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  • Yanne 29 mars 2020 à 23:11

    Brillant

    A comparer avec le journal du confinement de Kamel Daoud

    Ce n'est pas son meilleur texte, il manque de fluidité, mais je pense que justement la sidération se sent quand on le connaît.

  • Adélie 29 mars 2020 à 22:38

    Très belle analyse littéraire, à donner à lire à nos élèves de 1ère en mal de préparation pour l'oral ! Mais si je ne me trompe, Marie Darrieussecq était déjà présentée comme nombriliste dans le "Jourde et Nauleau", excellent pastiche du Lagarde et Michard... Le confinement ne change donc rien...

  • Asinaute sans pseudo 7a902 28 mars 2020 à 00:01

    Merci Laélia pour la finesse de tes analyses !

  • godile 26 mars 2020 à 18:59

    Laélia Véron est très convaincante, ses analyses sont toujours faites 'à la lame de rasoir', et je me suis indignée avec elle. Je me demande malgré tout si elle (et moi aussi) n'est pas un peu dure et que c'est de l'indignation facile et à bon compte. Evidemment, ces journaux de confinement sont un peu ridicules, mais je me dis en regardant mon propre lieu de confinement (la campagne new yorkaise, ma résidence principale, plutôt comfortable) si je ne suis pas dans la même situation, une 'bleeding heart liberal'  comme on dit ici: une bien pensante de gauche qui aime les 'pôvres', mais pas de trop près. Je regardais l'intérieur de Laélia Véron très semblable au mien: plutôt spacieux, une abondance de livres, ...on n'est pas les plus à plaindre. A moins d'être SDF ou à cinq dans une chambre de bonne, on est un peu tous le bourgeois de quelqu'un d'autre. C'est vrai qu'il y a un ressentiment à voir les citadins arriver dans leur maison de campagne, mais il y a peu les ruraux étaient plutôt contents que soient retapées les vieilles bâtisses et les artisans et commerçants ne s'en plaignaient pas non plus. Bien sûr cette romantisation du temps qui passe, des oiseaux qui chantent et du frémissement des brins d'herbe paraît carrément nunuche, mais moi-même je me prends à fixer les nuages et rêvasser... bon, je ne partage pas ses pensées profondes avec le Monde, vous me direz. Je voulais juste partager mon léger malaise à cette critique très acerbe.  

  • Primordial 26 mars 2020 à 18:54

    Je me demandes, si elles en font des caisses ou elles ont oublié de vivre.

  • Cultive ton jardin 26 mars 2020 à 16:57

    Après avoir lu tous les commentaires, il m'apparaît que la mise en boîte de Slimani et Darrieusseq ont plus de "succès" que ce "détail" qui me semble très important: d'autres écrits, nettement plus "vrais", n'ont pas eu les honneurs de la presse. Il va falloir les chercher. Encore "les trous noirs de l'info".

  • Cultive ton jardin 26 mars 2020 à 16:25

    "Assis dans les glycines" (à 15 minutes)


    Je ne sais si cela fait partie de la parodie, mais "assis dans les glycines" ça va pas: La glycine est une grimpante, qui prend très vite une taille et une allure d'arbre véritable. Perchés dans la glycine, à la rigueur... et en ce moment, ce serait perché sur du bois qui doit juste commencer à avoir quelques bourgeons.

  • Nakata 26 mars 2020 à 14:58

    Merci Laélia !

    Personnellement le "75 aux fesses" m'a étonnée, à cause du changement de niveau de langue. En le rapprochant d'analyses déjà existantes sur la façon qu'a E. Macron d'adapter son niveau de langue, je dirais que la dame essaye de mimer les pensées, les paroles de la population de province qui l'entoure. Une horde de revanchards qui voient un "75 aux fesses". Parce que, c'est bien connu, les provinciaux du peuple sont tous vulgaires : il faut donc leur parler de manière vulgaire pour se faire comprendre (E. Macron), et les intégrer à sa vie littéraire de manière vulgaire pour qu'on comprenne bien de qui on parle (Darrieussecq).

  • Lapo 26 mars 2020 à 14:19

    Je note la présence de guillemets autour du pastiche cité en exemple (le tweet de Matteu Maestracci). A mon humble avis, c'est un indice essentiel à prendre en compte pour évaluer son niveau de "pasticherie". Voilà, c'était ma petite remarque à deux balles... Bonne continuation à tous ^^

  • Elissa 26 mars 2020 à 11:56

    Merci beaucoup, je sais maintenant sur quoi je vais bosser avec mes élèves de lycée en français !

