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Cassandre
UN BEL EXEMPLE d'INDIGNATION QUI NE RIMAIT PAS AVEC L'INFORMATION
FAUSSE INDIGNATION de MMe LEVY -
Fandasi pour clavier
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Fandasi pour clavier
Tiens ,voilà encore un menteur :
Associated Press :
Patrick Pelloux déplore un «harcèlement» après sa mutation au Samu de Paris
PARIS (AP) -- Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), estime que la décision de le muter au Samu de Paris relève du «harcèlement» en raison de son engagement syndical aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine.
Le Dr Pelloux a confirmé dimanche qu'il avait été muté au Samu de Paris lundi dernier, sur proposition de l'administration, qui lui avait au préalable offert d'accepter un poste transversal à l'hôpital et de travailler dans «un autre domaine que la médecine légale», ce que «je ne veux pas», a-t-il dit à l'Associated Press.
«Je suis un des leaders syndicaux, donc je gênais, je gêne», a-t-il renchéri sur France Info, en estimant qu'il était «très, très clair» qu'il payait pour ses coups de gueule. «Je le sentais poindre de toute façon depuis l'épisode de la canicule (en 2003). Puis on sentait bien que certains professeurs de mon hôpital comme d'ailleurs se croyaient comme ça munis d'une quête pour tout faire pour m'emmerder».
S'il n'a «pas de honte d'aller travailler au Samu de Paris» dont les «équipes sont éminemment compétentes», cette mutation lui «fait une peine énorme». Se disant «consterné et profondément blessé» après 15 ans à l'hôpital Saint-Antoine, le Dr Pelloux déplore un «harcèlement» consécutif à la «jalousie» de quelques responsables qui «n'ont pas compris qu'on peut avoir un investissement altruiste au sein du service public».
«Ce que je pensais, c'est qu'ils s'en prendraient à mes compétences professionnelles. Or, mes compétences professionnelles n'ont jamais été remises en cause», a-t-il confié à France Info. «Et donc progressivement, on vous convoque pas aux réunions, on vous fait sentir que vous êtes jamais là alors que vous êtes là, on vous félicite jamais». «Après, ils ont organisé début juillet une petite réunion pour un peu dire 'Pelloux méchant'. On vous déstabilise comme ça», a-t-il expliqué.
Jugeant qu'il «vaut mieux être debout que couché», Patrick Pelloux a confié à l'AP qu'il demeurait «résolument optimiste» et continuerait de se battre pour «la défense du service public hospitalier». Elle est plus que jamais «importante», a-t-il déclaré à France Info. Mais «si la France est devenue un pays où quand vous êtes pas d'accord avec le gouvernement, on vous vire et on vous harcèle, eh bien là, c'est qu'on est vraiment dans une crise pire que ce qu'on pourrait penser». AP -
Gironflons
On a perdu Elizabeth ! Qui a des nouvelles ? Daniel, rassurez-nous ! -
charlotte
alors, plus d'EL??? -
marie Terrien
Assez d ' accord quoique les occasions de s ' indigner ou plutôt de s ' alarmer ne manquent pas .Quand Elisabeh Lévy "s' indignera-t'elle" de la vie des Palestiniens à Gaza , en Cisjordanie ou dans les camps de réfugiés du Liban , de Jordanie ...Est-ce si difficile pour elle de parler des exactions israéliennes encouragées par les USA et couvertes par l ' UE.
