne se fait pas sous la pression des hommes de la famille, je ne vois pas comment ni pourquoi l’on pourrait l’en empêcher. Cela induit en fait la question de l’égalité homme-femme. Dans certaines sociétés occidentales, notamment en France, on perçoit le voile comme le symbole de l’islam, voire de l’islamisme, et de la soumission de la femme. Or, dans l’islam, le symbole équivalent chez l’homme est la barbe longue. Je pose la question ; pourquoi donc la barbe n’est-elle pas montrée du doigt dans ces sociétés ? Pourquoi est-ce toujours la liberté des femmes, et plus largement le corps de la femme, qui pose problème ? La réponse est claire : il ne s’agit donc pas d’une question de laïcité mais bien d’un problème d’égalité homme-femme."

  • Odyssée 24 mai 2022 à 12:41

    Merci pour cette vue d'ensemble charpentée... j'avais évité de m'intéresser à tout ce tapage -- et du coup j'ai loupé l'autorisation du topless dans les piscines grenobloises.  OMG mais c'est la FETE des naïades en liberté !!!


    Merci les Femen, qui ont certainement contribué indirectement à cette respiration - et merci aux naturistes de tous poils... laisser tomber la pollution vestimentaire, ça détend vraiment !

  • Kefka 24 mai 2022 à 12:09

    "La journaliste a au moins le mérite de l'honnêteté."


    En effet. c'est assez rare pour le souligner il faut croire. 


    Merci pour cet excellent article. Par ailleurs, plus d'analyse d'éléments rhétoriques et sophismes en tout genre ne serait pas pour me déplaire :)

  • Brenda Relax 24 mai 2022 à 11:10

    Ah!

  • Simon 24 mai 2022 à 11:06

    même si cet article est très fouillé et montre bien l'exagération médiatique à propos du burkini, quelque chose me gêne quand même. E. Safaris, aidée par des extraits de Duflot, nous explique qu'au fond, cette polémique du burkini n'a rien à voir avec les islamistes ou avec l'avancée d'une certaine pensée islamiste. ça n'a bien sur rien à voir avec le sujet du football ou de l'activité professionnelle, où là aussi certaines femmes revendiquent de pouvoir porter leur voile.


    Alliance Citoyenne nous dit que ça n'a rien à voir avec l'islamisme, et que les islamistes sont même contre leur action, et E. Safaris les croit sur parole. très bien. même si je me méfie un peu d'une association soi-disant féministe mais dirigée par un homme.


    je suis pas sur que se voiler la face comme ça (humour) soit une vraie solution.

  • Thomas 24 mai 2022 à 09:48

    Bonjour et merci pour cet article


    Ch. D'Ornellas est créditée dans le papier d'être au moins la seule des anti-burkinis à ne pas chercher de faux semblant derrière cette histoire. Pourtant, c'est elle qui illustre le papier : n'y a-t-il pas ici un problème déontologique quant à ce choix iconographique, qui pourtant devrait être un point fort d'@si ? 

     

    Par ailleurs, vous nous expliquez parfaitement à quel point les anti-burkinis se sont bien déchainés pendant la séquence. Mais doit-on en conclure que le "camp d'en face" est sans reproche ? Pas de timing ? Pas de stratégie ? Si votre point de départ est que toute critique du "burkini/maillot de bain couvrant" est raciste ou instrumentalisée par le racisme, je pense qu'il faudrait l'assumer plus honnêtement. Si vous convenez que certaines critiques "burkini/maillot de bain couvrant" peuvent-être recevables, y compris dans une perspective féministe (voire dans une perspective anticapitaliste qui montrerait à quel point tout ceci alimente un business opportuniste qui instrumentalise le respect de préceptes religieux), alors votre article aurait, je trouve, gagné à être plus équilibré, quand bien même il s'intéresse aux ressorts médiatiques de cette affaire. Ce n'est d'ailleurs pas que vous n'en parlez pas, mais plutôt votre pondération des différentes question qui m'interroge. 

    A titre personnel, je suis convaincu par l'argument selon laquelle la piscine est un lieu public, comme la rue, et que si ce maillot de bain ne pose pas de problème d'hygiène, il est difficilement compréhensible de l'interdire. 