  • gillou58 26 mars 2020 à 07:45

    Excellente analyse, qui dépasse largement les cas pitoyables de Slimani et de  Darrieussecq ! J'aurais simplement ajouté la probabilité très forte d'une rétribution contre ces textes convenus : l'exhibition de son nombril n'est pas un don aux autres, il doit aussi rapporter ! A l'indécence, il faut sans doute ajouter l'appât du gain. Le miroir d'une classe est précis à ce point.

  • noon 26 mars 2020 à 01:25

    Je trouve cette chronique par skype  plus lisibles visuellement. Vous n'êtes pas dans vos studios encombrés d'écrans dont vous ne savez pas toujours quoi faire.

    Chronique intéressante même si on peut arguer que les lecteurs bourgeois (qui lit le point ? qui lit le monde ?) ont le droit d'avoir leurs lectures, bourgeoises également. Décoder les tics d'écritures est un petit jeu très réjouissant. Merci !

  • Camarlette 26 mars 2020 à 00:09

    Le journal de Maestracci est vraiment excellent et pas de souci pour percevoir l'intention parodique à mesure que la situation se dégrade pour les confinés...... :)

  • Oblivion 25 mars 2020 à 19:59

    Merci et bravo.

    J’aime bien : On a la même chez Darrieussecq, hein !

    (À noter, si vous utilisez Skype, il y a une fonction floutter l’arrière plan qui est bien utile si vous souhaitez que les spectateurs restent concentrés.)

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 25 mars 2020 à 16:18

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  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 25 mars 2020 à 16:03

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • FH 25 mars 2020 à 11:19

    Remarquable analyse de Leïla...


    Avec description de comportements qui ne datent pas d’hier.

    J’ai patiemment retranscrit sur ordinateur la dizaine de cahiers tenus par mon arrière-grand-mère durant la Grande Guerre. C’était une femme qui appartenait à la très grande bourgeoisie de son temps qui, même ruinée, n’a jamais douté de sa supériorité de classe.

    On y retrouve chez elle très exactement tout ce dont parle Leïla. A savoir une extraordinaire capacité à transformer (mais toujours implicitement, jamais explicitement) les plus petits faits la concernant en actes héroïques, tandis que les événements plus lointains, plus généraux, sont traités avec une distance et une froideur glaciale.


    Comme par exemple sa fuite de Paris devant l’avancée des allemands, qu’elle traite sur le mode de l’épopée à l’aide de petits détails, tous dissociés les uns des autres, donnant l’impression d’un terrible chaos auquel elle aurait supérieurement survécu. Et pourtant, quoi de moins héroïque qu’une fuite, dans un train qui a roulé sans encombre jusqu’à Nantes ?  Même le gouvernement en exil à Bordeaux, redoutant le jugement populaire devant cette fuite, n'aurait pas osé la transformer en courage exemplaire...


    A l’inverse, elle note que « …la grand salle d’attente [de la gare] disposée par la Croix Rouge, pour y recevoir les blessés, qui sont xxx pansés, avant d’être envoyés plus loin. Tout le monde dit qu’en général les blessures sont peu sérieuses. On perd 1 ou 2 blessés sur 100, ce qui est heureusement une petite proportion… »


    Bref, la même chose qu’aujourd’hui, où pour certains il est si difficile d’être (héroïquement…) confinés dans leur maison de campagne avec jardin, mais qu’heureusement, la pandémie n’est pas si grave, puisqu’elle ne tue que 3% des malades…


    Cela dit c’est normal : Moi qui parle, je suis d'évidence sujet, ces autres noyés dans le collectif, ne sont qu’objets silencieux. 


    Je ne sais pas comment on sortira de cette crise. 

    Mais il devient de plus en plus inimaginable que soit restauré le « business as usual » antérieur, ça n’est juste plus possible. 

    Et surtout, en fonction des crises annoncées à venir, ça ne peut être que suicidaire.


  • karpapa-152246 karpapa 25 mars 2020 à 10:50

    Ces deux artistes vont faire comme tout le monde . Dans 5 jours elles vont se faire chier... Ce sera savoureux de les lire en mai quand elles en seront à nous parler du repassage et du changement de la litiere du chat .


  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 25 mars 2020 à 10:34

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • cécile clozel 25 mars 2020 à 09:51

    moins romantique, très "petit bourgeois", mais beaucoup plus drôle



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