Je pense aussi à la Bolivie, à Evo Moralès qui appelle au secours comme d ' autres avant lui. Il ne fait pas bon ne pas être en accord avec les + forts.. -
V31
Analyse intéressante, si ce n'est qu'elle confond l'indignation et l'hypocrisie médiatique. S'indigner, ce n'est pas défiler pour une cause dont on ne comprend pas les enjeux (cf. Ingrid Bétancourt) et dont on se sert finalement de moyen de promotion de son image, qui est un masque (d'où l'étymologie du mot hypocrisie). S'indigner, ce n'est pas non plus l'attitude des journalistes que vous décrivez, qui sont plongés dans un conformisme répugnant. L'indignation est justement la grande absente de la société médiatique actuelle. Elle est crainte, détestée, refoulée, digérée. Et votre article témoigne de cette confusion des genres, en faisant de cette force nécessaire et saine, qui est la racine même du journalisme (l'indignation), un outil du conformisme, un moyen de crétinerie des masses. Je vous dit non, je vous dit que vous vous trompez, à la fois de cible et de méthode : l'indignation n'est pas la coupable, elle est la victime ; l'indignation n'est pas l'instrument machiavélique que vous croyez, elle est le moyen de nous réveiller au contraire. Si le monde s'indignait un peu plus, on accepterait pas les émeutes de la faim en Haïti, ni l'exploitation des pays africains, ni la politique honteuse de reconduite à la frontière des immigrés sans papiers en France, ni les revenus indécents des grands patrons, ni les camps de concentration en Chine. Pourtant, tout va bien dans le meilleur des mondes: ce bal des hypocrites et non des indignés se porte bien, continue son défilé, et nous abreuve de bons sentiments, avant de rejoindre les rangs bien sagement. L'indignation, c'est cette force vive qui nous apprend, c'est ce moyen d'échapper à l'endolorissement de tous nos membres, c'est cet appel de l'humain au plus profond de notre être, de notre corps, au milieu d'un monde définitivement inhumain. Alors ne me faites pas croire que c'est de l'indignation dont vous parlez, vous vous trompez de mot, de sens, de cible. Indignons-nous, oui, mettons-nous en colère, énervons-nous au lieu d'écouter la douce musique du conformisme. -
Grégoire Samsa
Merci Elisabeth pour cet excellent article (on ne dit pas assez aux journalistes notre approbation je trouve). L'indignation n'est qu'effets de manches si elle ne se traduit pas dans les FAITS. Je suis indigné, oui, et après ? je fais quoi ? quelle est la conséquence de cette indignation ? bien souvent, trop souvent, elle s'arrête là, elle est creuse. -
Gilbert RIGNAULT
Quelqu'un a dit que l'on juge parceque l'on ne comprend pas. L'affectif, finalement, prend le pas sur la raison. Il me semble alors utile, comme le fait ici Elisabeth Lévy de dénoncer les tsunamis émotionnels qu'encouragent bien souvent ses confrères à défaut d'expliquer les évènements et les problèmes de fond. Les consciences sont dépassées par l'émotion et se satisfont insidieusement de vérités partielles. Le sujet est d'autant plus important qu'il induit immédiatement la manipulation "possible" des lecteurs et téléspectateurs ce qui dans notre "démocratie" qui éclaire le Globe, pourrait faire désordre.
Faire pleurer Margot pourrait bien servir à éviter de lui expliquer pourquoi ça ne va pas si bien dans sa vie matérielle à elle, matériellement, ici, aujourd'hui. Au lieu de celà, "on" la re-dirigevers une nouvelle émotion: y'a pire qu'elle: 100.000 êtres humains meurent de faim chaque jours! Le choc des images évite le poids "politique" de certains mots. (Lire Jean Ziegler: "L'Empire de la honte" et: "Les nouveaux maîtres du monde") Cela évite très bien, par exemple, de l'informer de l'identité des responsables de la montée des prix des matières premières sur le Marché de New-York.
L'indignation consensuelle aiguillonnée par les apparatchiks institutionnels sert, qu'on le veuille ou non, de feuille de vigne à l'étalage de nos propres et nombreuses misères.
Qui plus est, on finirait par nous faire croire que les vrais coupables ne sont pas ceux qui déclenchent la famine ou les guerres, mais ceux que n'émeut pas, au point d'obscurcir leurs consiences, un enfant aux yeux pleins de mouches!
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur RSF: "Le dossier Robert Ménard: pourquoi Reporters Sans Frontières s'acharne sur Cuba?" ou: "La face cachée de Reporters Sans Frontières.".
Je vous salue, Elisabeth...Amen. -
Fédor
Souvent, la messe est chiante, ce n'est pas pour ça que le christ n'est pas mort et n'a pas souffert pour nous. Allons, allons, Elisabeth, ne faîtes donc pas votre ronchonne comme ça. -
jérôme
J'adhère à l'analyse d'E.Levy. Elle a probablement aussi ses outrances, mais il faut la féliciter d'avoir le courage de tenir un discours qui n'est pas politiquement correct. La véhémence de certaines réactions à son encontre ne démontre-t-elle pas que désormais l'émotion l'emporte sur la réflexion? Qu'il importe davantage de croire que de connaître?