    Mais je ne suis pas naïf au point d'ignorer que les bigots de toutes les religions, Islam y compris, se délectent de ce type d'épisodes qui leur fait, à tort ou à raison, gagner des points, et que chaque point gagné prépare le suivant, au profit d'une société toujours plus confessionnalisée. Je ne pense pas que ce soit du racisme anti-musulman que de le penser et du coup, que cet aspect soit ici survolé, balayé du revers de main, assimilé à une simple panique morale me semble déséquilibrer l'ensemble. Je retire de votre papier l'impression que cette histoire c'est : de simples nageuses qui ont une envie spontanée de se couvrir et qui se sont fait tomber dessus par la méchante éditocratie réactionnaire. Je me trompe peut-être, mais il me semble que l'affaire est plus compliquée. 

  • pompon 24 mai 2022 à 08:53

    Et rappelons que, comme disait Gandhi, "Tout ce que vous faîtes pour moi, sans moi, vous le faîtes contre moi". Un grand classique toujours d'actualité.

  • Davesnes 24 mai 2022 à 00:20

    Je ne vois pas où est la promotion de l'islam politique dans la mesure où l'autorisation des seins nus accompagne celle du maillot de bain couvrant. Déjà que les islamistes n'apprécient pas que les femmes aillent à la piscine, vous imaginez si c'est pour se baigner avec des hommes et des femmes aux seins nus ?

  • Asinaute sans pseudo be792 23 mai 2022 à 22:04

    Eric Piolle savait pertinemment que les racistes de tous bords allaient se déchaîner. Pourquoi ne pas attendre le lendemain des législatives ? J'ai beaucoup de mal à comprendre à quel jeu joue-t-il ?

  • Carnéade le Fataliste 23 mai 2022 à 18:56

    Les interminables débats sur le burkini, ça passe quand même mieux avec la musique.

  • Browny 23 mai 2022 à 18:46

    En cours de lecture de cet excellent et très complet article (merci notamment d'avoir relayé le fil de Dufflot, que je trouve très intéressant), un passage me fait tiquer :

    > Si ce débat devrait appartenir aux concernées, les discours produits ne sont pas les leurs. Ceux (très majoritairement des hommes) qui ont cette voix semblent avoir bien peu de scrupules à prendre la parole au nom des femmes. 


    Là-dessus, je ne suis pas d'accord du tout. Oui, que la parole de ces femmes soit absente du débat, ou qu'il y ait une disproportion d'hommes qui en parlent, c'est anormal (comme pour tout sujet, d'ailleurs, pour ce second point). Par contre, cela n'a aucun sens de penser que parce qu'elle sont les sujets possiblement touchés par cette loi, le débat  n'appartient qu'à elle.

    On ne légifère par sur la taxation des riches en ne disant que le débat n'appartient qu'à eux. On ne légifère pas sur le nudisme (ou l'exhibition) en laissant le débat aux seuls concernés. On ne légifère par sur le code de la route en laissant le débat aux seuls conducteurs. On ne légifère par sur les violences faites aux femmes en disant que c'est une affaire qui ne concerne que la vie privée des couples. On ne légifère pas sur l'affichage de symboles problématiques (exemple : un dessin pédopornographique) en s'intéressant uniquement à ce que ceux qui le dessinent ou le lisent y voient (un personnage de 1000 ans qui aurait pris l'apparence d'un enfant, ou que sais-je). Etc, etc. 


    Par définition, un sujet de société appartient à la société, et elle est donc, en tant que société, parfaitement légitime à s'en saisir pour décider ensemble les règles qui vont régenter la vie collective. Et aucune loi, y compris les lois protégeant les personnes, ne peuvent se taduire autrement que par des privations de liberté individuelles (exemple typique : le droit de quelqu'un à se ballader en sécurité dans la rue n'est garanti que par une privation partielle de mes libertés, à savoir une privation de mon droit à foutre des baffes si j'en ai envie). On peut donc tout à fait considérer (c'est déjà le cas des signes religieux ou politiques dans la fonction publique, par exemple) qu'il est légitime de priver les gens d'une partie de leur liberté (celle de s'habiller comme ils le veulent) au profit du bien être collectif.


    Pour le reste, ça ne change rien à l'instrumentalisation pathétique et hystérique d'un sujet qui doit toucher 30 personnes en France à tout casser, et dont on voit bien à quoi il sert dans le cadre des législatives...



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