Je pense que le mode de fonctionnement médiatique qu'elle dénonce est politiquement utile : il permet de créer un écran de fumée qui anesthésie l'opinion publique, une diversion qui mobilise les esprits sur des thèmes symboliquement importants mais qui permet en même temps d'éluder des questions plus fondamentales en discussion, comme les OGM, la sécu, le financement des retraites, l'engagement en Afghanistan, la politique d'immigration, la crise financière (et j'en passe). En résumé, plus les problèmes sont nombreux et graves, plus il y a intérêt a créer des abcès de fixation médiatique de façon à divertir les masses. Le plus intéressant de l'affaire est que le gouvernement chinois n'agit pas autrement : pendant que les foules manifestent contre les produits français et autour du thème de l'orgueil national blessé, la répression contre les syndicalistes, les paysans expulsés et les défenseurs de la liberté d'opinion en général peut tranquillement continuer. Merci donc de nous aider à penser ! -
Paper
Je viens de voir l'émission réalisée à partir de cette chronique. On reproche à Robert Ménard ses coups d'éclat dans les media français... Mais devinez qui tente un coup d'éclat dès le début de l'émission en menaçant de quitter le plateau ? Elisabeth Levy ! Ce ne sera pas le dernier : les coups d'éclat s'enchaînent jusqu'à la magnifique périphrase finale : Ménard est un "Eric Breton qui a réussi" !
Franchement, je trouve admirable le calme que Robert Ménard a su garder face à tous ces coups d'éclat (je martèle, je sais).
Un calme qui a d'ailleurs eu le don d'agacer Elisabeth Levy qui, après chaque coup d'éclat, se réfugiait auprès de son stylo-tétine : n'est pas Ménard qui veut... -
Jean-Marie Gogue
La banderolle de RSF a produit un effet que Robert Ménard n'avait peut-être pas prévu: en Chine la France est devenue le bouc émissaire de toutes les rancoeurs contre l'Occident, et le gouvernement chinois a utilisé la situation pour augmenter sa cote de popularité. Une indignation chinoise a répondu à une indignation française, au plus grand dam de Nicolas Sarkozy, qui cette fois n'y est pour rien. Amusant, non ? -
Emma T
Elisabeth Levy a raison, Robert Ménard travaille très activement à promouvoir son fond de commerce voire même " l'image de son fond de commerce".
"Nous défendons le droit d'expression des journalistes" (Devise d'RSF) Elle devrait être : "Nous défendons le droit des journalistes à rechercher et à exprimer la vérité" Ce qui change tout. Car la défense d'une corporation ne devrait pas être un but en soi surtout lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'une redéfinition du "journalisme", la possession d'une carte de presse d'un grand groupe n'étant pas une garantie infaillible en ce domaine...
Ce sont les droits à l'information qui doivent être défendus.
Point. -
marcel verplaetse
Pour être honnête je reviens sur le ce sujet après avoir commencé a visionner
le débat avec le président de RSF . En effet j'ai remarqué qu'il y beaucoup de
commentaires négatifs concernant Elisabeth Levy et après lecture de ce sujet
je trouve cela très injuste . Je parle des réactions suite au sujet du plateau avec
E. Levy - D.Abiker - R. Menard et D.Schneidermann .
J'apprécie en effet la manière dont "le bal des indignés" est mené . J'aime bien "low cost"
car effectivement à l'heure du Zapping il est tellement facile de s'indigner à
20h32 pour insulter et vociférer sa haine à 20h33 !!!!
Bravo Elizabeth je vous soutiens donc !! -
Francès Pérance
Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps que l'indignation, bien "manipulée", a servi à attiser notre désir légitime de sécurité pour faire adopter sans trop de remous de nouvelles lois pénales :
"La politique pénale insufflée et actuelle est alimentée par des déclarations populistes ou électoralistes et n’est guidée que dans l’unique but de répondre à l’émotion générée par les faits divers. Cette démarche est dangereuse, injustifiée, injuste et n’aboutira qu’à l’inverse de ce qui était escompté dans l’esprit de nos concitoyens." (Frédéric Zajac et Didier Peyrat- La réforme de la Justice, un leurre ou la fin d’une espérance
-Projet de loi pour supprimer « l’excuse de minorité » afin de pouvoir juger les jeunes récidivistes de 16 à 18 ans comme des majeurs
-Loi sur la récidive du 10 août 2007, créant ce que l’on appelle communément les “peines plancher”, alors que l’on n’a pas pris le temps de mesurer les effets de la toute récente Loi du 12 décembre 2005 sur le traitement de la récidive et alors que des travaux sont engagés au sein de la Chancellerie pour la dépénalisation du droit des affaires.
-Loi relative à la rétention de sûreté entretenant la confusion entre répression et prévention.
"Cette réforme de la Justice oublie volontairement les grands principes qui ont fait la force de notre état, que le Juge doit toujours être au dessus des parties (qu’elles soient victime ou auteur), et ne jamais déséquilibrer la balance en faveur d’une partie plus que d’une autre." -
Jean-Marie Gogue
Elizabeth n'est ni de gauche ni de droite. Elle est libre, et honnête intellectuellement, ce qui n'est pas le cas de monsieur Ménard, un opportuniste. -
catherine barthelemy
Enfin, Mme Lévy s'éxonère des propos d'une gauche bien- pensante à laquelle je la sentais adhérer semaine après semaine. Gageons qu'elle ait définitivement gagné sa liberté de penser sans laquelle il n'est pas de commentaire intéressant.
Cathy -
marie
J'ai regardé l'émission. D'un côté, j'ai vu un type qui se bouge. De l'autre, une femme acerbe, qui l'agresse.
Est-ce que l'action de RSF aura une efficacité sur la cause des DDLH en Chine : grande question que pose cette dame qui vit sa petite vie bien pépère en France, sans apparemment s'impliquer dans le moindre combat.
Possible que non ! Possible que RSF s'agite en vain. Possible ! Mais ne rien faire, en quoi cela ferait-il avancer quoi que ce soit ?
J'ai beaucoup de mal avec l'attentisme, la prudence, le courtisanat de nos journalistes français qui sont effectivement des suivistes sans courage. Ils s'autocensurent sur absolument tous les sujets, bien que leur vie ne soit jamais en danger. Et quelque part, ils en ont honte. Mais cette honte, au lieu de les faire progresser vers des attitudes plus courageuses, les rend seulement agressifs, mesquins, jaloux de ceux qui prennent des risques.
C'est ce que j'ai vu dans cette émission : une petite dame mesquine. Car que propose-t-elle, elle pour aider les Chinois, ou Ingrid ? Que dalle ?
Et en France, a-t-elle rédigé ne serait-ce qu' UN papier pour dénoncer la terreur qui s'abat actuellement sur nos immigrés, ou pour dénoncer le démantèlement méthodique par Sarko le voyou, du programme du conseil national de la résistance : destruction de l'instruction, de l'accès équitable aux soins. Dénonce-t-elle les manipulations et mensonges en cours distillés par le pouvoir en place : par exemple : faire reculer la pauvreté en abaissant tout bonnement les chiffres du seuil de pauvreté ou encore les mensonges écologiques issus du Grenelle/Munich de l'environnement qui accouche en fin de compte de la criminalisation des faucheurs volontaires, vrais héros de notre époque, pourtant. Sur ces sujets graves, brûlants, qui se mouille ? Madame Lévi ? Bien sûr que non. Elle préfère attaquer le courage des autres, l'abaisser, le réduire à une écume sentimentale. L'indignation : quelle tare ! S'indigner n'est pas penser ? Mais savez-vous petite dame mesquine que pour s'indigner, il faut déjà se mettre au courant ? Et se mettre au courant, enquêter, analyser, livrer l'info, ce n'est pas penser ça ? Pour réagir à une injustice, une saloperie, encore faut-il que cette saloperie soit portée à notre connaissance. Au lieu de salir ceux qui travaillent, enquêtent, portent sur la place publique des faits que l'on veut étouffer, vous feriez mieux de vous mettre au travail. Ou mieux : de changer de métier. -
philippe couderc
un clic malheureux m'a voté pour cet article mais loin de moi ce désir-là...